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Appel à communication : Questioning the margins of English-speaking films and TV series”// Interroger les marges des films et séries anglophones

Voici l’appel à communication pour le congrès international de la SERCIA (Société d’Enseignement et de Recherche sur le Cinéma Anglophone) sur le thème « Interroger les marges des films et séries  anglophones »// «Questioning the Margins of English Speaking Films and  TV Series » qui aura lieu du 6 au 8 septembre au Campus Condorcet.

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Appel à communication : Circulation des normes et altération des identités : ouverture à la modernité ou repli sur soi ?

Circulation des normes et altération des identités : ouverture à la modernité ou repli sur soi ?

1) Les évolutions du Droit dans un monde interconnecté

2) Normes et variations : langues, usages, sociétés

3) La littérature, entre normes esthétiques et créativité

4) Sacré et profane, ordre social et contestation.

Université d’Al-Azhar, Le Caire, 9-11 janvier 2024.

Lien : https://cerla.univ-lyon2.fr/activites/colloques-et-journees-detude-2.

Université d’Al-Azhar (Centre d’Al-Azhar pour l’enseignement du français), Université de Lyon 2, Université de Paris 13, Institut national des langues et civilisations orientales (Paris).

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Le thème global du colloque vise à réfléchir à la mondialisation et à ses incidences sur les individus (avec leurs appartenances et sensibilités), les sociétés (dans leurs fonctionnements et croyances), les États (par rapport à leurs processus de légitimation), et ce à travers la circulation des normes, entendues de manière large. La question posée, à laquelle chaque participant tentera d’apporter des réponses est de savoir si cette circulation mondialisée des normes pousse vers la modernité (concept qu’il sera nécessaire de définir) ou au contraire vers un rejet de celle-ci, et conséquemment vers un repli sur les traditions, les coutumes, les modes anciens de fonctionnement. Naturellement, les perceptions de la mondialisation et de la modernité varient selon les lieux et les circonstances, ce qui donne au colloque toute sa pertinence : savoir, comprendre, respecter, aimer, dans la diversité culturelle, telles doivent être les postures épistémologiques qui animeront le colloque, mais toutefois sans complaisance, avec donc des analyses sérieuses.

Université d’Al-Azhar, Le Caire, 9-11 janvier 2024.
Lien : https://cerla.univ-lyon2.fr/activites/colloques-et-journees-detude-2.
Contacts : Mona SABRY (Université d’Al-Azhar), monasabry2002@yahoo.fr + mona.sabry@azhar.edu.eg et Stéphane VALTER (Université de Lyon 2), s.valter@univ-lyon2.fr.

Université d’Al-Azhar (Centre d’Al-Azhar pour l’enseignement du français), Université de Lyon 2, Université de Paris 13, Institut national des langues et civilisations orientales (Paris)

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L’idée première de ce colloque est de permettre à des enseignants et chercheurs occidentaux de rencontrer leurs homologues égyptiens et arabes, puis d’échanger sur un thème à la fois général et précis. Assez général pour aborder différentes questions (juridiques, linguistiques, littéraires, sociologiques) et également assez précis pour bien cibler la réflexion. Le thème global du colloque vise à réfléchir à la mondialisation et à ses incidences sur les individus (avec leurs appartenances et sensibilités), les sociétés (dans leurs fonctionnements et croyances), les États (par rapport à leurs processus de légitimation), et ce à travers la circulation des normes, entendues de manière large.

La question posée, à laquelle chaque participant tentera d’apporter des réponses est de savoir si cette circulation mondialisée des normes pousse vers la modernité (concept qu’il sera nécessaire de définir) ou au contraire vers un rejet de celle-ci, et conséquemment vers un repli sur les traditions, les coutumes, les modes anciens de fonctionnement. Naturellement, les perceptions de la mondialisation et de la modernité varient selon les lieux et les circonstances, ce qui donne au colloque toute sa pertinence : savoir, comprendre, respecter, aimer, dans la diversité culturelle, telles doivent être les postures épistémologiques qui animeront le colloque, mais toutefois sans complaisance, avec donc des analyses sérieuses.

