Apropiarse del desierto, IFEA IRD. 2014

Agricultura globalizada y dinámica socioambientales en la costa peruana

el caso de los oasis de Virú e Ica-Villacuri

de Anaïs Marshall

Depuis les années 1990, l’agriculture péruvienne est marquée par une politique de libéralisation des marchés économique et foncier, dont l’un des principaux effets est l’implantation d’entreprises agro-industrielles sur le territoire péruvien. Sur la côte désertique, cette ouverture se traduit par l’extension de périmètres irrigués et par une transformation profonde de l’espace rural. Dans quelles conditions les entreprises se sont-elles implantées et quelles types de relations instaurent-elles aujourd’hui avec l’ensemble des acteurs du milieu rural ? Quels sont les effets sociaux et environnementaux de ces implantations ? A travers cet exemple, cette thèse aborde les enjeux de l’agriculture mondialisée dans un Pérou en constantes mutations et plus largement dans un pays dit « du Sud »

El presente libro es el fruto de una tesis de doctorado defendida en la Universidad Paris1 Panthéon Sorbonne en 2009.

Desde los años 1990, la agricultura peruana se caracteriza por una política de liberalización de mercados económicos y de liberalización del mercado de tierra. Uno de los más importantes efectos es la implantación de empresas agro-industriales en el territorio nacional. Así, en el desierto costero, se observa la constante extensión de los perímetros regados en zonas de intervalles y una profunda transformación del espacio rural ¿En qué condiciones las empresas agro-industriales se han instalado? ¿Qué tipo de relaciones instauran con los otros actores del medio rural local? ¿Cuáles son los efectos sociales y ambientales de estas instalaciones? Con el caso de Virú e Ica-Villacuri, la autora evoca los desafíos que enfrenta la agricultura globalizada en un Perú en constantes mutaciones y más ampliamente en un país “del Sur”.

Présentation vidéo

Sobre la autora

Investigadora del Centro de de Investigación de Espacios, Sociedades y Cultura de la Universidad de París 13 Nord. Doctora en Geografía por la misma universidad. Sus temas de investigación son la agricultura globalizada, las transformaciones del espacio por dinámicas socioambientales y el medio socioecológico costero peruano. Más sobre Anaïs Marshal.

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Bérénice II d’Égypte, une reine dans les étoiles, Paris, Ellipses. 2014

de Jean-Yves Carrez-Maratray

Bérénice II (environ 265-221 av J.-C.) fut l’épouse de Ptolémée Evergète, le troisième des rois Lagides, ces souverains macédoniens qui régnèrent sur l’Égypte jusqu’en 30 av. J.-C., date de la mort de Cléopâtre VII. Moins célèbre que cette dernière, Bérénice n’en mérite pas moins d’être connue. Sa postérité repose avant tout sur le « sacrifice de la boucle », cette mèche de cheveux qu’elle promit d’offrir à Arsinoé Philadelphe, la reine divinisée qui l’avait précédée sur le trône, si Ptolémée revenait vivant de la guerre. Cette femme d’exception, épouse et amante modèle, survit encore aujourd’hui sous la forme de la boucle de Bérénice, une constellation située entre celles de la Grande Ourse, du Lion et de la Vierge.

Références

288 pages
ISBN : 9782340002227

À propos de l’auteur

Jean-Yves Carrez-Maratray est professeur d’histoire et d’archéologie grecques à l’université Paris 13 Sorbonne Paris Cité. Agrégé de lettres classiques et membre du laboratoire Pléiade./p>

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Histoire des médecins. Artisans et artistes de la santé de l’Antiquité à nos jours, Paris, Perrin. 2015

de Stanis Perez

Étrangement, une profession aussi célèbre et prestigieuse que celle de médecin n’a que rarement fait l’objet d’une synthèse historique allant de l’Antiquité à nos jours. Stanis Perez, l’un des plus grands spécialistes du sujet, retrace ici les principales étapes de l’évolution de l’art de soigner, sinon de guérir, en s’intéressant à ceux qui en ont la mission et qui en ont fait le serment.

