Science-fiction féministe ! Anne Larue sur France Culture

Présentation

Anne Larue est intervenue à distance dans la table ronde organisée dimanche 9 mars au Théâtre de Verre à Paris sur la science-fiction féministe (dans le cadre du Festival des Féminins organisé par le théâtre autour de la journée de lutte pour les droits des femmes).

Elle a également participé, vendredi 13 mars à 16 h, à l’émission La Méthode scientifique de France-Culture sur le même sujet, dans le sillage de son essai Libère-toi cyborg ! publié en 2018 aux éditions Cambourakis, collection « Sorcières » (Grand Prix de l’Imaginaire catégorie Essais 2019).

La Méthode scientifique de France-Culture

Comment les autrices.teurs se servent-iels de la SF pour dénoncer le patriarcat ? Qu’est-ce que le manifeste cyborg ? Comment la métaphore de la cyborg permet-elle la critique des catégorisations de nature et de genre et le développement du SF post-genre ? Quelle est la place des femmes dans la SF ?

Pour écouter l’émission

Agenda

avril 2024
Pas d'événement actuellement programmé.

Le 12 mars dernier, France Culture a diffusé une émission intitulée “le néolibéralisme britannique: stop ou encore?”, avec la participation d’Anémone Kober-Smith (Pléiade).

Pionnière néolibérale en Europe, la Grande-Bretagne le restera-t-elle après le Brexit ? Est-elle arrivée au bout du processus de dérégulation lancée par Margaret Thatcher, ou va-t-elle au contraire profiter de sa sortie de l’Union européenne pour le parfaire ?

Pour écouter l’émission, cliquez ici.

Pour plus d’informations sur le mouvement de mobilisation, cliquez ici

Le conseil de Pléiade, centre de recherche pluridisciplinaire en lettres, langues, sciences humaines et des sociétés, se déclare pleinement mobilisé contre la réforme des retraites et contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), dont les dispositions rendues publiques par la diffusion des préconisations des groupes de travail remettraient gravement en cause la conception que nous nous faisons de l’Université et de la recherche (voir texte pour un moratoire sur la LPPR et pour la tenue d’Etats généraux de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur).

Membres du Conseil : Frédéric Alexandre, Vanessa Castejon, Cécile Fourrel de Frettes, Elina Absalyamova, Christèle Couleau, Quentin Deluermoz, Murielle Gaude-Ferragu, Carmen González, Slimane, Hargas, Sabrina Juillet, Anémone Kober-Smith, Boris Lebeau, Nicolas Le Roux, Mathilde Lévêque, Michel Molin, Céline Murillo, Magali Nachtergael, Sarah Pech-Pelletier, Marie-Anne Paveau, Marie Redon, Valérie Stiénon et Cécile Vincent-Cassy.

Invités permanents : Viviane Arigne, Françoise Palleau, Denis Pernot, Anne Sinha et Juliette Vion-Dury.

Membres du laboratoire (titulaires et associés) : Sabine Armani, Emilie Beck-Saiello, Véronique Bonnet, Jean-Yves Carrez-Maratray, Brice Castanon-Akrami, Marc César, Anne-Emmanuelle Demartini, Javier Domínguez Arribas, Steven Duarte, Hélène Frison, Ivanne Galant, Marc Giovaninetti, Laure Godineau, Pauline Haas, Ivan Jablonka, Anne Larue, Olivier Marin, Anaïs Marshall, Flaminia Paddeu, Claire Parfait, Céline Planchou, Françoise Prioul, Thierry Rentet, Andreas Sohn.

Le directoire a engagé Pléiade dans l’appel pour un moratoire sur la LPPR et pour la tenue d’Etats généraux de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur.