Les échanges se feront essentiellement en arabe et en français, et peut-être dans d’autres langues, avec une traduction. Cette variété langagière se veut le reflet du respect à accorder à tous les points de vue, sans privilégier une forme quelconque de références culturelles. Le but du colloque est, pour conclure, de dresser un tableau précis et général (même s’il n’est pas exhaustif) des échanges et influences de tous ordres entre le monde arabo-islamique et l’Occident, à travers la circulation (ou son absence) des normes, concept qui inclut les idées, les règles, les lois, les codes, les canons, les représentations, etc.

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Les évolutions du Droit dans un monde interconnecté

Axe 1 sous la responsabilité du Professeur Didier GUÉVEL (Université de Paris 13), du Professeur Fouad AL-NADI (Université d’Al-Azhar) et du Professeur Ahmad AL-EZABY (Université d’Al-Azhar) :

L’interconnexion, généralisée et exacerbée dans notre monde contemporain, n’a pas créé, à notre sens, de nouvelles modalités d’interactions entre les normes juridiques mais elle a sans doute favorisé et accéléré les phénomènes déjà existants. Une ample diffusion des informations relatives aux normes étrangères a pu aider à leur connaissance et à leur introduction ; mais l’absence de contrôle des sources de ces données et leur présentation par des personnes non expertes a pu être à l’origine de bien des incompréhensions. C’est probablement ce qui peut expliquer certaines évolutions du Droit français et ce de cinq points de vue différents : les mots du Droit, les procédés normatifs, les organes « normateurs », le contenu des normes et, enfin, leur ressort (tant géographique que populationnel, avec la question des règles supranationales). Enfin, faut-il plus parler des droits de l’Homme ou au contraire des devoirs humains ?

Normes et variations : langues, usages, sociétés

Axe 2 sous la responsabilité du Professeur Thomas SZENDE (INALCO, Paris), de la Professeure Soheir HAFEZ (Université d’Al-Azhar) et de la Professeure Mona SABRY (Université d’Al-Azhar) :

Cet axe tournera autour des idées suivantes : premièrement, l’enseignement des langues (et des cultures étrangères), qui a pour ambition de permettre à la fois la juste interprétation des messages et la production de messages appropriés, se doit de spécifier le statut social des éléments de la langue. Or, aucune langue n’échappe aux phénomènes de variation qui affectent le lexique, mais aussi toutes les structures morphosyntaxiques et phonétiques, qui constituent la personnalité d’une langue. Dans le même temps, la diversité des usages ne doit pas masquer la réalité des normes. Et l’existence de pratiques langagières différentes n’empêche pas les locuteurs d’avoir la conscience d’une forme d’appartenance à une communauté linguistique. Par ailleurs, la variabilité n’est pas entièrement libre car en l’absence d’un code commun à tous les locuteurs, la communauté linguistique n’existerait pas et la communication ne pourrait pas y être assurée.

La prise en compte de la variation pose ainsi le problème de la norme. Enseigner les structures de toute langue signifie : retenir un cadre de référence homogène et le plus commun possible à l’ensemble des locuteurs. C’est ainsi que dans l’apprentissage de tout système linguistique, le rapport à la norme joue un rôle particulièrement important. La norme linguistique est un processus social construit auquel le public de bonne instruction reste attaché et que l’enseignement s’efforce de maintenir. Reconnaître la norme, c’est d’abord se soumettre aux conventions de la société qui « sanctionne » les erreurs, et c’est aussi en connaître la marge de tolérance ; or, celle-ci peut être variable selon le type de phénomène. Parvenir à s’exprimer dans une langue revient à savoir opérer une sélection parmi les formes linguistiques possibles, savoir élaborer et exposer ses idées compte tenu de toutes les circonstances qui les motivent.