Depuis Hippocrate, le médecin est tantôt loué, tantôt décrié pour son combat victorieux contre la maladie, mais parfois perdu contre la mort. À la fois artisan et artiste de la santé, il s’est métamorphosé avec le christianisme et l’avènement, au Moyen Âge, d’un savoir essentiellement livresque. Qu’il soit alchimiste, bonimenteur ou universitaire, le praticien de l’époque moderne profite des cours princières pour s’imposer peu avant l’émergence révolutionnaire de la clinique. Au XIXe siècle, c’est un réformateur qui consolide son rayonnement social et entend jouer un rôle croissant dans la vie de la cité… ou dans les campagnes reculées. Les lourdes épreuves du XXe siècle, la faillite de l’État providence et la crise contemporaine de la profession, enfin, ont soulevé des débats qui, pour la plupart, sont toujours d’actualité.

À la fois culturelle, politique et sociale, cette magistrale Histoire des médecins permet de mieux connaître une profession millénaire dont l’importance se rappelle à nous quotidiennement.

Sur le site de l’éditeur

À propos de lauteur

Stanis Perez, professeur agrégé et docteur en histoire de l’EHESS, est coordonnateur de recherche à la Maison des sciences de l’homme de Paris-Nord. Membre de la Société internationale d’histoire de la médecine, il enseigne l’histoire de la santé à l’université de Paris 13-Villetaneuse. Il est notamment l’auteur de La Santé de Louis XIV, une biohistoire du Roi-Soleil, parue chez Perrin en 2010, et d’une quarantaine de publications et d’articles consacrés à l’histoire du corps à l’époque moderne.

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Itinéraires. Littérature, textes, cultures passe en ligne (revues.org)

Grâce au soutien de Pléiade (EA 7338) et de l’UFR LLSHS (Université Paris 13), nous avons le plaisir de vous annoncer la mise en ligne de la revue Itinéraires. Littérature, textes, cultures sur Revues.org :
http://itineraires.revues.org

Le nouveau site est inauguré avec un numéro consacré aux Textualités numériques (2014-1/2015) et coordonné par Marie-Anne Paveau.
Il rassemble des études internationales consacrées aux écritures numériques (littéraires, féministes, autobiographiques) et à la littératie numérique (espaces du quotidien, territoires urbains) mais aussi aux textes numériqués (technolangage, discours de gangs africains-américains, pornographie en ligne).

La revue

La revue, créée en 1982, est historiquement tournée vers l’espace francophone et les contacts de culture. En 2008, elle évolue pour mieux refléter les travaux du Centre d’études des nouveaux espaces littéraires et devient Itinéraires LTC. Aujourd’hui intégrée au laboratoire pluridisciplinaire Pléiade, elle maintient une ligne éditoriale en études littéraires francophones et postcoloniales, analyse des discours, innovations théoriques et pluridisciplinaires, études comparées et transculturelles avec pour point d’ancrage la littérature et les textes. Elle accueille avec intérêt les études portant sur textes, cultures et théories à la marge ou émergentes.

Les numéros depuis 2008 sont intégralement disponibles en ligne. La périodicité est de trois numéros par an. La revue accueille des articles en français et en anglais. Les articles et présentations de dossiers sont évalués par le comité de rédaction ad hoc puis envoyés à un comité de lecture composé pour moitié de membres permanents et pour moitié de spécialistes invités.

Toute proposition de dossier ou d’article varia peut être envoyée à l’adresse suivante : itineraires@openedition.org

Dans le cadre d’un projet quadriennal sur le livre et ses avatars, le comité examinera avec intérêt tout dossier ou varia portant sur l’histoire des livres à la marge, dans la tradition orale ou la constitution culturelle d’une littérature du livre.

Bonne navigation et bonne lecture !

Direction

Christèle Couleau et Magali Nachtergael

Secrétariat de rédaction

François-Xavier Mas

Contact

Itinéraires. LTC
Pléiade (EA 7338) – Université Paris 13
99, avenue Jean-Baptiste Clément
93430 Villetaneuse, France

Suivez-nous aussi sur Twitter / @Itineraires_LTC

Numéros à venir

  • Tisseurs (transtextualisations et interculturalités), par Laïla Ghermani, Céline Murillo, Agathe Torti dir., 2014-2
  • Polar européen / European Crime Fiction, par Véronique Desnain dir., 2014-3

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An Introduction to Anglophone Theatre. “Univers Anglophone / Didact Anglais”, PUR. 2015

Antonia RIGAUD et Françoise PALLEAU-PAPIN (dir.)

