pouvoir

Séminaire de l’axe 3 de Pléiade, « Politique, individu, société » 

Thème de la séance :  « Pouvoir et  genre au Moyen Âge »

Intervenants :

Didier Lett, Pr d’Histoire médiévale, Université Paris Cité, laboratoire ICT, axe “Genre et diversité : « Les régimes de genre »
Murielle Gaude-Ferragu, maîtresse de conférences HDR d’Histoire médiévale, USPN, Pléiade, axe 3 : « Le double corps de la reine : femmes et pouvoir (XIIIe-XVe siècles) »

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Le trésor des rois. Sacré et royauté (des rois maudits aux princes de la Renaissance)

Le trésor des rois. Sacré et royauté (des rois maudits aux princes de la Renaissance), Murielle Gaude-Ferragu Édition : Perrin

Présentation

« L’aiguille creuse »…. C’est le lieu emblématique au sein duquel Arsène Lupin cache son butin et où se trouve le Trésor des rois de France. Au-delà de la fiction, ce fameux « Trésor royal » s’est constitué progressivement, participant de la construction de l’État monarchique. Amoncellement d’objets d’or, d’argent doré, ornés de pierres précieuses et de perles, il offre une assise à la majesté du Prince. Il l’entoure aussi d’une aura sacrée : une partie du trésor est constituée de reliques, ces fragments de corps saints que le souverain accumule au sein de son palais, au premier desquelles figurent les reliques de la Passion du Christ, conservées dans la Sainte-Chapelle de Paris.

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Dernières publications

Jacques Ier Stuart

Jacques Ier Stuart Couverture Éditeur : Ellipses, 2024 Coordinatrice : Sabrina Juillet Garzón Dernières publications Voir toutes les publications

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Journée d’étude “Pouvoir et émotions : sensibilités, représentations et gouvernance dans l’Europe moderne (France, Espagne)”, 15 novembre 2019

Appel pour une journée d’étude qui aura lieue le 15 novembre 2019 à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée

Depuis le courant de l’histoire des mentalités, dans la tradition de l’école des Annales, de nouvelles perspectives historiographiques se sont ouvertes autour de la question des émotions. Cette thématique rassemble des chercheurs s’intéressant à la place occupée par la dimension affective dans la vie des sociétés mais également dans les rapports de pouvoir et la production/reproduction des inégalités. Sur le plan de l’histoire politique, l’émotion joue un rôle effectivement majeur en tant que réaction, stimulus ou lien entre les individus et les groupes sociaux. Des « communautés d’émotion » décrites, ici ou là, par les historiens font leur apparition lorsqu’un dirigeant, une élite ou une institution provoque, encadre ou, au contraire, censure une réaction collective qui, au-delà de toute orientation idéologique, identitaire ou genrée, prend la forme d’une réponse émotionnelle jamais neutre (plaintes, émeutes, pamphlets, chansons, violences, etc.).

Dans le contexte de l’époque moderne, la gestion de l’émotion concerne autant les dirigeants (traditionnellement, l’impassibilité affichée par les monarques tranche avec l’hybris des tyrans) que ceux qui y sont soumis et qui doivent, souvent sur commande, se réjouir (couronnement, victoire militaire ou mariage) ou se lamenter (défaite, complot, assassinat, décès, etc.). La société du spectacle, venue de la Cour, valorise-t-elle forcément toutes les émotions ou n’opère-t-elle pas un tri entre ce qui peut s’exprimer et se montrer et ce qu’il convient de dissimuler, d’intérioriser ? L’histoire sensible des monarchies françaises et espagnoles d’Ancien Régime recouvre un vaste panel d’émotions (celles des puissants, celles de leurs obligés) qui, parfois, atteignirent leur paroxysme à l’occasion de crises majeures. Ainsi, en marge d’une histoire politique du corps et de ses représentations, la prise en compte des affects permet une relecture constructive de l’histoire longue des rapports de domination dans les sociétés occidentales. Enfin, notons que les relations géopolitiques et les échanges culturels franco-hispaniques ont souvent donné lieu à des comparaisons entre deux royaumes longtemps ennemis. Sur le plan des références majeures et des concepts-clé du discours politique, les legs de l’Antiquité et les mutations de la Renaissance ont souvent rapproché ces deux Etats malgré des tensions et des conflits de part et d’autre des Pyrénées. Sur le plan de l’histoire des émotions, les discours « identitaires » français et espagnols, savamment instrumentalisés en période de conflit, reflètent une lecture « psychologique » figeant deux « Etats », voire deux « nations », et ramenant des populations très diverses à des stéréotypes affectifs dont témoignent les arts, les sciences et les lettres.