La littérature, entre normes esthétiques et créativité

Axe 3 sous la responsabilité du Professeur Denis PERNOT (Université de Paris 13) et de la Professeure Salwa LOTFI (Université d’Al-Azhar)

Dans ses avatars les plus institutionnalisés, le discours critique français a longtemps évalué les productions littéraires en fonction du respect de normes esthétiques (génériques, stylistiques, prosodiques, etc.) et sociales (bienséance, etc.) envisagées comme le produit d’une tradition nationale. Celle-ci s’est sentie menacée à partir du moment où, d’une part, des œuvres traduites de l’étranger ont connu le succès (roman russe, théâtre scandinave, etc.), où des écrivains étrangers ont écrit la France, pour certains d’entre eux en français, et où, d’autre part, les écrivains français ont voyagé, traduit leurs confrères d’ailleurs, célébré des œuvres venues de l’étranger, d’un étranger de plus en plus lointain. Dans les secteurs dominés du champ littéraire, l’étranger a en revanche été vu comme le vecteur d’un renouvellement des normes et des représentations, d’un renouveau de créativité. Défendant une normativité révolue ou des transgressions d’importation, ces positions doivent-elles être opposées l’une à l’autre ? Voyageur, migrant, exilé ou hôte de passage, l’écrivain qui s’exprime dans la langue de sa terre d’accueil, en faisant ainsi sa patrie d’élection créative, reste-t-il un étranger de l’intérieur au sein de la tradition littéraire où il fait entendre sa voix ? À quel prix, en matière de représentations de soi et des autres, sa naturalisation littéraire peut-elle avoir lieu ? Qu’en est-il à l’heure de la mondialisation des littératures nationales ? Se fondent-elles en une vaste littérature-monde subdivisée en aires linguistiques ? Y a-t-il lieu de parler d’œuvres métèques ou métisses ? Sans prétendre répondre à d’aussi complexes questions, il conviendrait de s’intéresser :
- à divers cas de naturalisation littéraire, de s’interroger sur les écritures qui les portent vis-à-vis des attentes normatives de traditions nationales données ;
- à des écrivains évoquant leurs expériences de l’ailleurs dans la langue de l’étranger qui les a accueillis et de réfléchir aux images de leur identité qu’ils ont construites en les faisant jouer vis-à-vis d’images, clichées ou renouvelées, de leur terre d’accueil ;
- aux instances, confrères, revues, journaux, réseaux de sociabilité, qui ont permis à des écrivains venus d’ailleurs de trouver, une écoute, dont la nature doit être interrogée, au sein du champ littéraire national où ils ont souhaité être reconnus et /ou au sein du champ littéraire de leur terre d’origine.

Sacré et profane, ordre social et contestation

Axe 4 sous la responsabilité du Professeur Stéphane VALTER (Université de Lyon 2) et du Professeur Nazir AYAD (Complexe d’Al-Azhar pour les Recherches Islamiques)

