Publications

Inequalities in the UK: New Discourses, Evolutions and Actions, Emerald Publishing. 2017

Coordonné par David Fée et Anémone Kober-Smith

This book addresses the question of the extent of and responses to inequalities in the UK in 2017 in the wake of the 2008 Great Recession. Inequality is the issue that won’t go away, a real world issue affecting all facets of society with political and economic developments such as austerity measures, Brexit and changes in political leadership impacting the inequality landscape.

Six of the chapters examine the extent of economic inequalities and poverty using quantitative and qualitative methods that help map regional differences, compare the UK with the rest of the EU and go beyond the traditional measures and concepts. Seven chapters explore how inequalities have evolved since 2008 and have been tackled by policy makers in five policy areas (health, housing, education, gender and immigration) taking into account the new legislative framework and in one party (labour). Finally, six others address the issue of the governance of inequality by looking at how inequality features in the political agenda of the devolved assemblies in Northern Ireland, Scotland, Wales as well as at a local level in Ipswich and London.

Based on recent surveys and current academic thinking, this book provides an up-to-date account of the extent and distribution of inequalities in the UK, of the evolving ways in which inequalities are measured and addressed as well as the changing perception of inequalities by the general public and policy-makers.

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Civil War and Narrative: Testimony, Historiography, Memory – Basingstoke, Palgrave Macmillan. 2017

Coordonné par Karine Deslandes, Fabrice Mourlon et Bruno Tribout

This book explores the representation of intra-state conflicts. It offers a distinctive approach by looking at narrative forms and strategies associated with civil war testimony, historiography and memory. The volume seeks to reflect current research in civil war in a number of disciplines and covers a range of geographical areas, from the advent of modern forms of testimonies, history writing and public remembering in the early modern period, to the present day. In focusing on narrative, broadly defined, the contributors not only explore civil war testimonies, historiography and memory as separate fields of inquiry, but also highlight the interplay between these areas, which are shown to share porous boundaries. Chapters look at the ways in which various narrative forms feed off each other, be they oral, written or visual narratives, personal or collective accounts, or testimonies from victims or perpetrators.

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Violette Nozière, la fleur du mal. Une histoire des années trente, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « Epoques ». 2017

d’Anne-Emmanuelle Demartini

Un soir d’été de l’année 1933, à Paris, une famille ordinaire bascule dans le drame : Violette Nozière, âgée de 18 ans, empoisonne ses parents et entre, avec son col de fourrure noire et son béret incliné, dans l’histoire des grandes affaires criminelles. Lorsqu’elle passe aux aveux, la jeune fille accuse son père de relations incestueuses. Parricide, inceste, poison : le fait divers sensationnel, modelé par les médias du temps, a tout d’une tragédie moderne. L’enquête tient en haleine une opinion que ce crime hors-norme promène dans le logis ouvrier, sur les trottoirs de la capitale, parmi les femmes vénéneuses et les parents indignes, les étudiants corrompus, les « métèques » et les élites « pourries ». L’affaire interroge les relations entre pères et filles, entre parents et enfants, entre hommes et femmes. Violette devient la « fleur du mal », sombre icône de l’émancipation féminine et du conflit de générations dans une France en crise. Elle est condamnée à mort avant d’être grâciée et finalement réhabilitée.

Explorant les représentations, les passions et les questions soulevées par le crime, retraçant l’itinéraire exceptionnel d’une femme, ce livre offre une lecture entièrement neuve d’un crime resté célèbre. Surtout, il propose une manière de faire de l’histoire avec une affaire judiciaire. Forme d’histoire totale consistant à étudier de façon approfondie un petit objet et à le déplier dans toutes ses dimensions pour lire une société, la micro-histoire révèle ici, avec une efficacité inédite, l’imaginaire social et ses dynamiques.

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Regards sur la critique de la littérature pour la jeunesse, Strenæ. Recherches sur les livres et objets culturels de l’enfance, nº12. 2017

Mathilde Lévêque et Virginie Meyer (dirs.)