«  Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mesdames et Messieurs les président.es d’université, Mesdames et Messieurs les président.es, directeurs et directrices d’EPST, Mesdames et Messieurs les président.es de sections et commissions interdisciplinaires du CNRS, Mesdames et Messieurs les président.es de sections du CNU, Mesdames et Messieurs les directeurs et directrices de laboratoires de recherche publique,

Chers et chères collègues,

Le
projet de loi de programmation pluriannuelle pour la recherche (LPPR),
actuellement en cours d’élaboration, devrait être rendu public
mi-février. Le calendrier du ministère prévoit son adoption avant l’été.

Depuis
quinze ans, les réformes successives de l’enseignement supérieur et de
la recherche n’ont pas su faire face à un besoin d’investissement massif
dans le savoir, n’ont pas su apaiser les inquiétudes relatives à
l’affaiblissement de l’effort national et en particulier de l’engagement
public en matière scientifique et d’enseignement supérieur.

La
préparation de cette nouvelle loi devrait être l’occasion de rattraper
un retard évident en matière de financement et de renforcer la qualité
des formations à la recherche ainsi que la place de la connaissance
scientifique et de l’expertise des chercheur.es et
enseignant.es-chercheur.es dans le débat public, dans l’aide à la
décision politique et dans l’action collective. Or ce processus soulève
depuis plusieurs semaines un grand émoi au sein de la communauté
scientifique.

Dans cet esprit :

  • Considérant
    que la LPPR devrait avoir pour mission première de garantir le principe
    de liberté et de pluralité des activités académiques et scientifiques,
    garante de l’efficacité de la recherche fondamentale,
  • Considérant
    qu’une politique des sciences fondée essentiellement sur les seuls
    instruments de sélection par appels à projets et mise en concurrence
    systématique des laboratoires et des personnes n’est pas de nature à
    renforcer une approche coopérative de la production de la connaissance
    et des relations scientifiques pourtant essentielle dans la production
    de connaissance,
  • Considérant
    que l’abandon programmé d’une politique de recrutements pérennes
    entraîne de facto une fragilisation importante des carrières des
    personnels de la recherche, nuisible non seulement à leur qualité de vie
    mais aussi à la construction des compétences et à la production
    scientifique,
  • Considérant
    que plusieurs éléments actuellement proposés dans les avant-projets de
    cette loi sont de nature à porter un préjudice irréversible au
    fonctionnement des activités de la recherche publique,
  • Considérant
    que ces avant-projets ne reflètent que de manière incomplète les
    ressentis et les propositions émises par les laboratoires,
  • Considérant
    les très nombreuses voix qui se sont élevées au sein de la communauté
    scientifique et des instances sur les risques que présentent les
    orientations de ce projet de loi (tribune des présidents de sociétés
    savantes, tribunes et éditoriaux signées par des personnalités du monde
    scientifique, nombreuses motions des laboratoires et des personnels des
    départements de formation universitaire etc.),
  • Considérant
    qu’il y a la une déconstruction de l’Enseignement supérieur et de la
    recherche selon des critères qui ne sont pas partagés.

Les
laboratoires que nous représentons donc ici en nos qualités de
directeurs et directrices, demandent la mise en place d’un moratoire sur
la préparation de cette loi et demandons que le ministère s’engage dans
un véritable processus d’élaboration démocratique et qu’il s’engage à
organiser des états généraux de la recherche et de l’enseignement
supérieur avec les acteurs concernés afin de fixer l’esprit d’une future
loi. En ce sens, et en vos qualités respectives de garants et garantes
des institutions du monde académique, nous vous interpellons pour
appuyer cette demande auprès du Ministère de la Recherche et de
l’Enseignement Supérieur et de notre ministre Mme Frédérique Vidal. »

La Commune de 1871 : une relecture, éd. Créaphis. 2019

sous la direction de Marc César et Laure Godineau

La commune de 1871

Devenue un mythe mondial au XXe siècle, la Commune de 1871 est en réalité mal connue. Le déclenchement de l’insurrection parisienne le 18 mars et la répression de la Semaine sanglante à la fin du mois de mai sont des points de repères parisiens, marqueurs mémoriels qui cachent en partie sa grande complexité, comme sa dimension nationale ou transnationale.

