arts

Colloque « Censurer les arts – Encadrer les corps »

Les 4 et 5 février prochains se tiendra à l’École nationale des chartes le colloqueCensurer les arts – Encadrer les corps” co-organisé par le Laboratoire Corps, genre, arts et l’Association Queerinal.

Vous pourrez retrouver le programme ainsi que toutes les informations à l’adresse suivante : https://ateliercga.hypotheses.org/660

Ce colloque pluridisciplinaire et transchronologique sera l’occasion de questionner les phénomènes de censure, institutionnelle ou plus officieuse, s’exerçant sur les corps dans les arts. Comment certains corps sont-ils invisibilisés ou formatés ? Quels regards identifient et pathologisent des corps pour mieux les contrôler ? Quels mécanismes de résistance et de détournement de la censure émergent dans les arts et/ou sont générés par les artistes ? Telles sont quelques-unes des différentes interrogations déployées par les intervenant·e·s afin de mieux cerner le phénomène polymorphe et les enjeux socio-politiques de la censure en France ou s’exerçant sur des œuvres françaises.

Les inscriptions sont ouvertes ! Pour cela, il suffit d’envoyer un mail à censure2021@gmail.com en précisant votre nom et vos plages de venue : 

  • Matinée du 4 février
  • et/ou Après-midi du 4 février
  • et/ou Matinée du 5 février
  • et/ou Après-midi du 5 février

Ce colloque est soutenu par l’association EFiGiES, l’École nationale des chartes, le laboratoire Pléiade, le laboratoire Cerilac et l’Université de Paris.

À noter : les places sont malheureusement limitées. Étant donné les jauges COVID et pour nous permettre de ne pas bloquer de place en fonction des demi-journées si vous ne pouvez plus venir, n’hésitez pas à nous le notifier par mail, afin de libérer une place.

Programme

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Colloque « Fabriquer les identités collectives : un chantier de l’art à l’époque contemporaine »

L’Association 19-20 a le plaisir de vous inviter au colloque « Fabriquer les identités collectives : un chantier de l’art à l’époque contemporaine », qui se tiendra les 27 et 28 mai prochains, par visioconférence.

Les intervenant·e·s se proposeront de réfléchir aux rôles de l’art dans les processus de construction et de représentation des identités collectives. Dans un contexte contemporain aux fluctuations et redéfinitions incessantes, le monde artistique s’ouvre particulièrement aux réflexions sur les liens entre art et société, entre création et construction des identités collectives, quelle que soit leur échelle. Vous pouvez retrouver le programme complet ainsi que toutes les informations sur l’évènement à cette adresse : https://1920.hypotheses.org/4664

Le colloque est ouvert à tout·e·s sur simple inscription à ce lien :

https://forms.gle/KNzBpakdk7WRWkgd6 Pour tout renseignement, vous pouvez vous adresser à association1920@gmail.com

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Le manifeste à travers les arts : devenirs d’un genre indiscipliné. Revue Itinéraires. Littérature, textes, cultures N° 2018-1. 2018

Itinéraires. Littérature, textes, cultures, no 2018-1

Sous la direction de Camille Bloomfield et Audrey Ziane

Septembre 2018, en ligne, https://journals.openedition.org/itineraires/4097

Présentation du numéro

Littérature, arts plastiques, cinéma, poésie, théâtre, architecture : tous les domaines de la création ont pour objet commun le manifeste. Texte-action protéiforme et iconoclaste, il s’inscrit à la fois dans l’histoire de sa discipline tout en bousculant ses codes, en un geste performatif d’indiscipline. Véritable « agent provocateur », remède contre la normativité qui a connu son heure de gloire à l’époque des avant-gardes, le manifeste est d’abord le texte par excellence de l’engagement de l’artiste, de l’utopie et de la révolte, questionnant sans cesse les entrelacs de l’artistique et du politique.
Ses usages contemporains, néanmoins, invitent à questionner la forme même du genre et sa subversion fondamentale : pratiqué souvent en solitaire plutôt qu’en groupe, transformé en installation, performance ou catalogue d’exposition, voire détourné à des fins publicitaires, le manifeste véhicule une imagerie de la protestation qui se fait parfois mise en scène et par là, remise en question de tout ce qu’il entendait initialement rejeter. À qui profite le manifeste ? Quels discours et engagements sert-il ? Lui est-il encore possible d’être indiscipliné ? C’est à ces questions que tente de répondre le présent numéro.

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