Sommaire

Dossier thématique
  • Mathilde Lévêque et Virginie Meyer : Introduction
  • Francis Marcoin : Deux formes anciennes de la critique, l’éloge public et la correspondance privée
  • Cécile Boulaire : La critique périodique de livres pour enfants depuis l’après-guerre
  • Claudine Hervouët : « T’inquiète pas ma cocotte ! » ou L’analyse critique et La Revue des livres pour enfants
  • Isabelle Nières-Chevrel : Quand l’Université se saisit de la littérature d’enfance et de jeunesse,
  • Sonia de Leusse : Les booktubers, nouveaux critiques ?
  • Elisabeth Roux : La critique de la littérature pour la jeunesse dans la revue InterCDI
  • Marianne Berissi : Au cœur de l’image. La revue Hors Cadre[s]
  • Florence Gaiotti et Guillemette Tison : Une critique souterraine : le Prix du roman jeunesse
  • Alice Brière-Hacquet : Twilight : une critique en clair-obscur
  • Agnieszka Wandel : Le documentaire pour la jeunesse en Pologne avant et après 1989 : terminologie et critique
  • Bérénice Waty : Des maternelles jurés au Prix des Incorruptibles : une critique littéraire en herbe ?
Fonds d’archives et collections
Varia
  • Christophe Meunier : Images de l’urbain dans les albums pour enfants
Comptes rendus
  • Éléonore Hamaide-Jager : Euriell Gobbé-Mévellec, L’Album contemporain et le théâtre de l’image. Espagne, France
  • Sibylle Lesourd : Isabelle de Peretti, Béatrice Ferrier (dir.), Théâtre d’enfance et de jeunesse : de l’hybridité à l’hybridation
  • Bounthavy Suvilay : Anne Besson, Nathalie Prince, Laurent Bazin (dir.), Mondes fictionnels, mondes numériques, mondes possibles : adolescence et culture médiatique
  • Patricia Mauclair : Verónica Sierra Blas, Paroles orphelines – Les enfants et la guerre d’Espagne

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Enfants sauvages: savoirs et représentations, Hermann. 2017

de Mathilde Lévêque et Déborah Lévy-Bertherat (dirs.)

Mi-homme mi-bête, l’enfant sauvage évolue en marge de l’humanité, aux confins de l’animalité, et fait l’objet d’une inépuisable fascination. Cet être vierge de toute éducation, sans mémoire ni avenir, n’a cessé de remettre en question les frontières biologiques, éthiques et religieuses de l’homme, et a bouleversé nos connaissances dans les domaines de l’acquisition du langage, de l’élaboration de la pensée et de l’établissement des relations sociales. Souvent victime de violences et capable de comportements agressifs, cette figure tragique a nourri un imaginaire prolifique, où se trouvent réactivés aussi bien les mythes de héros et de dieux nourris par des bêtes que ceux des monstres hybrides. S’appuyant sur différentes interprétations anthropologiques, médicales, psychiatriques et biologiques, le présent ouvrage explore l’évolution des représentations de l’enfant sauvage dans la littérature et les arts jusqu’aux créations les plus actuelles.

Cet ouvrage a été publié avec le soutien de la structure fédérative “Délivrez-nous du livre”.

Auteurs

Directeurs de publication

  • Mathilde Lévêque est maître de conférences en littérature à l’université Paris 13 – Sorbonne Paris Cité, et membre de l’équipe Pléiade (EA 7338).
  • Déborah Lévy-Bertherat est maître de conférences en littérature comparée à l’ENS (Paris) et membre du CRRLPM.

Contributeurs

Aurélie BÉVIÈRE, Jaine CHEMMACHERY, Julia DOUTHWAITE, Christine FERLAMPIN-ACHER, Thierry GINESTE, Gaëlle HERSENT, Betty HEURTEBISE, Dominique LESTEL, Matthieu LETOURNEUX, Mathilde LÉVÊQUE, Déborah LÉVY-BERTHERAT, Richard NASH, Irini-Despina PAPAIKONOMOU, Emilie PICHEROT, Franck RAMUS, Céline ROUSSEL, Anne SINHA, Lucienne STRIVAY, Jean TRINQUIER, Françoise ZAMOUR.

Lien

http://www.editions-hermann.fr/5131-enfants-sauvages.html

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Barthes en revues : effets de série, contexte et réception (1942-1980), nº3. 2017

de Jaqueline Guittard & Magali Nachtergael (dir.)

