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Bulletin d’information du laboratoire Pléiade, n.º1. juillet 2020

Lettre d'information

Bulletin d’information du laboratoire Pléiade, n.º1. juillet 2020

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EDITO. 2019-2020 : Vitalité et combativité d’un laboratoire

L’année universitaire 2019-2020 avait commencé, pour Pléiade, par l’installation du laboratoire dans ses nouveaux locaux du Campus Condorcet, au 4e étage du Bâtiment de Recherche Sud, où se trouvent réunies une grande partie des forces vives de la recherche francilienne dans les humanités et les sciences humaines et sociales. Les heureuses perspectives de collaborations nouvelles, de projets communs ont été pour le moins bousculées par les évènements et beaucoup d’initiatives, de colloques, de journées d’études, de séances de séminaire n’ont pu se tenir, que ce soit au Campus Condorcet ou dans les autres sites de l’Université Sorbonne Paris Nord – ce changement de nom pour Paris 13 est une autre nouveauté de l’année 2019-2020. Pléiade est une équipe entièrement constituée d’enseignants-chercheurs et nous avons consacré, durant ces semaines et ces mois difficiles depuis le 15 mars, une énergie considérable à maintenir un lien autant pédagogique qu’humain avec nos étudiants, parfois placés par les conséquences de la crise sanitaire dans une situation de grande précarité. Cette priorité que nous avons choisi de donner aux étudiants n’a pourtant pas altéré la belle vitalité du laboratoire, ce dont voudrait témoigner le 1er numéro de cette newsletter. Si beaucoup de missions et d’évènements scientifiques ont dû être reportés, cette vitalité s’est plus particulièrement exprimée dans les publications, mais aussi dans la réussite des membres de Pléiade dans les appels à projets ou dans l’obtention de délégations dans des équipes du CNRS, des congés pour recherches ou conversions thématiques ou encore dans les concours de recrutement, par mutation ou par promotion.

Pléiade a aussi manifesté sa combativité pour une recherche suivant des principes d’ouverture et de coopération, alternative au modèle de concurrence exacerbée entre les établissements, les laboratoires et les individus, modèle dont la mise en place s’est poursuivie et même accélérée, à la faveur de la fermeture des locaux universitaires. Nous espérons que la rentrée de septembre nous permette, en prenant bien entendu toutes les précautions nécessaires, de nous réunir, d’échanger et de retrouver le plaisir de pratiquer la recherche à laquelle nous sommes attaché.e.s. Nous espérons également pouvoir retrouver, à la rentrée de septembre, le fil de notre vie institutionnelle en organisant notre assemblée générale annuelle. 

Frédéric Alexandre, Vanessa Castejon et Cécile Fourrel de Frettes

Bureau / conseil de PLEIADE

La continuité de la vie du laboratoire a été assurée, durant la période de la crise sanitaire, par la réunion hebdomadaire en visio-conférence du bureau en formation restreinte à l’équipe de direction, mais aussi, dans sa version élargie aux directrices et directeurs d’axe pour examiner les demandes financières, le 22 juin dernier. Deux réunions (toujours en visio-conférence) du Conseil de Pléiade ont eu lieu le 18 mai, puis le 22 juin. Si quelques affaires courantes ont pu être traitées, ces deux réunions avaient surtout pour objectifs, d’envisager la poursuite des activités du laboratoire dans les circonstances exceptionnelles que nous traversons et de préparer l’évolution de la direction du laboratoire, puisque nous arrivons au milieu du contrat et que, conformément aux engagements qui avait été pris, Frédéric Alexandre doit passer la main à une nouvelle directrice ou un nouveau directeur, succession qu’il souhaite placer dans la continuité du projet construit par Marie-José Michel et qu’il a animé depuis lors.  Cela devait faire le principal point à l’ordre du jour de notre assemblée générale de janvier, maintenant reportée en septembre.

Ouvrages collectifs

LA COMMUNE DE 1871 : UNE RELECTURE, Marc César et Laure Godineau (dirs.), éd. Créaphis, 2019.

Autre contributeur Pléiade : Quentin Deluermoz.