Spanning four centuries, An Introduction to Anglophone Theatre brings together key notions and texts to accompany students in their exploration of both theatre and Anglophone culture. The book considers this theatrical tradition from the perspectives of the text, the stage and the audience in order to bring out the total experience of theatre. Through in-depth studies, close-ups and a glossary of key terms, the book is a guide to plays of historical importance, to the cultural forces that have shaped theatre and to the changes the stage has undergone.

Voir la publication sur le site des PUR

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Ngapartji, Ngapartji. In turn, in turn: Ego-histoire, Europe and Indigenous Australia, ANU Press. 2014

V. Castejon, A. Cole, O. Haag and K. Hughes (Ed.)

In this innovative collection, Indigenous and non-Indigenous scholars from Australia and Europe reflect on how their life histories have impacted on their research in Indigenous Australian Studies. Drawing on Pierre Nora’s concept of ego-histoire as an analytical tool to ask historians to apply their methods to themselves, contributors lay open their paths, personal commitments and passion involved in their research. Why are we researching in Indigenous Studies, what has driven our motivations? How have our biographical experiences influenced our research? And how has our research influenced us in our political and individual understanding as scholars and human beings? This collection tries to answer many of these complex questions, seeing them not as merely personal issues but highly relevant to the practice of Indigenous Studies.

I think this rich collection will become a landmark text and a favourite within Australian scholarship. I am keen to see it published so that I can recommend it to others

  • Professor Emerita Margaret Allen, Gender Studies and Social Analysis, University of Adelaide
    The idea was to explain the link between the history you have made and the history that has made you
  • Pierre Nora

About the Editors

Vanessa Castejon is an Associate Professor in the Centre de Recherches Interculturelles sur les Domaines Anglophones et Francophones, Pleiade, Universite Paris 13.

Anna Cole teaches Postcolonial Literature and New English Voices at Brighton University.

Oliver Haag is Senior Research Fellow at the Austrian Centre for Transcultural Studies and Teaching Fellow in European Studies at the University of Edinburgh.

Karen Hughes is a Senior Lecturer in Indigenous Studies at Swinburne University of Technology, Melbourne and an affiliate of the Swinburne Institute for Social Research.

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Histoire de l’Art d’un nouveau genre, Max Milo. 2014

de Anne Larue

avec la participation de Magali Nachtergael

L’art a-t-il un genre ?

Aujourd’hui encore le discours de l’histoire de l’art s’écrit essentiellement au masculin. On dirait que les femmes n’ont jamais pris part à ce processus, que l’art exige encore et toujours une performance liée à l’idée de masculinité. Adoptant le point de vue des femmes et s’appuyant sur des recherches en histoire de l’art, ce livre réévalue leur place et leur rôle dans la fabrique des arts. Il offre une large fresque (de – 42000 à l’époque contemporaine) où femmes et hommes dialoguent ensemble pour reconstruire notre mémoire culturelle d’une manière plus égalitaire, équilibrée et donc plus solide, tout en tenant compte des tensions de genre qui s’impriment dans le discours. Il offre également une riche iconographie, dont certaines œuvres que vous n’avez encore jamais vues de votre vie !

Revue de presse

“Et si c’était les femmes préhistoriques qui avaient peint les cavernes”, Europe 1 social club Frédéric Taddei, 25 novembre 2014, entretien avec Magali Nachtergael

À propos des auteurs

Anne Larue est professeure d’art et littérature à l’université Paris 13. Elle a écrit Fiction, féminisme et post-modernité (Classiques Garnier, 2010), un roman de SF, La Vestale du Calix (L’Atalante, 2011), Dis, papa, c’était quoi le patriarcat ? (Ixe, 2013).

Magali Nachtergael est maître de conférences en littérature et arts à l’Université Paris 13. Elle a auparavant enseigné l’histoire de l’art à l’université de Bordeaux (2005-2008) et est l’auteur de Mythologies individuelles, récit de soi et photographie au XXe siècle (Rodopi, 2012).

