Publications

La France des marges, Armand Colin. 2016

Sous la direction d’E. Grésillon, F. Alexandre et B. Sajaloli

À  l’occasion de la nouvelle question de géographie – La France des marges – mise au concours du CAPES d’histoire-géographie et des agrégations d’histoire et de géographie, chercheurs et doctorants de l’axe 3Territoires, limites, marges” de Pléiade ont largement contribué à cet ouvrage. Par ordre alphabétique : Frédéric Alexandre, Morgane Flégeau, Boris Lebeau, Solange Montagné-Villette, Marie Redon et Fabien Roussel).

Être en marge, avoir de la marge, prendre une marge… la sémantique des marges reflète d’emblée l’ambivalence du terme : liberté, bénéfice, possibilité d’un côté, éloignement des forces vives, voire relégation de l’autre. Appliqué à l’espace français, le terme conduit à décentrer le regard porté sur le territoire national et à penser une France des angles morts et des interstices, une France des minorités, moins intégrée et moins accessible, moins visible et peu connue. Une France insaisissable aussi, la notion de marge étant toujours relative tant sur le plan spatial que socioculturel et posant donc vivement des questions d’échelle, de regard, de méthode et de définition.
La première partie de cette France des marges est ainsi consacrée aux processus de marginalisation en distinguant ce qui est lié à l’espace (éloignement, enclavement…) et ce qui s’apparente à l’exclusion culturelle et sociale (populations démunies, migrants, communautés alternatives…).

La deuxième partie réfléchit aux formes que les marges revêtent aujourd’hui, en différenciant la marginalité et ses degrés dans les territoires ruraux, urbains ou péri-urbains. Les marges présentent en effet des réalités contrastées : isolement, pauvreté, exclusion et dénuement jouxtant innovation sociale ou revendication de vivre autrement.
Enfin, la trajectoire des marges, leur instabilité, voire leur réversibilité, interrogent les politiques publiques et mobilisent plusieurs champs de la connaissance géographique : politique, sociale, économique, culturelle, environnementale, rurale et urbaine.

Sous la direction de : Étienne GRÉSILLON, maître de conférences à l’Université Paris-Diderot, participe à la préparation aux concours et à la formation des enseignants. Responsable de l’Approche transversale du Ladyss (UMR 7533), Frédéric ALEXANDRE, professeur à l’Université Paris 13, participe depuis une vingtaine d’années à la préparation aux concours et à la formation des enseignants. Directeur du laboratoire pluridisciplinaire Pléiade (EA 7338), il a créé et animé l’axe de recherche Territoires, limites, marges et Bertrand SAJALOLI, ancien membre du jury du CAPES d’Histoire-Géographie, maître de conférences à l’université d’Orléans et participe à la préparation aux concours. Responsable de l’axe Solidarités et territoires au sein du CEDETE (EA 1210).

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Ethos Numériques, revue Itinéraires. Littérature, textes, cultures N° 2015-3. 2016

Sous la direction de Christèle Couleau, Oriane Deseilligny et Pascale Hellégouarc’h

Français

Internet nous relie et nous expose. Nos identités s’y façonnent, se mettent en scène et y entrent en interaction. Internet n’est pas un simple support mais un milieu, auquel les stratégies de présentation de soi doivent s’adapter, quitte à se reconfigurer. Depuis la définition aristotélicienne de l’ethos jusqu’aux emojis, ce numéro choisit de se faire l’écho d’approches pluridisciplinaires (sciences de l’information et de la communication, analyse du discours, littérature, sociologie) multipliant ainsi les points de vue sur les reprises et les réinventions que favorisent les jeux de nos identités numériques, sur les stratégies menées pour faire montre de vertu, créer de la confiance, susciter la bienveillance des internautes. On verra notamment comment les dispositifs techniques complexifient les processus : l’identité se diffracte au prisme des pseudos adoptés et des rôles joués dans les différentes interfaces ; elle se dilue dans l’implicite des dispositifs ou de l’énonciation éditoriale, collective, institutionnelle ; elle se cristallise dans un profil, se sédimente en réputation ou précipite brutalement, à la faveur d’un troll ou d’un buzz. Que devient dès lors l’ethos en régime numérique ?