La notion de sacré est vaste. Elle signifie bien sûr les croyances et pratiques religieuses, mais aussi plusieurs choses – concrètes ou abstraites, liées à la nation, au pays, à la patrie, aux coutumes, aux traditions, à l’Histoire, etc. – auxquelles telle ou telle société ou structure accorde une valeur sacrée alors qu’il ne s’agit en fait que d’éléments non religieux. Sacré et profane sont donc parfois mêlés, pour les sociétés comme pour les États. En France, par exemple, beaucoup confère à Jeanne d’Arc une valeur sacrée, entre sainteté religieuse et patriotisme sacrificiel. Il s’agira de réfléchir aux dynamiques qui poussent à sacraliser ce qui ne l’est a priori pas, comme à jeter un regard profane sur ce qui relève du champ religieux, dans un complexe va-et-vient qui dépend des lieux et des époques. Outre ces phénomènes eux-mêmes (dont il faudra donner des exemples variés), tenter de cerner quels sont les processus de justification et de légitimation qui poussent à la sacralisation du profane, ou au contraire, revêt une importance majeure aux niveaux épistémologique et axiologique. Si l’on dit souvent que les sociétés occidentales sont plus profanes que les sociétés orientales, ce qui est en partie vrai mais aussi en partie faux, ceci mérite de toute façon – une fois de plus – une analyse sérieuse, dans une perspective historique – et comparatiste ! – prenant en compte tous les aspects de la vie humaine, dans la diversité et la contradiction. Pour revenir à l’exemple français (qui devra être enrichi d’autres expériences nationales), les perceptions de la laïcité, malgré le cadre légal, sont multiples et sujettes à discussion. Enfin, une autre question, complexe, est de savoir pourquoi les êtres humains et les sociétés semblent dans l’ensemble avoir plus de difficultés à considérer de manière critique le sacré que le profane.

Lieu : Université d’Al-Azhar, Le Caire.
Date : 9-11 janvier 2024.


Transport et hébergement : à la charge des participants venant de l’étranger.
Transport sur place (dans la mesure du possible, entre l’aéroport et l’hôtel, comme entre l’hôtel et le centre de conférences) et restauration (midi) : à la charge de l’Université d’Al-Azhar.

Comité scientifique :

Ahmad AL-EZABY, professeur, Dpt. D’études islamiques en anglais, directeur du Centre de traduction d’Al-Azhar ; Fouad AL-NADI, professeur (droit public et administratif), Al-Azhar ; Nazir AYAD, professeur (philosophie), secrétaire général du Complexe d’études islamiques – Al-Azhar ; Mervat BAKIR, professeure émérite (littérature française et comparée), Al-Azhar ; Didier GUÉVEL, professeur émérite (droit français privé), Université de Paris 13 ; Soheir HAFEZ, professeur émérite (littérature arabe), Al-Azhar ;
Salwa LOTFI, professeure émérite (littérature arabe), Al-Azhar ; Christian MÜLLER, directeur de recherche (droit musulman), IRHT-CNRS (Paris) ; Abdel Dayem NOSSEIR, professeur émérite, conseiller du Grand Imam d’Al-Azhar ; Denis PERNOT, professeur (littérature française contemporaine), Université de Paris 13 ; Mona SABRY, professeur adjointe, Al-Azhar ; Thomas SZENDE, professeur (linguistique appliquée, linguistique hongroise), INALCO ; Stéphane VALTER, professeur (monde arabe contemporain), Lyon 2 ;
Jim WALKER, professeur (sociolinguistique anglaise), Lyon 2.

Comité d’organisation :

Mona SABRY, Université d’Al-Azhar, monasabry2002@yahoo.fr + mona.sabry@azhar.edu.eg

Stéphane VALTER, Université de Lyon 2, s.valter@univ-lyon2.fr

Calendrier :

Envoi des résumés (environ 200 mots) avec un bref curriculum vitæ aux deux membres du comité d’organisation avant le 1er juin 2023. (Préciser l’axe dans lequel s’inscrit la contribution, comme la langue.)

Réponse du comité scientifique vers le 15 juillet 2023. Programme définitif en octobre 2023.

Les interventions pourront se faire en arabe et en français. Des contributions en anglais et en allemand sont également envisageables (et pourront être accompagnés d’une traduction simultanée vers l’arabe).