Devenue un mythe mondial au XXe siècle, la Commune de 1871 est en réalité mal connue. Le déclenchement de l’insurrection parisienne le 18 mars et la répression de la Semaine sanglante à la fin du mois de mai sont des points de repères parisiens, marqueurs mémoriels qui cachent en partie sa grande complexité, comme sa dimension nationale ou transnationale. Fertile en initiatives de tous types, la Commune constitue a posteriori un extraordinaire et fascinant laboratoire du politique. Expérience démocratique originale, affirmation républicaine, forme de fédéralisme à la française, tentative d’émancipation sociale, utopie, référence insurrectionnelle ou révolutionnaire, elle est tout cela à la fois et davantage encore. De fortes reconstructions historiques, sociales et politiques ont de plus accentué sa complexité. Aujourd’hui, l’historiographie de 1871 se libère de ses carcans et l’expérience communaliste suscite une curiosité renouvelée. Cet ouvrage présente un ensemble novateur de 35 textes inédits des meilleurs spécialistes français ou étrangers mais aussi de jeunes chercheurs.

DICTIONNAIRE CRITIQUE DE L’ANTHROPOCENE, Frédéric Alexandre et al. (coords.), CNRS Editions, 2020.

Comité éditorial : Frédéric ALEXANDRE, Fabrice ARGOUNÈS, Rémi BÉNOS, David BLANCHON, Frédérique BLOT, Laine CHANTELOUP, Émilie CHEVALIER, Sylvain GUYOT, Francis HUGUET, Boris LEBEAU, Géraud MAGRIN, Philippe PELLETIER, Marie REDON, Fabien ROUSSEL, Alexis SIERRA, Didier SOTO.

Autres contributrices Pléiade : Morgane Flégeau, Flaminia Paddeu, Virginie Muxart.

« Toute urgence se redouble d’une autre : l’urgence de connaître, d’évaluer, de passer chaque idée et chaque fait au crible de l’esprit critique. Les menaces qui pèsent sur le climat et la biodiversité n’échappent pas à la règle. Rien d’efficace ne pouvant sortir d’une conception vague des choses, il est même possible qu’elle soit plus cruciale encore en ces matières, où la pensée réflexe risque de faire perdre beaucoup de temps. Pour en gagner, ne vous fiez pas aux apparences : un monument de 928 pages comme le Dictionnaire critique de l’anthropocène, dirigé par le collectif de géographes Cynorhodon, avec ses plus de 300 entrées, d’« Abeille » à « Zone humide », apparaît vite, à l’usage, comme un recours indispensable, quelque exigeante soit sa fréquentation. » (F. Georgesco, Le Monde, Vendredi 26 juin 2020).

HACEDORES DE SANTOS. LA FABRICA DE SANTIDAD EN LA EUROPA CATOLICA (SIGLOS XV-XVIII) (trad.) Les faiseurs de saints. La fabrique de la sainteté dans l’Europe catholique (XVe-XVIIIe siècles), Cécile Vincent-Cassy et Pierre Civil (éds.), Edition Doce Calles, 2019.

Cet ouvrage réunit pour la première fois des spécialistes européens sur un sujet connaissant un renouvelle-ment historiographique notable depuis les années 2000, la sainteté à l’époque moderne, mais d’un point de vue nouveau. Le culte des saints y est abordé en lien avec l’histoire des métiers. Les auteurs se penchent sur les activités liées à la dévotion, à la promotion et à la diffusion des cultes. Partant de la constatation que, dans le contexte catholique, la « fabrique de la sainteté » a généré un nombre considérable d’œuvres littéraires et artistiques, cet ouvrage aborde certaines de ces œuvres, ainsi que la question de la spécialisation et de la professionnalisation des activités liées au culte des saints. L’histoire des cultes est approchée dans le cadre de la vie dévotionnelle laïque, en examinant les réseaux de sociabilité que les cultes ont généré, et le lien étroit entre ceux-ci et certains corps de métiers : les médecins, libraires, forgerons, etc. On entre également dans l’atelier des hagiographes, peintres, sculpteurs, dramaturges, prédicateurs, qui ont eu une énorme responsabilité dans la mise en forme des cultes. 

Dossier publié dans une revue

« Attica ! Attica ? Dynamiques des révoltes dans les prisons (XXe-XXIe siècles. Amérique du Nord, Europe) », 2019.
Actes de la journée d’études sous la direction d’Anne-Emmanuelle Demartini, Criminocorpus. Revue hypermedia, Histoire de la justice, des crimes et des peines.

