théâtre

3ème séance du séminaire “Itinéraires de la traduction” (axe 4) : “Traduction collaborative”

Itinéraires de la traduction

Image : La Grande Tour de Babel, Brueghel l’Ancien, vers 1563.

PROGRAMME

14h. Aurélie Journo et Cécile Fourrel de Frettes : accueil et présentation

14h15. Agathe Torti : “The Lifeblood de Glyn Maxwell, compte-rendu de traduction collaborative”

Discussion

15h. Cécile Dudouyt : “Traduire à plusieurs voix: présentation du ‘podcast traduction’ réalisé avec les étudiants d’anglais de troisième année 2022”.

Discussion

16h. Table ronde animée par Aurélie Journo et Cécile Fourrel de Frettes : “Traduire et éditer collectivement les littératures minorées : présentation de la revue Café

16h45-17h. Conclusions et perspectives pour le séminaire 2022-2023

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« Formes et enjeux de l’adaptation théâtrale de Maupassant par Françoise Dô, Boule de Suif, tribute to Maupassant », par Axel Arthéron (Université des Antilles)

Dans le cadre du séminaire de l’axe 4 de Pléiade consacré à la plurimédialité, Véronique Bonnet présentera une conférence d’Axel Arthéron, consacrée à l’adaptation théâtrale de Maupassant par Françoise Dô, Boule de Suif, tribute to Maupassant. Ce spectacle constitue la première adaptation de l’œuvre de Maupassant dans le champ littéraire et théâtral caribéen francophone, et il s’agira d’étudier les enjeux contemporains de ces effets de transposition et d’imprégnation.

En raison de la situation actuelle en Martinique, Axel Arthéron ne pourra malheureusement pas être présent parmi nous à l’université comme prévu. La conférence se fera par visioconférence, mercredi 1er décembre, de 14h30 à 16h30.

Le lien Zoom : https://zoom.us/j/8079136997?pwd=cE1xY1dGRlhiZklQcEovaEs2QjJiZz09

ID de réunion : 807 913 6997
Code secret : 042755

Dossier de présentation de Boule de Suif, Tribute to Maupassant

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Résumé de la communication d’Axel Arthéron

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Journée « Théâtre(s) et passage(s) » du séminaire de l’axe 4

Théâtres Passages

Séminaire de l’axe 4 « Plurimédialité »

Le vendredi 8 octobre aura lieu la journée « Théâtre(e)s et passage(s) » du séminaire de l’axe 4 de Pléiade consacré à l’étude de la plurimédialité. Une triple conférence en matinée donnée par Sandra Barberie, Dunlaith Bird et Judith Cohen traitera des questions spécifiques à l’adaptation (du texte à la performance, d’un dispositif générique à un autre) et aux rapports entre usages et conceptualisation. Elle sera suivie l’après-midi d’une conférence-spectacle animée par l’artiste et chercheur Julien Daillère, présenté par Agathe Torti.

Matinée : 9h30-12h00

Conférence à trois voix de Sandra Barberie, Dunlaith Bird et Judith Cohen

Dunlaith Bird, « dernier état dernière version” : adaptation et performance dans Comment c’est de Samuel Beckett »

Cette intervention étudiera la mise en scène des trois parties du texte en prose Comment c’est par la compagnie Gare Saint Lazare Ireland comme des exemples hors pair d’adaptation intermédiale de l’œuvre de Samuel Beckett. Ces cas de figure serviront pour explorer les défis qui accompagnent toute adaptation des textes en prose de Beckett pour le théâtre. Enfin, on verra s’il est possible ou même souhaitable d’aboutir à une “dernière version” dans les adaptations.

Sandra Barberie, « Cinco horas con Mario de Miguel Delibes : du roman au théâtre. Deux textes, deux médias, une même histoire ? »

Cette communication a pour dessein de confronter tout d’abord deux textes de l’auteur espagnol Miguel Delibes : celui du roman Cinco horas con Mario, publié en 1966 et sa version théâtrale dont le texte de l’adaptation fut publié en 1981.

La trame narrative et dramatique de Cinco horas con Mario est semblable, même s’il existe des phénomènes de réductions, d’ajouts, de condensations et de modifications inhérents au passage d’une œuvre romanesque à une œuvre théâtrale : le personnage du titre, Mario, vient de décéder. Sa veuve Carmen, après s’être remémorée tous les événements de la journée depuis la découverte de son mari mort, se retrouve seule face à la dépouille de Mario et lui adresse, durant les cinq heures que dure sa veillée funèbre, un long monologue où elle divague parmi ses souvenirs et règle ses comptes avec lui.

Dans un second temps, il s’agira de comparer la dernière représentation théâtrale de Cinco horas con Mario (2021) à ses antécédents textuels. On y verra comment le changement de média, à travers les choix de mise en scène et la performance de l’actrice, modifie la réception de l’œuvre littéraire de Delibes.

