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2024-1 | 2025 Représentations de la catastrophe au XXIe siècle dans les arts plastiques et la littérature : quelles réponses collectives et intimes ?

2024-1 | 2025
Représentations de la catastrophe au XXIe siècle dans les arts plastiques et la littérature : quelles réponses collectives et intimes ?

Coordinatrices : Elsa Ayache et Anne Coudreuse

Contributeur·trice·s : Ysé Sorel Guérin, Jeanne Devautour Choi, Richard Bégin, Marion Laval-Jeantet, Kenza Jernite, Olivier Long, Frédérique Toudoire-Surlapierre, Simon Bréan, Guillaume Bridet, Pascale Weber, Jovensel Ngamaleu, Abdoulaye Diouf

Lorsque des arts de la représentation (littérature, arts plastiques étendus aux arts de la scène, sonores et cinématographiques) s’intéressent en 2025 à la catastrophe, de quoi traitent-ils exactement ? Quels fils rouges traversent et rassemblent les œuvres ? Que disent les analyses qui les accompagnent et les positionnements qu’elles sous-tendent ? Si l’examen de la notion de catastrophe n’est pas nouveau, le xxie siècle a ouvert une ère marquée par une succession accélérée de crises écologiques, sanitaires, économiques ou politiques, locales et globales. Face à ces événements traumatiques, différentes modalités de réponses s’offrent à nous. Ce numéro interdisciplinaire propose d’en relever les points saillants selon une approche toujours sensible et nuancée. Ainsi, les questions de changements d’échelle, du rôle de la perception mais aussi du travail des médiums de l’art, de la force des images et des récits créés sont particulièrement observés. Transfigurations et prospections opèrent, nous permettant une traversée consciente et sensible des événements comme une compréhension enrichie du phénomène catastrophique. D’autres horizons culturels et méthodes de recherche se dessinent. Ils montrent enfin comment les réponses collectives et les expériences intimes demeurent plus que jamais entrelacées et interdépendantes.

Sommaire :

Elsa Ayache et Anne Coudreuse

Représentations de la catastrophe au xxie siècle dans les arts plastiques et la littérature : quelles réponses collectives et intimes ?. Introduction au numéro

ENJEUX DES POSITIONNEMENTS FACE A LA CATASTROPHE

Ysé Sorel Guérin

Les artistes et l’Anthropocène

Jeanne Devautour Choi

Défaire l’héritage d’une métonymie catastrophiste : vers une réappropriation littéraire de la représentation d’Haïti à l’occasion du séisme de janvier 2010

PERCEPTIONS ET MEDIUMS ARTISTIQUES DE LA CATASTROPHE

Richard Bégin

L’expérience sonore du désastre

Marion Laval-Jeantet

La lumière noire, une expression catastrophique

Kenza Jernite

Dramaturgies de la catastrophe : apocalypses, déluges et fins du monde sur les scènes contemporaines européennes

FORCE DES IMAGES ET DES RECITS : VERS QUELS TRANSFIGURATIONS ET RENOUVELLEMENTS CULTURELS ?

Olivier Long

Chimères de Daniel Richter (Danser la catastrophe)

Frédérique Toudoire-Surlapierre

Du bon usage scandinave du film-catastrophe

FICTIONS PROSPECTIVES ET RENOUVELLEMENT DES METHODES DE RECHERCHE

Simon Bréan et Guillaume Bridet

Voix narratives, voies politiques : du chaos imminent à des lendemains possibles ?

Pascale Weber

Imaginer la catastrophe

VARIA

Jovensel Ngamaleu

« Témoigner des périls de notre civilisation » : entretien avec Liliana Cora Foşalău

Abdoulaye Diouf

Écriture transpersonnelle et mise en question de l’intime dans Souvenirs pieux (1974) et Archives du Nord (1977) de Marguerite Yourcenar : perspective intermédiale

Lien vers le site de l’éditeur : https://journals.openedition.org/itineraires/16674

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2023-2 | 2025 « Pratiques situées »

2023-2 | 2025
Pratiques Situées

Critique en action des modes de production du savoir universitaire

Coordinateur·trices : Kamila Bouchemal, Akila Kizzi, Lily Robert-Foley et Heta Rundgren

Contributeur·trice·s : Michelle Franco Redondo, Marina Ledrein, Yoshiko Suto, Virginie Foloppe, Laure Bréaud, Jamie Herd, Miriam Sbih, Marie Kondrat, Marta Sábado Novau, Antonino Sorci, Savannah Kocevar