Cette journée d’étude transpériodique et interdisciplinaire (histoire, civilisation hispanique, histoire des arts, sciences politiques, etc.) entend interroger les rapports de pouvoir et de domination (sur le plan politique, économique psychologique ou symbolique) s’inscrivant dans une dimension sensible et s’exprimant par des émotions (adhésion, résistance, joie, tristesse, amour, haine, etc.) individuelles et/ou collectives qui peuvent aussi bien renforcer les structures de décision que les fragiliser en cas de contestation radicale. La représentation (ou la non-représentation) des émotions du pouvoir comme la manipulation des émotions à des fins de pouvoir, la circulation des émotions entre le pouvoir (roi, seigneur, ministre, valido, etc.) et le.s public.s dans une interaction non dépourvue d’ambiguïté, sinon de manipulation, sont les champs que cette journée d’études internationale entend explorer, dans le contexte franco-hispanique. Le domaine d’étude visé est l’époque moderne sans pour autant s’interdire d’explorer des repères plus anciens, dotés d’une valeur exemplaire ou fondatrice.

Envoi des propositions (titre provisoire, résumé de 10 lignes maximum, brève bio-bibliographie rappelant les titres et travaux) jusqu’au 13 mai 2019 à :

  • Stanis PEREZ, MSH Paris Nord, Pleiade : stanis.perez@mshparisnord.fr
  • Sarah Pech-Pelletier, Université Paris 13, Pleiade : sarah.pelletier@univ-paris13.fr
  • Christine OROBITG, Aix Marseille Université, TELEMME : christine.orobitg@gmail.com

Document

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FAMILLE ET POUVOIR POLITIQUE EN AFRIQUE

L’organisation tous les deux ans des REAF (Rencontres des Études africaines en France) permet de renforcer la mise en réseau des chercheurs et chercheuses travaillant sur les Afriques et leurs diasporas, dans différentes disciplines relevant des sciences humaines et sociales, de la littérature et de la philosophie, des sciences de l’environnement, des sciences économiques, etc. Elles s’adressent tout autant aux doctorant·e·s qu’aux jeunes (et moins jeunes) chercheur·e·s.

La 7ème édition 2022, qui se déroulera pour la première fois à Toulouse (28 juin au 1er juillet 2022), sera l’occasion de réunir ces spécialistes autour d’une thématique transversale (« Circulations dans les Afriques, Afriques en circulation ») et d’ateliers hors thématique.

Le présent atelier (Famille et pouvoir politique en Afrique) fait partie de cette rencontre. Les propositions sont reçues jusqu’au 18 mars 2022.

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Séminaire “La transmission du pouvoir politique en Afrique post-coloniale. État de la question”

Pour la première séance du séminaire de l’axe 3 du laboratoire Pléiade nous écouterons une conférence de Jean-Philippe Gunn , historien, lauréat du programme PAUSE (Collège de France) et membre du laboratoire Pléiade (axe 3).

Discutant :  Frédéric Alexandre, géographe, membre du laboratoire Pléiade (axe 1).

Lien ZOOM

ID de réunion : 957 3050 0254
Code secret : wg64ya

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