Fertile en initiatives de tous types, la Commune constitue a posteriori un extraordinaire et fascinant laboratoire du politique. Expérience démocratique originale, affirmation républicaine, forme de fédéralisme à la française, tentative d’émancipation sociale, utopie, référence insurrectionnelle ou révolutionnaire, elle est tout cela à la fois et davantage encore. De fortes reconstructions historiques, sociales et politiques ont de plus accentué sa complexité.

Aujourd’hui, l’historiographie de 1871 se libère de ses carcans et l’expérience communaliste suscite une curiosité renouvelée. Cet ouvrage présente un ensemble novateur de trente-cinq textes inédits des meilleurs spécialistes français ou étrangers mais aussi de jeunes chercheurs. Il s’agit d’une relecture collective de la Commune, dans un cadre spatio-temporel élargi. Il propose au lecteur d’aller au plus près du quotidien de 1871, localement, comme d’examiner l’événement à l’échelle nationale ou internationale : France, Allemagne, Italie, Autriche, Empire ottoman ; Paris, Lyon, Narbonne, Bordeaux ou Perpignan, Aveyron et Morbihan, Oise et Doubs… Le livre explore l’héritage de 1848 et accorde une large place à l’après-Commune, à l’exil et la déportation, aux postérités, aux mémoires, influences et interprétations.

La Commune, ce sont avant tout des hommes et des femmes, des destins. Les regards se portent donc sur les individus : la Commune représente un moment particulier dans des trajectoires de vie d’acteurs ou de contemporains connus ou anonymes. Enfin, le livre aborde les relations complexes entre l’histoire de la Commune et sa mémoire et ses commémorations, de la fin du XIXe siècle à nos jours.

Qu’est-ce que la Commune ? Cet ouvrage propose des pistes novatrices et rouvre le débat. Il montre la dimension capitale de l’expérience communaliste pour décrypter le XIXe siècle ou nourrir nos questionnements les plus contemporains.

Textes de Inès Ben Slama ; Filippo Benfante ; Olivier Berger ; Marc César ; Iain Chadwick ; Philippe Darriulat ; Quentin Deluermoz ; Benoît Doessant ; Jean-Numa Ducange ; Carolyn J.Eichner ; Fabrice Erre ; Jérémie Foa ; Éric Fournier ; Jacques Frayssenge ; Gilbert Gaudin ; Jacques Girault ; Anthony Glinoer ; Laure Godineau ; Odile Krakovitch ; Gauthier Langlois ; Claude Latta ; Laurent Le Gall ; Masaï Mejiaz ; John Merriman ; Daniel Mollenhauer ; Burak Onaran ; Guillaume Parisot ; Rémy Pech ; Jérôme Quaretti ; Michèle Riot-Sarcey ; Jean-Louis Robert ; Jacques Rougerie ; Gonzalo J. Sánchez ; Antoine Schwartz ; Robert Tombs ; Danièle Voldman ; Jonathan Vouters ; Deborah Xuereb

Parution : 5 décembre 2019
livre relié, cartonné
165 x 225 mm / 592 pages / 27 €
80 documents
Editions Créaphis, collection Silex

Lien vers l’éditeur

Dossier de presse

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Corps masculins et nation : textes, images, représentations. Revue Itinéraires LTC, n° 2019-2 et 3. 2019

Itinéraires. Littérature, textes, cultures, n° 2019-2 et 3

Sous la direction de Sergio Coto-Rivel, Cécile Fourrel de Frettes et Jennifer Houdiard

Itinéraires. LTC

Décembre 2019, en ligne et en accès ouvert : https://journals.openedition.org/itineraires/6246

