Marc César, à partir de ses travaux d'historien de la Commune de Narbonne, s'est longtemps consacré à élargir sa recherche à l’ensemble des Communes révolutionnaires de 1871, en particulier dans le sud de la France. Au-delà du cas parisien, il a cherché des éléments de mise en perspective de la Commune de 1871, au cœur du XIXe siècle français et a mis l'accent sur l'intérêt de l’adoption d’un cadre de réflexion géographique et temporel élargi, et l’articulation avec des échelles plus micro ou locales. En 2011, il a co-organisé à Narbonne le colloque international Regards sur la Commune de 1871 en France. Nouvelles approches et perspectives qui a impulsé de nombreux autres travaux de chercheur.se.s alors jeunes et aujourd'hui reconnu.e.s sur le sujet, en généralisant une approche spatialement et temporellement élargie de la Commune. En codirection avec Laure Godineau, il a publié un important collectif : La Commune de 1871 : une relecture (Créaphis, 2019 ; 2e édition - augmentée d'un index - 2020), avec la participation des meilleurs spécialistes nationaux et internationaux.

Au sein d'un département d'IUT formant aux métiers du social, du socio-culturel et de l'urbain dont il a eu la responsabilité (2015-2021), il a longtemps exercé la responsabilité pédagogique d’une formation en « gestion urbaine » centrée sur l’analyse et la lecture des espaces urbains devenue le parcours "Villes et territoires durables" du BUT CS. Il coordonne aujourd'hui les principaux ateliers d'analyse territoriale et d'aménagement des 3 années du parcours, en collaboration étroite avec un réseau dense de professionnels du développement social urbain, urbanistes, écologues, géographes ou architectes. Cette expérience et sa sensibilité à l'espace et au paysage l'amènent à rejoindre les thématiques de l'axe 1 "Marges, inégalités, vulnérabilités" dans ses recherches.