À passer Barthes en revues, nous nous sommes donné comme projet de restituer une parole dans son actualité, qu’il s’agisse du contexte de sa production comme des modalités de sa réception. On a cherché à mesurer l’effet de sérialité dans le progrès d’une pensée et d’une écriture, de mettre au jour la façon dont les articles, les critiques et les chroniques peuvent donner naissance à un ouvrage (Mythologies et Essais critiques, par exemple). S’il est arrivé que Barthes publie dans des magazines, il en lisait aussi et y puisait un matériau abondant : Match et Elle ont alimenté de façon notoire les Mythologies tandis que Rolling StonePhoto et les hors-séries du Nouvel Observateur ont fourni les photographies autour desquelles La Chambre claire a été élaborée. Le présent volume « Roland Barthes en revues » s’attaque donc en forme de clin d’œil tautologique à la production de Barthes dans les revues qui ont constitué les soubassements de sa pensée critique. Plusieurs contributions sont le fait de jeunes chercheurs, d’autres celles de chercheurs confirmés, chacun apportant un point de vue sur la figure d’un intellectuel au parcours en apparence morcelé et qui pourtant trace de puissants sillons théoriques rendus visibles et cohérents par la chronologie des parutions. Ces lignes de force ont plusieurs assises, le théâtre d’abord, la littérature et le discours de la presse ensuite, jusqu’à s’élargir à une sociologie du quotidien et l’esthétique.

Sommaire

  • Jaqueline GUITTARD & Magali NACHTERGAEL, « Avant-propos »
  • Khalid LYAMLAHY, « Le premier Barthes en revue : sur les traces des années Existences. »
  • Andy STAFFORD, « Roland Barthes, journaliste de gauche. Les Lettres nouvelles et Théâtre Populaire, 1953-1956. »
  • Jaqueline GUITTARD, « Roland Barthes, lecteur de la presse populaire illustrée. »
  • Hessam NOGHREHCHI, «  Roland Barthes et les Annales. »
  • Fanny LORENT & Thomas FRANCK, « Le projet sémiologique de Barthes dans la revue Communications. »
  • Magali NACHTERGAEL, « Roland Barthes et les petites revues. De la publication à l’exposition. »
  • Simon BOUDVIN, Louise HERVÉ & Chloé MAILLET, « Existences »
  • Suk-Hee JOO, « La parole de Roland Barthes dans la presse masculine : de la figure subjective au “mythe contemporain”. »
  • Guido Mattia GALLERANI, « “Je ne suis pas…” : les entretiens de Barthes dans la presse petite-bourgeoise. »

Lien

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Sociologie du style littéraire. 2016

N°18 de la revue COnTEXTES

Cette publication représente l’aboutissement de réflexions menées lors d’un colloque international consacré à la « Sociologie du style littéraire », à l’initiative du groupe COnTEXTES à l’Université libre de Bruxelles, du 9 au 11 avril 2014. Les travaux de ces journées s’étaient fixé comme objectif d’interroger ce que les approches sociales du littéraire sont en mesure d’apporter à la compréhension du style, objet majeur mais souvent fuyant des études littéraires et, plus globalement, enjeu crucial mais peu défini des pratiques culturelles. Ce numéro de COnTEXTES entend expliciter et délimiter les différents questionnements que peut formuler une sociologie du style littéraire. Les contributions qui le composent se fédèrent donc moins par leur appartenance à une discipline donnée qu’au travers du regard convergent qu’elles portent sur l’inscription sociale des œuvres. Ce dossier entreprend de remettre en cause une idée reçue persistante selon laquelle la notion de style ne pourrait constituer un objet appropriable par la sociologie, parce qu’elle serait essentiellement liée à une certaine idée de la singularité, celle de l’individu écrivant. Plusieurs des contributions de ce numéro analysent en effet des exemples liés à des pratiques strictement individuelles. Il importe cependant ici de ne pas réduire les manifestations du style à ces seules pratiques. La singularité, qui n’est pas l’individualité, peut aussi bien concerner une entité collective. Les études rassemblées étayent cette perspective et identifient plusieurs questionnements d’ordre méthodologique, qui suggèrent autant d’orientations à la recherche.