Une double actualité éditoriale (Philippes Artières, dir., Attica, USA 1971, Paris, Le Point du Jour, 2017) et sociale (le mouvement de blocage des prisons initié à Vendin-le Vieil en janvier 2018) a amené à rouvrir le dossier des figures de la révolte dans les prisons.  Cas exceptionnel ou modèle exemplaire, la fameuse mutinerie de la prison d’Attica, dans l’Etat de New-York, en 1971, qui a dégénéré en massacre d’Etat, sert de point de départ à la réflexion. Elle est mise en perspective par des éclairages sur les prisons nord-américaines et européennes, sur les révoltes qui les affectent et les politiques pénitentiaires qui s’y appliquent. En envisageant une pluralité d’acteurs, les détenus naturellement, mais aussi les surveillants, voire la société civile, on examine les logiques plurielles de la contestation ainsi que les interprétations et réponses qui sont apportées. Quels effets des dispositifs spatiaux et architecturaux, des redéfinitions du maintien de l’ordre et de la relation carcérale sur les possibilités et les modalités de la contestation ? Dans quelles configurations se logent les prises de parole et s’inscrivent les processus de négociation/répression ? Dans quelle mesure le politique constitue-t-il le registre d’expression et de réception des contestations ? A l’articulation des moments paroxystiques des mobilisations et de l’ordinaire des situations carcérales, c’est la question du lien entre la prison et le politique qui est posée.

Revue ITINÉRAIRES. LTC

2019-2 ET 3 | 2019
Corps masculins et nation : textes, images, représentations

Sous la dir. de Sergio Coto-Rivel, Cécile Fourrel de Frettes et Jennifer Houdiard

Depuis une dizaine d’années les études sur le genre et les masculinités gagnent de la place dans le paysage académique français, malgré l’opposition de ceux qui dénoncent une manipulation idéologique de la part des universitaires, dans le but de défaire le genre organisant les modes de fonctionnement sociaux et les rapports de domination. Dans ce contexte de remise en cause des luttes pour l’égalité femmes-hommes et pour les droits des personnes LGBTIQ, ce numéro double d’Itinéraires entend proposer un point de vue critique sur nos sociétés contemporaines pour faire émerger différentes approches de ce que l’on place traditionnellement sous le terme de « masculinité ». Tout en favorisant une démarche interdisciplinaire, qui permet de mettre en regard des productions littéraires et iconographiques de différentes aires géographiques et linguistiques, ce dossier se centre sur un aspect essentiel dans le processus de construction du masculin : le rapport au corps et le lien avec la nation.

2019-1 | 2019
La « renaissance littéraire » africaine en débat

Sous la dir. de Wilfried Idiatha, Aurélie Journo et Magali Nachtergael

De nombreux auteurs africains ont connu une visibilité accrue sur la scène littéraire internationale au tournant du XXIe siècle tandis que sur le continent ont émergé des revues littéraires, des maisons d’édition locales ou des collectifs d’écrivains qui semblent témoigner d’une vitalité littéraire et créatrice retrouvée. Ces phénomènes ont été relayés dans les médias et par les critiques à travers les expressions de « renaissance » ou de renouveau (« renewal ») littéraires. Si le thème de la migration occupe une place toujours importante, de nouveaux thèmes ont fait leur apparition et des genres souvent sous-représentés ou considérés comme mineurs, science-fiction, roman sentimental ou roman policier, se sont vus réinvestis par de nombreux écrivains. Ce numéro explore les diverses facettes de la production littéraire africaine anglophone et francophone du début du xxie siècle en vue de mettre au jour ce que l’expression de « renaissance littéraire » recouvre.

Publications 2020

Coordination de numéros dans des revues

  • Vincent-Cassy, Cécile et Ponce Cárdenas, Jesús (coord..), dossier « Arte y literatura en el Siglo de Oro. El legado crítico de Emilio Orozco Díaz », revue e-Spania, nº35, février 2020. [en ligne] : https://journals.openedition.org/e-spania/