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Ethos numériques Itinéraires, Littératures, Textes, Cultures
Propositions de contribution à renvoyer avant le 1er juillet 2014
Articles à rendre avant le 1er décembre 2014

La revue Itinéraires. Littératures, textes, cultures se propose de réaliser un numéro consacré aux ethos numériques, dont la parution est prévue en juin 2015.

Les propositions de contribution (1500 signes) sont à renvoyer avant le 1er juillet 2014.

Les articles (30 000 signes) seront à rendre fin décembre 2014.

 

Présentation du projet

Sites, blogs, tweets, pages de réseaux sociaux professionnels ou personnels, plateformes spécialisées dans le partage de photographies ou de vidéos sont autant d’espaces médiatiques où sont façonnées et s’exposent nos identités. Offertes au tout-venant ou réservées à des happy-fews (un groupe, un réseau, des followers), publiées dans un élan de sincérité débridée ou gardées sous contrôle, habilement consolidées ou subtilement décentrées, celles-ci ne sauraient sortir inchangées de ce bain kaléidoscopique.

La notion d’ethos nous semble à même d’articuler les différents aspects de cette présentation de soi, et d’explorer les spécificités de son inscription numérique. En effet, même si l’image de soi n’a pas attendu internet pour s’affirmer comme un carrefour obligé entre pratique discursive, désir d’influence et représentations sociales, la médiation numérique, parce qu’elle constitue un environnement polymorphe, lui offre de nouvelles ressources lorsqu’il s’agit de se réinventer – multiplication des espaces et modes de présentation, élargissement de l’auditoire, généralisation du polylogue, évolution en temps réel, nécessité de publier pour exister, multimédialité des supports, effets d’autorité et de mise en réseau, etc.

Dans cet environnement communicationnel complexe, la notion d’ethos permet de dégager plusieurs pistes qu’il nous semblerait fructueux de suivre.

Tout d’abord, dans la lignée de la rhétorique aristotélicienne, qui fait de l’ethos une image de l’orateur suffisamment digne de confiance pour renforcer sa crédibilité discursive, il serait possible d’étudier les projets qui visent à montrer ou à créer une telle image dans des environnements numériques divers. Le souci d’accroître sa visibilité professionnelle, la capacité à endosser un rôle de prescripteur, la volonté de tenir un discours engagé ou le désir de popularité se caractérisent par la condensation des données identitaires en un ethos efficient. Selon les situations de communication étudiées, la triade aristotélicienne (prudence, sincérité, bienveillance) risque certes d’être quelque peu malmenée, mais c’est sans doute la condition d’une réflexion sur l’évolution de nos critères d’adhésion.

Un même souci de se confronter aux spécificités de la communication en ligne pourrait passer par une attention portée aux dispositifs, technologiques et communicationnels, qui nous incitent – parfois sous forme d’injonctions inscrites dans les outils –  à nous construire un ethos, au risque de le formater ou de le déformer : profils, pseudos, blogroll, commentaires, demandes d’avis et de recommandation, compteurs de visites, d’amis ou de followers, mesure d’influence, top ten de statuts, etc. semblent conditionner à des degrés divers l’adoption de postures, voire de rôles types qui restent à définir (censeur, prescripteur, lanceur d’alerte, observateur narquois, etc.), dont la scénographie familière accompagne nos déambulations sur le net.

L’environnement numérique produit ainsi des ethos sous influence, dont la recomposition au fil des circonstances signale la malléabilité. Commentaires et polylogues mettent en évidence le caractère extrêmement pointilliste et instable de ces négociations identitaires, qu’elles s’effectuent sur le mode de la collaboration ou de la confrontation. Ces situations montrent à quel point l’ethos numérique relève d’un travail de co-construction. Et ce, d’autant plus que ces débats prennent sens sur fond d’imaginaire collectif (normes, attentes, stéréotypes, antiethos), replaçant l’émergence d’identités individuelles dans le maillage serré des représentations collectives.