Sommaire

Introduction

Clément Dessy, Laurence van Nuijs et Valérie Stiénon : Qui a peur du style en sociologie de la littérature ?

Nelly Wolf : Proses du Monde

Laetitia Gonon : Le style pour blâmer le style (1870-1920)

Gilles Philippe : Quelques réflexions sur les imaginaires stylistiques : Le Criterion et la question du style français

Stéphanie Smadja : Le style simple dans les années 1920 : le mode majeur de la prose française

Stéphanie Bertrand : L’ aphoriste dans le roman, une figure d’autorité ?

Paul Aron : La variété des genres et des styles dans Les Voyageurs de l’Impériale d’Aragon : esquisse d’analyse sociologique

Ewa Tartakowsky : Stratégies stylistiques chez les auteurs d’origine judéo-maghrébine en France

Bérengère Moricheau-Airaud : P ropriétés stylistiques de l’auto-sociobiographie : l’exemplification par l’écriture d’Annie Ernaux

Éric Bordas : Que serait une sociostylistique ?

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Queenship in Medieval France 1300-1500, Palgrave MacMillan. 2016

de Murielle Gaude-Ferragu

About this book

This book examines the power held by the French medieval queens during the fourteenth and fifteenth centuries and their larger roles within the kingdom at a time when women were excluded from succession to the throne. Well before Catherine and Marie de’ Medici, the last medieval French queens played an essential role in the monarchy, not only because they bore the weight of their dynasty’s destiny but also because they embodied royal majesty alongside their husbands. Since women were excluded from the French crown in 1316, they were only deemed as “queen consorts.” Far from being confined solely to the private sphere, however, these queens participated in the communication of power and contributed to the proper functioning of “court society.” From Isabeau of Bavaria and her political influence during her husband’s intermittent absences to Anne of Brittany’s reign, this book sheds light on the meaning and complexity of the office of queen and ultimately the female history of power.

About the authors

Murielle Gaude-Ferragu is University Professor of History at the Université Paris-13, Sorbonne-Paris-Cité, France.

Angela Krieger, PhD, is a translator and editor based in Paris, France.

Reviews

“This translation of Murielle Gaude-Ferragu’s book on the queen of France in the Middle Ages will be welcomed by specialists and general readers alike. Awarded the prestigious Prix de la dame à la Licorne given by the Friends of the Musée de Cluny, the book has garnered praise as a work of innovative historiography which, eschewing simple biography, demonstrates the political consequences of  the development of the office and function of the queen as Virgin Mary-like mediator.”  (Elisabeth A.R. Brown, Professor of History, The City University of New York, USA)

“The theme of this book is not only of great historical significance but also full of human interest. It is hard to think of anyone so well equipped to do it justice as Murielle Gaude-Ferragu.” (David d’Avray, Professor of History, University College London, UK)

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Cassius Dion : nouvelles lectures, Bordeaux, Ausonius Éditions. 2016 (2 vol.)

Édité par Valérie Fromentin, Estelle Bertrand, Michèle Costelloni-Trannoy Michèle, Michel Molin et Gianpaolo Urso

L’Histoire romaine écrite en grec par Cassius Dion (c. 160-235 p.C.), qui compte quatre-vingts livres et couvre dix siècles, est une source d’importance capitale pour les spécialistes du monde gréco-romain. Elle demeure toutefois mal connue et incomplètement étudiée car les aléas de la transmission du texte, parvenu à nous en partie sous forme fragmentaire, ont longtemps freiné la réalisation d’enquêtes transversales menées à l’échelle de l’œuvre entière.
La présente monographie répond à un double objectif : dresser un bilan des recherches consacrées à Dion depuis cinquante ans et ouvrir des pistes d’investigation sur des aspects jusque-là négligés. Les quarante-six contributions ici rassemblées sont le fruit d’un travail d’équipe associant historiens et philologues et combinant analyses de détail et études d’ensemble. Organisée en trois grands chapitres (I. Tradition et réception du texte, II. Écrire l’histoire de Rome sous les Sévères, III. Cassius Dion, historien du pouvoir), cette synthèse à plusieurs voix propose une vision actualisée et renouvelée d’un historien majeur qu’il est urgent de redécouvrir.

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