Articles scientifiques

  • Huguet, Francis, « Le Cervin, sommet mythique et geomorphosite emblématique des Alpes suisses », Physio -Géo, vol. 15, « Varia », 2020, p. 29-40.
  • Juillet Garzon, Sabrina, « La place de la femme dans le mouvement covenantaire, 1637-1685 », dans Marie-Odile Pittin-Hedon (ed.), Women and Scotland. Literature, Culture, Politics, Presses Universitaires de Franche-Comté, Coll. « Caledonia: Regards sur l’Écosse », Besançon, 2020, p. 77-88.
  • Latrache, Rim ; Bonzom, Mathieu ; Laurent, Caroline et Le Moigne, Yohann, « France-based Scholars Researching Minority Groups in the Field: A Symposium », dossier « Distance Matters: Approaching US Social Movements and Race/Ethnicity from a French Perspective », Sandrine Baudry ; Marche, Guillaume et Planchou, Céline (éds.), American Studies Journal, 68 (2019). [en ligne depuis le 28 fév. 2020] : DOI 10.18422/68-01.    
  • Marshall Anaïs ;Lavie Emilie et Crombe Laure, « Reconceptualising the drinking waterscape through a grounded perspective », Geographical Journal, Wiley, 2020. [en ligne] :  https://doi.org/10.1111/geoj.12343
  • Paddeu, Flaminia ; Antolinos-Basso, Diego ; Blanc, Nathalie et Chiche, Jean, « S’engager pour l’environnement dans le Grand Paris : territoires, politiques et inégalités », Cybergeo : European Journal of Geography, 2020, document 939. [en ligne] : http://journals.openedition.org/cybergeo/34544.

Chapitres d’ouvrages

  • Baptiste, Sharon, « The Children of the Windrush Generation » dans Trevor Harris (éd.), Windrush (1948) and Rivers of Blood (1968): Legacy and Assessment, Oxon, New York, Routledge, 2020, p. 14-29.
  • Domínguez Arribas, Javier, « Francoist Antisemitic Propaganda, 1939-1945 », dans Sara J. Brenneis et Gina Herrmann (éds.), Spain, the Second World War, and the Holocaust. History and Representation, Toronto, University of Toronto Press, 2020, p. 329-352.
  • Fourrel de Frettes, Cécile, « Vicente Blasco Ibáñez y la Dream Factory en los años 1920: renovación mediática y estética de la novela corta », dans Elisabeth Delrue (coord.), La narrativa española (1916-1931) y las artes visuales: interacciones e influencias, Paris, L’Harmattan, 2020, p. 177-201.
  • Frison, Hélène, « Músicos cultos y producciones populares: la canciones durante la guerra civil española”, dansMarie Franco et Miguel Olmos (coords.), La chanson dans l’Espagne contemporaine (XIXe-XXIe siècle). Variations, appropriations, métamorphoses, Peter Lang, Bruxelles, 2020, p. 127-142.  
  • Pham Dinh, Rose-May, « Un souvenir à perpétuer ou à dépasser : la spécificité des enjeux mémoriels de la Seconde Guerre mondiale dans la littérature de jeunesse britannique », dans La littérature de jeunesse veilleuse de mémoire, A. Schneider (dir.), PURH, 2020, p. 77-88.
  • Torti Alcayaga, Agathe, « Le pain et la raison : évolution de la métaphore nutritionnelle dans l’œuvre d’Edward Bond », dans « Dis-moi ce tu manges, je te dirai ce que tu es », Fictions identitaires, fictions alimentaires, Bertrand Marquer (éd.), Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2020, p. 269-284.

Articles parus dans des Actes de colloques et de congrès

  • Absalyamova, Elina, « POEtiques de Baudelaire, Mallarmé et Verlaine : Poe dans la critique littéraire des poètes français », dans Loxias, n°68 « POEtiques : influence littéraire et poétique des genres », 15 mars 2020. [en ligne] : http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=9368.
  • Paveau Marie-Anne, « La blessure et la salamandre. Théorie de la resignification discursive », dans Bazin, Maëlle ; Lambert, Frédéric et Sapio, Giuseppina (dirs.), Stigmatiser : discours médiatiques et normes sociales, Lormont, Le bord de l’eau, 2020. 

Zoom sur…

G BOOK

Le projet Gender Identity : Child Readers and Library Collections, porté par Mathilde Lévêque à Pléiade, vise à promouvoir une littérature pour enfants “positive” du point de vue des rôles et des modèles de genre, c’est-à-dire ouverte, plurielle, variée, sans stéréotypes, caractérisée par le respect et la valorisation des diversités. Financé dans le cadre du Programme Creative Europe de l’Union Européenne, G-BOOK réunit plusieurs partenaires :

  • le Centre de Recherche MeTRa de l’Université de Bologne
  • le Campus de Forlì (Italie), chef-de-file du projet
  • la Bibliothèque « Livres au Trésor » et le Centre de Recherche Pléiade de l’Université Paris 13
  • le Centre d’Études Anilij de l’Université de Vigo (Espagne)
  • le Centre for Children’s Literature and Culture Studies – Dublin City University (Irlande)
  • la Bibliothèque régionale publique « Petko Rachev Slaveikov (Bulgarie)
  • et la Biblioteka Sarajeva (Bosnie).