L’appel aux « pratiques situées » est né d’un travail collaboratif autour des Lectures féministes (feministreadings.org), des rencontres où nous avons envisagé d’autres façons de concevoir le savoir universitaire et d’être ensemble dans les contextes universitaires. Outre les moments de joie et de solidarité, ces rencontres ont servi d’exutoire aux sentiments de colère et de frustration face aux conditions de travail de celleux qui sont précarisé·es par les institutions et les pratiques universitaires et face à la reproduction des rapports de pouvoirs, de race et de genre, notamment. Mais plus le travail collectif avançait, plus nous sommes devenu·es conscient·es d’une contradiction centrale dans nos positionnements : les discours, les structures, les dispositifs de citationnalité et de légitimisation exigés par les pratiques académiques nous conduisent souvent à reproduire, malgré nous, les processus mêmes contre lesquelles nous luttons. Car les rapports de pouvoir s’inscrivent non seulement dans le choix des « objets » de recherche ou dans les théories adoptées et développées pour les « traiter », mais aussi dans la façon dont nous menons nos manifestations, nos enseignements et nos écrits : ils se cachent dans le tissu, les fils conducteurs de nos lectures, nos écritures. Comment alors faire de la recherche autrement, même dans un article de recherche ? Les textes de ce numéro répondent à cette question et la développent de manières plurielles, en ouvrant un petit espace-temps, un petit ailleurs, où nous avons cherché à faire autrement.

Sommaire :

Kamila Bouchemal, Akila Kizzi, Lily Robert-Foley et Heta Rundgren

Introduction au numéro

« Pratiques Situées : Critique en action des modes de production du savoir universitaire »

Michelle Franco Redondo

« Une pratique située : étudiante et travailleuse domestique »

Marina Ledrein

Écrire les gestes collectifs : les journaux du P. O. S.

Yoshiko Suto

« Derrière le miroir, un dossier d’Ebisu sur le cinéma japonais »

Virginie Foloppe

« De l’importance des luttes pour la pédagogie universitaire »

Laure Bréaud

Du corps ébrieux

Jamie Herd

« Être comme des arbres, être comme des zombies »

Miriam Sbih

« Espaces liminaux alternatifs et potentialités décoloniales : plaidoyer pour une lecture spéculative »

Marie Kondrat

« Le tokenism, ou les écueils de la visibilité »

VARIA

Marta Sábado Novau

Anecdote, pensée et autothéorie chez Barbara Cassin et Maggie Nelson

Antonino Sorci

Mimèsis narrative et lutte pour la reconnaissance

Savannah Kocevar

Lecture ethnocritique de la plaine indochinoise durassienne : représentations symboliques d’un espace-temps de la marge

Lien vers le site de l’éditeur : https://journals.openedition.org/itineraires/15279

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Les pionnières de l’hispanisme: parcours collectifs et individuels

Les pionnières de l’hispanisme
Parcours collectifs et individuels

HispanismeS, 24 | 2024, mis en ligne le 1er décembre 2024,
https://journals.openedition.org/hispanismes/20347.

Présentation

Sous la direction de Cécile Fourrel de Frettes et Ivanne Galant

Cette publication est issue du colloque coorganisé les 6 et 7 octobre 2022, par l’Unité de Recherche Pléiade de l’Université Sorbonne Paris Nord et le Centre de Recherche sur l’Espagne Contemporaine (CREC) de la Sorbonne Nouvelle. Les différentes contributions s’attachent à mettre en lumière l’activité de pionnières de l’hispanisme — françaises mais aussi nord-américaines, hispano-américaines ou espagnoles — et à interroger leur influence sur les générations de femmes qui leur ont succédé. Cette réflexion diachronique se double d’une étude synchronique centrée sur le degré d’intégration ou de marginalisation des premières hispanistes dans les réseaux de la discipline au niveau national ou dans des réseaux transnationaux, à l’université mais aussi dans le monde des lettres, des arts ou de la conservation muséale. Ainsi, ce dossier se penche sur la singularité des carrières féminines, par rapport aux itinéraires empruntés par les hommes. Les femmes étaient-elles mieux acceptées dans certaines sphères telles que l’enseignement, la traduction, les métiers de bibliothécaire ou d’archiviste ? Pouvaient-elles aspirer à la même reconnaissance que leurs homologues masculins ?

À lire ici : https://journals.openedition.org/hispanismes/20347

Sommaire

Cécile Fourrel de Frettes et Ivanne Galant
La place des femmes dans l’hispanisme international : le rôle des pionnières [Texte intégral]

1. Universitaires : la difficile conquête d’une place aux côtés des hommes

2. Hispanistes et femmes de lettres : l’entrée en littérature par la traduction

3. Médiatrices culturelles : éditer, diffuser, conserver

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