Judith Cohen, « De la scène au texte, passages de Roland Barthes »

Le but de cette intervention est de présenter mon travail de thèse en cours au prisme de la notion de passage. Il s’agira dès lors de montrer comment l’expérience initiale que fait Barthes du théâtre dans les années 1930 puis dans les années 1950 est un point d’ancrage de sa pensée, à partir de laquelle s’élaborent un certain nombre de passages de la scène vers le texte. On distinguera en effet deux rapports au théâtre dans l’œuvre barthésienne, une lecture par tendance du théâtre qui s’attache à faire du théâtre une référence (la plupart du temps politique) et une lecture par tendance, où le théâtre fait retour non plus nommément, mais d’un point de vue structurel pour informer le texte. Nous distinguerons donc deux types principaux de passages, des passages évidents, tracés, identifiables et des passages souterrains davantage soumis au régime plus indiscernable de la métaphore.

C’est autour de cette approche métaphorique du passage que l’utopie intervient. L’hypothèse principale de notre travail étant que le théâtre comme expérience originelle permet ensuite dans l’œuvre du critique de construire un théâtre textuel utopique. Le théâtre apparaît donc comme ce qui fait tourner et informe l’utopie textuelle qui est donc une utopie théâtrale.

Notre intervention se développera en trois points, le premier portera sur l’expérience du théâtre des années 1930 et 1950 : entre ancrage et passage, le second s’intéressera à la lecture par occurrence que fait Barthes du théâtre dans son œuvre et notre dernier point portera sur la lecture par tendance qu’il propose du théâtre et qui constitue un autre mode de passage d’une notion dans le texte.

Après-midi : 14h-15h30

Intervention et spectacle de Julien Daillère, présenté par Agathe Torti

Sur le spectacle :

C’est bon. E ok. Rendben. This is just a story est un solo coopératif principalement bilingue F/RO, présenté en tournée binationale lors de la Saison France-Roumanie 2019. C’est le passage permanent d’une langue à une autre pour dire aussi le passage d’un corps à un autre, entre masculin et féminin, animal et humain, et vice et versa jusqu’à troubler l’un, l’une et l’autre. Ce fut pour Julien Daillère un moment charnière, un peu avant son retour en France après trois ans d’études doctorales en Roumanie, un retour à la scène autrement, en marge des plateaux équipés et passant par une forte implication du public à ses côtés.

Sur l’invité :

Julien Daillère, artiste-chercheur, est titulaire de la thèse en arts du spectacle et en littérature comparée « Étude des processus de création et de réception de l’œuvre scénique à travers la métaphore du système digestif », obtenue en 2018 en cotutelle entre l’Université des Arts de Târgu-Mureș (UAT, Roumanie) et Cy Cergy Paris Université (France). Pendant la crise sanitaire, il initie le programme de recherche “Avoir Lieu” 2021/22 de La Marge Heureuse (présentiel covid-compatible et formes hybrides présentiel/distanciel en multicanal). Responsable artistique de La TraverScène, il développe notamment des « solos coopératifs ». www.julien-daillere.com

Organisateurs

Christèle Couleau, Université Sorbonne Paris Nord / Pléiade

Valérie Stiénon, Université Sorbonne Paris Nord / Pléiade

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Le manifeste à travers les arts : devenirs d’un genre indiscipliné. Revue Itinéraires. Littérature, textes, cultures N° 2018-1. 2018

Itinéraires. Littérature, textes, cultures, no 2018-1

Sous la direction de Camille Bloomfield et Audrey Ziane

Septembre 2018, en ligne, https://journals.openedition.org/itineraires/4097

Présentation du numéro

Littérature, arts plastiques, cinéma, poésie, théâtre, architecture : tous les domaines de la création ont pour objet commun le manifeste. Texte-action protéiforme et iconoclaste, il s’inscrit à la fois dans l’histoire de sa discipline tout en bousculant ses codes, en un geste performatif d’indiscipline. Véritable « agent provocateur », remède contre la normativité qui a connu son heure de gloire à l’époque des avant-gardes, le manifeste est d’abord le texte par excellence de l’engagement de l’artiste, de l’utopie et de la révolte, questionnant sans cesse les entrelacs de l’artistique et du politique.
Ses usages contemporains, néanmoins, invitent à questionner la forme même du genre et sa subversion fondamentale : pratiqué souvent en solitaire plutôt qu’en groupe, transformé en installation, performance ou catalogue d’exposition, voire détourné à des fins publicitaires, le manifeste véhicule une imagerie de la protestation qui se fait parfois mise en scène et par là, remise en question de tout ce qu’il entendait initialement rejeter. À qui profite le manifeste ? Quels discours et engagements sert-il ? Lui est-il encore possible d’être indiscipliné ? C’est à ces questions que tente de répondre le présent numéro.

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