THESE DE DOCTORAT DE Slimane Hargas, « La colonialité et postcolonialité des rapports anglo-irlandais au miroir du conflit franco-algérien »

Sous la direction de Rose-May Pham Dinh. Soutenance programmée en novembre 2020.

Les relations anglo‑irlandaises et franco‑algériennes sont-elles comparables ? À l’époque contemporaine, on serait tenté de répondre instinctivement par la négative. Pourtant, d’un point de vue historique, les analogies entre les conflits qui mettent aux prises Anglais et Irlandais d’une part, et Français et Algériens d’autre part, font florès tout au long de la colonisation française en Algérie (1830-1962) et des troubles en Irlande du Nord (1968-1998). En l’absence de travaux proposant une vue d’ensemble sur ces analogies, cette thèse entreprend de combler un vide historiographique et de construire une histoire des mises en parallèle des conflits anglo-irlandais et franco-algérien, en reconstituant les périodes pendant lesquelles elles ont représenté une tendance analogique et ont été l’enjeu de débats politiques. Il s’agira donc d’analyser comment Français et Algériens perçoivent le conflit anglo-irlandais, s’en inspirent, le représentent, et s’identifient à ses protagonistes, et comment Britanniques et Irlandais auto-perçoivent leur histoire commune à la lumière du conflit franco-algérien.

Actualité des membres

Nouveaux membres associés

Ivanne Galant, Jean-Philippe Gunn, Sylvain Loiseau, Olga Stepanova, Valentina Vega.

Soutenances d’HDR en 2020

Sébastien Larrue (Maître de conférences à l’Université de Clermont Auvergne) : « De l’usage de l’arbre et des facteurs influençant la diversité des plantes vasculaires en biogéographie insulaire », Habilitation à diriger des soutenances en géographie, Garant : Frédéric ALEXANDRE, soutenue le 15 juin 2020.

Soutenances d’HDR en 2019

Murielle Gaude-Ferragu et Magali Nachtergael.

Agenda

mars 2024
Pas d'événement actuellement programmé.

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Flaminia Paddeu : « Il faut multiplier les expériences d’agriculture pirate en ville » (Mediapart, 26-IV-2020)

La crainte des pénuries alimentaires réveillée par la pandémie a rappelé notre dépendance aux importations agricoles. Alors qu’en cas de rupture d’approvisionnement, Paris n’aurait que quatre jours d’autonomie alimentaire, l’agriculture urbaine peut-elle être une piste pour le monde d’après ? 

Flaminia Paddeu est géographe, actuellement maîtresse de conférences à l’université Sorbonne-Paris-Nord et chercheuse au laboratoire Pléiade. Ses recherches portent sur les pratiques agricoles et de subsistance dans les grandes métropoles aux États-Unis et en France. Elle a notamment publié dans le Dictionnaire critique de l’anthropocène et dans Pour la recherche urbaine. Elle prépare actuellement un ouvrage sur l’agriculture urbaine à Paris, New York et Detroit. Elle est membre fondatrice et directrice du comité scientifique de la revue Urbanités.

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300 jours de détention pour Fariba Adelkhah

Fariba Adelkhah

300 jours de détention pour Fariba Adelkhah

Fariba Adelkhah
© Image : Stéphanie

Nous sommes confinés depuis 20 jours. Fariba Adelkhah, chercheuse au Centre de recherches internationales de Sciences Po Paris, est en prison depuis 300 jours en Iran. En affichant son visage sur le site des institutions universitaires et des équipes de recherche de France, nous voulons manifester le soutien de la communauté scientifique et inciter le gouvernement à tout mettre en oeuvre pour sa libération.

Fariba est en danger. Nous devons agir d’urgence pour elle.

Lien vers l’éditeur

Agenda

mars 2024
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Science-fiction féministe ! Anne Larue sur France Culture

Science-fiction féministe ! Anne Larue sur France Culture

Science-fiction féministe ! Anne Larue sur France Culture

Présentation

Anne Larue est intervenue à distance dans la table ronde organisée dimanche 9 mars au Théâtre de Verre à Paris sur la science-fiction féministe (dans le cadre du Festival des Féminins organisé par le théâtre autour de la journée de lutte pour les droits des femmes).