Dans ces conditions, il n’est pas rare que l’ethos prenne ses distances avec le moi véritable : avatars et pseudos, postures théâtralisées, feintes et dérobades dessinent tout un espace tendu entre la manipulation et le jeu. La création littéraire se plaît à ces entre-deux. Et lors même que l’intéressé plutôt vise à se tendre un miroir où mieux se reconnaître, la disponibilité généralisée de journaux en ligne, de blogs, de profils plus ou moins élaborés, hante et modèle sa propre introspection, l’amenant à se situer par rapport à cette production, qu’il s’agisse de s’y fondre, de s’y faire reconnaître ou de s’en distinguer, posant en d’autres termes la question lancinante de la sincérité.

Le régime numérique favorise, en ce qu’il fait écran autant qu’il relie, une projection de soi propice aux modalisations et aux modélisations de l’identité. Son rapport aux traces, à la mémoire, ainsi que l’accessibilité immédiate des données qu’il permet renforce en outre la part prédiscursive de l’ethos. Loin de se construire uniquement dans l’instantanéité de l’échange numérique, l’ethos s’inscrit dans le temps plus long de l’e-reputation. Particuliers, entreprises, marques et institutions fonctionnent à ce titre selon des principes communs. Compter ses visites, ses followers, se faire remarquer en divers points de la toile, construire son réseau, agir sur une communauté de “contacts”, d’ “amis”, de lecteurs, formuler des recommandations, mesurer son pouvoir d’influence, sont autant de manières de renforcer et de cristalliser un ethos que le flux du web tend à disperser. Cette éventualité d’une stabilité, d’une durée dans l’univers mouvant du net apparaît d’ailleurs comme une condition pour réinstaurer, au royaume du peer to peer, une hiérarchisation, une axiologie sans laquelle il n’est plus d’influence possible, et dont l’ethos apparaît comme le principal point d’ancrage.

 

Quelques pistes :

1. Ethos et identité (sincérité, transparence, masque, rôle, présentation de soi)

2. Théâtralité, postures, scénographies, corporalité

3. Réception, négociation, réfutation de l’ethos perçu

4. Dimension axiologique de l’ethos – autorité, prescription, morale

5. Ethos et création littéraire, artistique (fiction, narration, représentation)

6. Ethos local/global (avatars, stratégies, multimedialité, e-réputation)

7. Ethos collectifs (collaboratifs, institutionnels, marketing)

8. Ethos (pré)contraints (dispositifs techniques, cadre communicationnel, genres, pression sociale)

9. Accidents de l’ethos (malentendu, harcèlement, détournement)

10. Usages de l’ethos (visées, modalités d’action, instrumentalisation)

11. Typologie des ethos

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Revue du Philanthrope, n° 5. Écrire sur l’esclavage, PURH. 2014

sous la direction de Claire Parfait et Marie-Jeanne Rossignol

Avec le « récit d’esclave », le cinquième numéro de la Revue du Philanthrope aborde un sujet qui, presque exclusivement étudié aux États-Unis jusqu’à une période récente, mobilise aujourd’hui fortement tous les chercheurs qui sont désireux d’investir les études sur l’esclavage dans le monde atlantique. Trois parties composent ce volume. Après avoir mis en perspective le corpus de sources sur lequel s’appuient les recherches sur le « récit d’esclave » et montré leur évolution, des études de cas choisies parmi les textes les plus célèbres produits aux États-Unis (les récits de Sojourner Truth, de Salomon Northup et des époux Crafts) mettent en évidence les acquis épistémologique et méthodologique liés aux investigations dans ce champ de recherche novateur. La dernière partie du numéro s’achève par une incursion dans les espaces coloniaux anglophone, hispanophone et lusophone qui furent marqués par l’importance du fait esclavagiste au XIXe siècle.

Références

201 p.
ISBN : 979-10-240-0181-4
ISSN : 2272-8147
Commandes : en librairies par FMSH-CID diffusion, lcdpu.fr, purh.univ-rouen.fr
Renseignements : 02 35 14 65 31 ou purh@univ-rouen.fr

Ont contribué à ce volume

Lucia BERGAMASCO
Laurence COSSU-BEAUMONT
Sandrine FERRÉ-RODE
Rahma JERAD
Jean-Pierre LE GLAUNEC
Françoise PALLEAU-PAPIN
Claire PARFAIT
Aderivaldo RAMOS DE SANTANA
Claudine RAYNAUD
Matthieu RENAULT
Marie-Jeanne ROSSIGNOL
Michaël ROY
Ada SAVIN

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