Une publication des actes est prévue en arabe et en français (sans exclure a priori les papiers rédigés en anglais et en allemand). Lien : https://cerla.univ-lyon2.fr/activites/colloques-et-journees-detude-2.Contacts : monasabry2002@yahoo.fr + mona.sabry@azhar.edu.eg, et s.valter@univ-lyon2.fr

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Appel à contribution « La poésie en Indochine. De l’Indochine française au Vietnam en guerre (1862-1975) »

Appel à contribution « La poésie en Indochine. De l’Indochine française au Vietnam en guerre (1862-1975) »

Sous la direction de Marc Kober et Thomas Vuong

L’Indochine se situe dans un entre-deux peu propice à une définition en termes d’identité nationale ou littéraire : elle apparaît d’emblée comme hybride, ou « mineure », un branchement plus qu’un « territoire » (colonie, ailleurs, lieu exotique), une relation déterritorialisée pour une ancienne charnière géopolitique. Coincée entre trois géants culturels, elle est peu présente en termes de publications, d’analyses critiques ou de traductions en France concernant le champ poétique. De nouvelles études et de nouveaux prismes nous semblent nécessaires pour analyser l’« impensé colonial » que nous faisons commencer en 1862 avec la création de la Cochinchine française jusqu’à la défaite du régime sud-vietnamien en 1975. Cette période a-t-elle vu l’émergence de « moments indochinois », comme Guillaume Bridet propose qu’il a pu exister un « moment indien » ?

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Appel à communication : 2e édition des journées doctorales « Regards critiques sur le développement » Sur le thème de la “résilience”

18-20 octobre 2023, Campus Condorcet

Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement de l’appel à communications pour la 2e édition des journées doctorales « Regards critiques sur le développement », qui se tiendront du 18 au 20 octobre 2023 sur le Campus Condorcet.

Date limite pour le dépôt des propositions : 1 avril 2023

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Appel à communications – Représentations de l’intime dans l’Europe de la première modernité : les formes, les stratégies, les enjeux et leurs transmissions

Université du Littoral Côte d’Opale 9-10 novembre 2023

Après deux colloques qui ont mis en lumière les représentations émotionnelles et spatiales de l’intime au siècle d’or (Université Sorbonne Paris Nord, 2019) puis l’intimité corporelle aux XVIe et XVIIe siècles (Université de Bourgogne Franche-Comté, octobre 2021), s’ouvre le troisième volet de la réflexion sur l’intime.

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CONGRESO INTERNACIONAL / COLLOQUE INTERNATIONAL “LA PRIMERA REPÚBLICA EN IMÁGENES, GÉNESIS, CIRCULACIÓN Y POSTERIDAD DE UNA IMAGINERÍA POLÍTICA / LA PREMIÈRE RÉPUBLIQUE EN IMAGES : GENÈSE, CIRCULATION ET POSTÉRITÉ D’UNE IMAGERIE POLITIQUE

La première république en images / La primera república en imágenes

Télécharger l’appel complet en Français et en Espagnol

Argumentaire en français (résumé)

La première république en images / La primera república en imágenes
Tomás Padró, Alegoría de la proclamación de la Primera República Española, La Flaca, 6-III-1873.

À l’occasion des 150 ans de sa proclamation, le colloque « La première République en images » entend examiner l’épisode historique qu’est la Première République espagnole à l’aune de l’iconographie politique à laquelle il a donné lieu, afin de récupérer et d’historiciser les images de/sur cette période tout en leur rendant leur identité et leur(s) significations(s). Des études monographiques ou comparées sur tous les types de pratiques plastiques mobilisées par cette iconographie (caricatures, gravures, peintures, photographies, sculptures, scénographies, etc.) pourront donc alimenter la réflexion de ce colloque, que ces pratiques aient été élaborées en Espagne ou à l’étranger, ou qu’elles aient pour support des objets de la vie quotidienne (éventails, vaisselle, boîtes d’allumettes, tabac, etc.).