Elle a également participé, vendredi 13 mars à 16 h, à l’émission La Méthode scientifique de France-Culture sur le même sujet, dans le sillage de son essai Libère-toi cyborg ! publié en 2018 aux éditions Cambourakis, collection « Sorcières » (Grand Prix de l’Imaginaire catégorie Essais 2019).

La Méthode scientifique de France-Culture

Comment les autrices.teurs se servent-iels de la SF pour dénoncer le patriarcat ? Qu’est-ce que le manifeste cyborg ? Comment la métaphore de la cyborg permet-elle la critique des catégorisations de nature et de genre et le développement du SF post-genre ? Quelle est la place des femmes dans la SF ?

Pour écouter l’émission

Agenda

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Anémone Kober-Smith participe à l’émission “le néolibéralisme britannique : stop ou encore ?”(France Culture)

Le néolibéralisme britannique

Le 12 mars dernier, France Culture a diffusé une émission intitulée “le néolibéralisme britannique: stop ou encore?”, avec la participation d’Anémone Kober-Smith (Pléiade).

Pionnière néolibérale en Europe, la Grande-Bretagne le restera-t-elle après le Brexit ? Est-elle arrivée au bout du processus de dérégulation lancée par Margaret Thatcher, ou va-t-elle au contraire profiter de sa sortie de l’Union européenne pour le parfaire ?

Pour écouter l’émission, cliquez ici.

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Valérie Stiénon et Magali Nachtergael décryptent les rapports de domination chez Le Guin

Une interview de Magali Nachtergael et Valérie Stienon par F. Roussel à lire dans le Libération Livres du 11 janvier suite à leur publication “Ursula K. Le Guin. Science fiction et féminisme” dans la revue Res Futurae (numéro 13, 2019, en ligne : https://journals.openedition.org/resf/1192).

Pour lire l’article, cliquez ici.

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Motion du conseil de L’UR PLEIADE (ex-EA 7338)

Pour plus d’informations sur le mouvement de mobilisation, cliquez ici

Le conseil de Pléiade, centre de recherche pluridisciplinaire en lettres, langues, sciences humaines et des sociétés, se déclare pleinement mobilisé contre la réforme des retraites et contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), dont les dispositions rendues publiques par la diffusion des préconisations des groupes de travail remettraient gravement en cause la conception que nous nous faisons de l’Université et de la recherche (voir texte pour un moratoire sur la LPPR et pour la tenue d’Etats généraux de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur).

Membres du Conseil : Frédéric Alexandre, Vanessa Castejon, Cécile Fourrel de Frettes, Elina Absalyamova, Christèle Couleau, Quentin Deluermoz, Murielle Gaude-Ferragu, Carmen González, Slimane, Hargas, Sabrina Juillet, Anémone Kober-Smith, Boris Lebeau, Nicolas Le Roux, Mathilde Lévêque, Michel Molin, Céline Murillo, Magali Nachtergael, Sarah Pech-Pelletier, Marie-Anne Paveau, Marie Redon, Valérie Stiénon et Cécile Vincent-Cassy.

Invités permanents : Viviane Arigne, Françoise Palleau, Denis Pernot, Anne Sinha et Juliette Vion-Dury.

Membres du laboratoire (titulaires et associés) : Sabine Armani, Emilie Beck-Saiello, Véronique Bonnet, Jean-Yves Carrez-Maratray, Brice Castanon-Akrami, Marc César, Anne-Emmanuelle Demartini, Javier Domínguez Arribas, Steven Duarte, Hélène Frison, Ivanne Galant, Marc Giovaninetti, Laure Godineau, Pauline Haas, Ivan Jablonka, Anne Larue, Olivier Marin, Anaïs Marshall, Flaminia Paddeu, Claire Parfait, Céline Planchou, Françoise Prioul, Thierry Rentet, Andreas Sohn.

Le directoire a engagé Pléiade dans l’appel pour un moratoire sur la LPPR et pour la tenue d’Etats généraux de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur.

«  Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mesdames et Messieurs les président.es d’université, Mesdames et Messieurs les président.es, directeurs et directrices d’EPST, Mesdames et Messieurs les président.es de sections et commissions interdisciplinaires du CNRS, Mesdames et Messieurs les président.es de sections du CNU, Mesdames et Messieurs les directeurs et directrices de laboratoires de recherche publique,

Chers et chères collègues,

Le
projet de loi de programmation pluriannuelle pour la recherche (LPPR),
actuellement en cours d’élaboration, devrait être rendu public
mi-février. Le calendrier du ministère prévoit son adoption avant l’été.