Depuis une dizaine d’années les études sur le genre et les masculinités gagnent de la place dans le paysage académique français, malgré l’opposition de ceux qui dénoncent une manipulation idéologique de la part des universitaires, dans le but de défaire le genre organisant les modes de fonctionnement sociaux et les rapports de domination. Dans ce contexte de remise en cause des luttes pour l’égalité femmes-hommes et pour les droits des personnes LGBTIQ, ce numéro double d’Itinéraires entend proposer un point de vue critique sur nos sociétés contemporaines pour faire émerger différentes approches de ce que l’on place traditionnellement sous le terme de « masculinité ». Tout en favorisant une démarche interdisciplinaire, qui permet de mettre en regard des productions littéraires et iconographiques de différentes aires géographiques et linguistiques, ce dossier se centre sur un aspect essentiel dans le processus de construction du masculin : le rapport au corps et le lien avec la nation.

Textes de Mélanie Texier, Sophie Bonadè, Sarah Porcheron, Jean-Christophe Corrado, Maria Chiara Gnocchi, Delphine Peiretti-Courtis, Pierre Damamme, Évelyne Coutel, Viria Delgadillo, Robin Hopquin, Jules Sandeau, Brigitte Bastiat, Emmanuel Le Vagueresse, Georges Letissier, Juliette Ledru et Stefano Genetti.

Les derniers numéros

“Attica ! Attica ? Dynamiques des révoltes dans les prisons (XXe-XXIe siècles. Amérique du Nord, Europe)”, revue Criminocorpus. Revue hypermedia, Histoire de la justice, des crimes et des peines. 2019

sous la direction d’Anne-Emmanuelle Demartini

Attica !Attica !

Une double actualité éditoriale (Philippes Artières, dir., Attica, USA 1971, Paris, Le Point du Jour, 2017) et sociale (le mouvement de blocage des prisons initié à Vendin-le Vieil en janvier 2018) a amené à rouvrir le dossier des figures de la révolte dans les prisons.

Cas exceptionnel ou modèle exemplaire, la fameuse mutinerie de la prison d’Attica, dans l’Etat de New-York, en 1971, qui a dégénéré en massacre d’Etat, sert de point de départ à la réflexion. Elle est mise en perspective par des éclairages sur les prisons nord-américaines et européennes, sur les révoltes qui les affectent et les politiques pénitentiaires qui s’y appliquent. En envisageant une pluralité d’acteurs, les détenus naturellement, mais aussi les surveillants, voire la société civile, on examine les logiques plurielles de la contestation ainsi que les interprétations et réponses qui sont apportées. Quels effets des dispositifs spatiaux et architecturaux, des  redéfinitions du maintien de l’ordre et de la relation carcérale sur les possibilités et les modalités de la contestation ? Dans quelles configurations se logent les prises de parole et s’inscrivent les processus de négociation/répression ? Dans quelle mesure le politique constitue-t-il le registre d’expression et de réception des contestations ? A l’articulation des moments paroxystiques des mobilisations et de l’ordinaire des situations carcérales, c’est la question du lien entre la prison et le politique qui est posée.

Textes de Philippe Artières, Jean Bérard, Gilles Chantraine, Joël Charbit, Anne-Emmanuelle Demartini, Valérie Icard,  Léonore Le Caisne,Tomas Martin, Nicolas Picard, Gwenola Ricordeau

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Le Séminaire de Rentrée du laboratoire PLEIADE s’est tenu le 7 octobre dernier au Campus Condorcet. Centré sur la notion de “Territoire”, il a notamment donné lieu, le matin, à une présentation de Frédéric Alexandre, directeur du laboratoire, suivi d’un débat. L’après-midi a été consacrée à l’installation des membres dans ses nouveaux locaux, sur le Campus.”

Séminaire Pléiade

L’historien et académicien Pierre Nora, invité de l’université Paris 13, a donné une conférence ce mercredi 25 septembre 2019 sur les dynamiques de l’égo-histoire.

Il a échangé avec Stephen Muecke (Université d’Adelaide en Australie et professeur invité du laboratoire Pléiade, Université Paris 13), Ivan Jablonka (Pléiade), Quentin Deluermoz (Pléiade) et Vanessa Castejon (Pléiade).