Axes

  • Inventaire de l’imagerie de la Première République : personnel politique, événements et lieux représentés ; motifs, emblèmes, symboles, allégories ou scénographies mobilisées.
  • Les acteurs de cette production : artistes, entités et institutions ; canaux de diffusion.
  • Imagerie et Politique durant la Première République : imageries républicaines (unitaire, fédéraliste, etc.) ; imageries d’une autre tendance politique.
  • Diversité espagnole de l’iconographie de la Première République : à l’échelle péninsulaire ; spécificités de l’imagerie d’Outre-mer.
  • Rapports entre textes et images de la Première République : échos et interrelations ; convergences et divergences.
  • Circulation transnationale de l’imagerie de la Première République : en Europe et en Amérique.
  • Construction diachronique : ruptures et continuités avec l’imagerie du règne d’Isabelle II et du Sexenio démocratique ; postérité de cette iconographie à partir de la Restauration.

Communications

Le Colloque est co-organisé par les différentes universités des membres de l’ASCIGE : Université Sorbonne Nouvelle, École polytechnique, Université de Nantes, Université Sorbonne Paris Nord et Université Gustave Eiffel. Il aura lieu à la Sorbonne Nouvelle (Paris) du 26 au 28 octobre 2023.

Les propositions de communication (titre, résumé de 400 mots et brève biobibliographie) devront être envoyées à l’adresse électronique suivante : congresorepublicaASCIGE@polytechnique.fr. La date limite d’envoi des propositions est fixée au 15 mars 2023. Celles-ci seront examinées par le comité d’organisation et le comité scientifique ; les participants seront informés avant le 15 mai 2023 de l’acceptation de leur proposition.

Langue des communications : en espagnol de préférence, mais les communications en français et en anglais pourront également être admises.

Les communications qui rempliront les critères attendus par le comité d’organisation et le comité scientifique en termes de rigueur scientifique seront réunies dans un volume collectif.

Organisation : ASCIGE (Atelier du CREC sur le satirique, la caricature et l’illustration graphique en Espagne)

Comité d’organisation : Cécile Fourrel de Frettes, Frédéric Gracia, Eva Lafuente, Isabelle Mornat, Marie-Linda Ortega, Marie Salgues.

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Appel à communication « Patrimonios alimentarios en América latina. Enfrentar las desigualdades y los cambios globales »

Colloque à Universidad de los Andes (UniAndes), Bogotá, Colombie,

6 et 7 septembre 2023

L’appel à communications du prochain colloque international « Patrimonios alimentarios en América latina. Enfrentar las desigualdades y los cambios globales ». L’évènement se tiendra à Bogotá (Colombie), les 6 et 7 septembre prochains, à l’Université de los Andes (UniAndes).

Vous trouverez ci-dessous l’appel à communications contenant toutes les informations relatives à la soumission des propositions, attendues pour le 19 mars 2023 à l’adresse suivante : paal.2023@gmail.com

Organisateur/trice(s) et institution d’affiliation :

– Nasser REBAÏ (USPN / PLEAIDE)

– Anne-Gaël BILHAUT (IRD)

– Esther KATZ (IRD)

– Martha CARDENAS (UniAndes)

– Frédéric SPILLEMAEKER (IFEA)

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Appel à contribution – Itinéraires. LTC – 2023-3 : Représentations de la catastrophe au xxie siècle dans les arts plastiques et la littérature : quelles réponses collectives et intimes ?

Date limite d’envoi des propositions : 19 décembre 2022

Coordination

Elsa Ayache, Artiste et Maître de conférences en arts plastiques, École des arts de la Sorbonne (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UFR O4), Institut ACTE, UR 7539.

Anne Coudreuse, Maître de conférences HDR en Littérature française, UFR LLSHS, Université Sorbonne Paris Nord, Pléiade, UR 7338.