Depuis
quinze ans, les réformes successives de l’enseignement supérieur et de
la recherche n’ont pas su faire face à un besoin d’investissement massif
dans le savoir, n’ont pas su apaiser les inquiétudes relatives à
l’affaiblissement de l’effort national et en particulier de l’engagement
public en matière scientifique et d’enseignement supérieur.

La
préparation de cette nouvelle loi devrait être l’occasion de rattraper
un retard évident en matière de financement et de renforcer la qualité
des formations à la recherche ainsi que la place de la connaissance
scientifique et de l’expertise des chercheur.es et
enseignant.es-chercheur.es dans le débat public, dans l’aide à la
décision politique et dans l’action collective. Or ce processus soulève
depuis plusieurs semaines un grand émoi au sein de la communauté
scientifique.

Dans cet esprit :

  • Considérant
    que la LPPR devrait avoir pour mission première de garantir le principe
    de liberté et de pluralité des activités académiques et scientifiques,
    garante de l’efficacité de la recherche fondamentale,
  • Considérant
    qu’une politique des sciences fondée essentiellement sur les seuls
    instruments de sélection par appels à projets et mise en concurrence
    systématique des laboratoires et des personnes n’est pas de nature à
    renforcer une approche coopérative de la production de la connaissance
    et des relations scientifiques pourtant essentielle dans la production
    de connaissance,
  • Considérant
    que l’abandon programmé d’une politique de recrutements pérennes
    entraîne de facto une fragilisation importante des carrières des
    personnels de la recherche, nuisible non seulement à leur qualité de vie
    mais aussi à la construction des compétences et à la production
    scientifique,
  • Considérant
    que plusieurs éléments actuellement proposés dans les avant-projets de
    cette loi sont de nature à porter un préjudice irréversible au
    fonctionnement des activités de la recherche publique,
  • Considérant
    que ces avant-projets ne reflètent que de manière incomplète les
    ressentis et les propositions émises par les laboratoires,
  • Considérant
    les très nombreuses voix qui se sont élevées au sein de la communauté
    scientifique et des instances sur les risques que présentent les
    orientations de ce projet de loi (tribune des présidents de sociétés
    savantes, tribunes et éditoriaux signées par des personnalités du monde
    scientifique, nombreuses motions des laboratoires et des personnels des
    départements de formation universitaire etc.),
  • Considérant
    qu’il y a la une déconstruction de l’Enseignement supérieur et de la
    recherche selon des critères qui ne sont pas partagés.

Les
laboratoires que nous représentons donc ici en nos qualités de
directeurs et directrices, demandent la mise en place d’un moratoire sur
la préparation de cette loi et demandons que le ministère s’engage dans
un véritable processus d’élaboration démocratique et qu’il s’engage à
organiser des états généraux de la recherche et de l’enseignement
supérieur avec les acteurs concernés afin de fixer l’esprit d’une future
loi. En ce sens, et en vos qualités respectives de garants et garantes
des institutions du monde académique, nous vous interpellons pour
appuyer cette demande auprès du Ministère de la Recherche et de
l’Enseignement Supérieur et de notre ministre Mme Frédérique Vidal. »

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Rentrée du laboratoire PLEIADE au Campus Condorcet

Le Séminaire de Rentrée du laboratoire PLEIADE s’est tenu le 7 octobre dernier au Campus Condorcet. Centré sur la notion de “Territoire”, il a notamment donné lieu, le matin, à une présentation de Frédéric Alexandre, directeur du laboratoire, suivi d’un débat. L’après-midi a été consacrée à l’installation des membres dans ses nouveaux locaux, sur le Campus.”

Séminaire Pléiade

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Conférence Ego-histoire: Pierre Nora

L’historien et académicien Pierre Nora, invité de l’université Paris 13, a donné une conférence ce mercredi 25 septembre 2019 sur les dynamiques de l’égo-histoire.

Il a échangé avec Stephen Muecke (Université d’Adelaide en Australie et professeur invité du laboratoire Pléiade, Université Paris 13), Ivan Jablonka (Pléiade), Quentin Deluermoz (Pléiade) et Vanessa Castejon (Pléiade).

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