Argumentaire :

Il est courant de dater du 11 septembre 2001 le réel début du XXIe siècle perçu comme une période caractérisée par les catastrophes de tous ordres, même si le catastrophisme lui-même date de 1812, quand Georges Cuvier a proposé d’expliquer la formation de la terre par une série de cataclysmes. Théorie de l’histoire des sciences, plutôt décriée et longtemps confinée à la mythologie, le catastrophisme d’aujourd’hui propose de s’en tenir à un scénario du pire face à l’avenir. Les attentats du 11 septembre inaugurent « l’irruption du possible dans l’impossible », selon la définition de la catastrophe donnée par le philosophe de sciences Jean-Pierre Dupuy dans Pour un catastrophisme éclairé. Quand l’impossible est certain (Seuil, « La couleur des idées », 2002). « Non seulement la peur de la catastrophe à venir n’a aucun effet dissuasif ; non seulement la logique économique continue de progresser comme un rouleau compresseur ; mais aucun apprentissage n’a lieu. La catastrophe n’est pas crédible, tel est l’obstacle majeur. La peur de la catastrophe n’a aucune force dissuasive. L’heuristique de la peur n’est pas une solution toute faite, elle est le problème » (p. 143-144). Est-ce encore le cas à l’été 2022 qui a vu proliférer les incendies, les canicules, la sécheresse, les inondations, et sur lequel pèse la menace de l’explosion de la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine ? Tout se passe comme si, notamment d’un point de vue occidental, l’impossible était devenu notre quotidien et notre seul horizon. Nous pouvons d’emblée nous demander si l’art et la littérature obéissent à la même condamnation.

Le seul exemple de l’été 2022 montre que la catastrophe, planétaire, ne se donne plus à penser comme un événement unique, inédit et imprévisible. Elle se présente désormais comme un enchaînement de phénomènes en séries, elle est devenue notre actualité sans cesse renouvelée, et plus seulement notre avenir. Comme l’écrit Paul Virilio : « Devant cet état de fait d’une temporalité accélérée qui affecte les mœurs, l’art aussi bien que la politique des nations, une urgence s’impose entre toutes : celle d’exposer l’accident du Temps. Renversant de la sorte la menace de l’inopiné, la surprise devient sujet de thèse et le risque majeur sujet d’exposition dans le cadre des télécommunications instantanées. […] Ce constat d’impuissance devant le surgissement d’événements inattendus et catastrophiques nous contraint à renverser la tendance habituelle QUI NOUS EXPOSE À L’ACCIDENT, pour inaugurer une nouvelle sorte de muséologie, de muséographie : celle qui consiste maintenant à EXPOSER L’ACCIDENT, tous les accidents, du plus banal au plus tragique, des catastrophes naturelles aux sinistres industriels et scientifiques, sans éviter l’espèce trop souvent négligée de l’accident heureux, du coup de chance, du coup de foudre amoureux, voire du “coup de grâce” ! » (L’Accident originel, Galilée, 2005, p. 15-16).

Aujourd’hui, du témoignage sidéré, descriptif ou critique, des déstabilisations visuelles et signifiantes induisant doutes, remises en question voire déplacements, au développement de projets militants, alarmistes ou écoterroristes utilisant le viscéral et la peur pour éveiller les consciences et engager l’action, de quels rapports à la catastrophe témoignent les œuvres littéraires et artistiques contemporaines internationales ? Quelles intentions porte leur auteur ? Et quels impacts ont-elles sur le lecteur ou le spectateur ?

Il s’agit moins aujourd’hui pour les arts plastiques et la littérature de représenter la catastrophe que de l’incarner et d’y être, de lui apporter une figuration que de se laisser défigurer par elle, dans leurs formes, leurs pratiques et leurs définitions. Est-il encore possible d’attribuer un sens à la catastrophe par sa représentation plastique ou littéraire ?

Au-delà des genres littéraires formatés, comme les fictions éco-dystopiques ou post-apocalyptiques en plein essor, au-delà d’une instrumentalisation émotionnelle des images de catastrophe par les médias à des fins sensationnelles, idéologiques, économiques et politiques, pourrait-on voir se mettre en place une littérature ou un art catastrophés, dont la forme même serait atteinte par ce qui ne serait plus simplement un imaginaire ou une représentation de la catastrophe ? Quels types de gestes artistiques portent cette hypothèse et peuvent faire contre-point ? Quelles visions la littérature et les arts plastiques proposent-ils de la catastrophe par rapport à son traitement médiatique et à la surexposition aux images et aux mots, en temps réel ? Comment peuvent-ils à la fois fixer l’effet de sidération initial, reproductible à chaque catastrophe, et aider à le dépasser à la fois au plan intime et collectif ? Peuvent-ils aider à retourner la vulnérabilité des individus et des sociétés, en force d’action et de remédiation ? L’intime de la création artistique ou littéraire, poïétique, peut-il devenir politique, comme si « je » pouvais enfin sauver le monde, Narcisse ne se perdant plus dans sa propre image, enfermé dans son unique visage, mais se réfractant dans l’ensemble infini voué à la finitude de l’univers, humain ou non humain ?

Plusieurs questionnements et axes de réflexion se dégagent ainsi :

  • Quelles sont les expressions et re-présentations contemporaines artistiques et littéraires de la catastrophe ? À quelles positions et à quelles intentions de leurs auteurs renvoient-elles ?
  • Comment art et littérature rendent-ils compte d’une évolution de notre rapport aux catastrophes, impliquant différemment par exemple la notion de contrôle sur nos environnements urbains et naturels ? En effet, si la catastrophe naturelle n’a pas toujours été appréhendée dépendamment de nos actions, le sentiment d’impuissance ne vient-il pas aujourd’hui d’une volonté de puissance et de contrôle de tous les éléments ?
  • Du point de vue de la réception, quels sont les pouvoirs de l’art et de la littérature face à l’évidence de la catastrophe à venir ? À titre d’exemple, sur la question de la destruction du vivant, ont-ils une marge d’action possible, individuelle et/ou collective, vis-à-vis de ce paradoxe associant conscience du pire à venir et attentisme ? Comment peuvent-ils avoir un impact sur les marches politiques et économiques en cours ?
  • Plus loin, induisent-ils de nous positionner radicalement ? Ou peut-on encore penser la catastrophe dans et par la nuance ? Suffit-elle ou n’est-elle pas particulièrement nécessaire ?

Informations pratiques

Calendrier indicatif

  • 7 novembre 2022 : lancement de l’appel à contribution
  • 2 Décembre 2022 : date limite de réception des propositions
  • 9 janvier 2023 : retour du comité de coordination
  • 30 mai 2023 : date limite réception d’article V1
  • 30 juin 2023 : envoi des articles pour évaluation
  • 30 septembre 2023 : retour des évaluations
  • 30 décembre 2023 : révision des articles et envoi V2
  • Publication prévue : hiver 2024

Format de la proposition

Les propositions de contribution sous forme de résumé, accompagnées d’une notice bio-bibliographique, sont à envoyer à :

Les articles seront à remettre avant le 30 mai 2023 pour une parution du numéro à l’hiver 2024, après une évaluation de chaque contribution en double aveugle. Pour plus d’information sur la sélection et la publication des textes, consulter la page : https://journals.openedition.org/itineraires/2252.

Pour ce numéro, les auteur·trices sont invitée·s à proposer des textes de 25 000 signes minimum et 30 000 signes maximum (espaces comprises) en respectant scrupuleusement les consignes détaillées à la page suivante : https://journals.openedition.org/itineraires/2255. Les articles qui ne respecteraient pas ces normes seront retournés aux auteur·trices. avant d’être expertisés. Les contributions pourront être accompagnées d’images libres de droits et d’une résolution de 300 dpi (voir la partie « Illustrations » des consignes auteurs sur le site de la revue).

Texte complet de l’appel et informations sur le site de la revue : https://journals.openedition.org/itineraires/12113

Appel à contribution – Itinéraires. LTC – 2023-3 : Représentations de la catastrophe au xxie siècle dans les arts plastiques et la littérature : quelles réponses collectives et intimes ? Lire la suite »