English

The Internet both connects and exposes its users. It is where their identities take shape, are staged and enter into interaction. The Internet is not a mere medium, it is an environment in which strategies of self-presentation must be adapted, even though they may have to be refashioned. From the Aristotelian definition of ethos to emojis, the present issue adopts the approaches of various disciplines (information and communication sciences, discourse analysis, literature, sociology), thus multiplying the points of view on the adaptations and reinventions of our digital identities. It examines the virtuous strategies developed to foster confidence and goodwill among the internauts. In particular it shows how technical devices make processes more complex: identity is diffracted through the pseudos adopted by users and through the parts played by them on the various interfaces; it is dissipated in what devices, and editorial, collective and institutional discourses implicitly suggest; it is crystallized into a profile, slowly gaining a reputation, or is suddenly revealed by a troll or a buzz. What happens then to ethos in a digital environment?

Pour lire la revue en ligne, cliquer ici

Crédits image : © Eustace Emoji Cropped. Par Fred Benenson. CC-BY 2.0. Source : Flickr.

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L’ennemi judéo-maçonnique dans la propagande franquiste (1936-1945), Paris, Honoré Champion. 2016

de Javier Domínguez Arribas

Même si les Juifs et les francs-maçons étaient quasiment absents de l’Espagne des premières années du franquisme, la propagande du régime a voulu les présenter comme deux forces étroitement liées qui conspiraient sans cesse contre les intérêts de la Patrie.

Il est donc pertinent de se demander pourquoi deux groupes si minoritaires et si différents furent considérés conjointement par la propagande officielle comme le grand ennemi judéomaçonnique à combattre. Quel bénéfice pouvait-on en tirer ?

Qu’y avait-il réellement derrière cette sorte de rival imaginaire ?

Ce livre se propose d’étudier la propagande antisémite et antimaçonnique des débuts du franquisme (1936-1945). À partir de l’analyse de multiples sources (journaux, brochures, tracts, affiches, documents d’archives) il est possible d’éclaircir les origines du mythe judéo-maçonnique, d’interpréter ses fonctions et d’expliquer la position de Franco et le rôle qu’il a joué, un aspect encore méconnu du dictateur. Nous sommes confrontés à une histoire parfois surprenante où se croisent journalistes, francs-maçons repentis, prétendants au trône, intégristes catholiques, phalangistes plus ou moins fanatiques, espions et faussaires de tout poil.

Even though Jews and Free Masons were largely absent from Spain in the early years of Franco’s rule, official propaganda cast them as co-conspirators against the country’s interests. This study examines why such disparate minorities were presented by the regime as the nation’s greatest foe.

Pour plus d’information, cliquez ici.

À propos de l’auteur

Docteur en histoire de l’École des hautes études en sciences sociales, Javier Domínguez Arribas est maître de conférences à l’université Paris 13, où il enseigne la civilisation hispanique. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur l’Espagne franquiste et sur les représentations de l’ennemi.

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L’Unigenitus en frontière de catholicité. Pierre de Langle et ses correspondants (1711-1724), Paris, Honoré Champion. 2016

édition critique par Philippe Moulis

Protégé de Jacques-Bénigne Bossuet et précepteur du comte de Toulouse, fils de Louis XIV, Pierre de Langle est nommé, en 1698, évêque de Boulogne-sur-Mer. Proche des Noailles, l’évêque boulonnais s’oppose à la bulle Unigenitus, fulminée le 8 septembre 1713, qui condamnait 101 propositions extraites des Réflexions morales de Pasquier Quesnel. Au cœur du réseau international janséniste, le corpus de 366 lettres, écrites entre 1711 et 1724, rassemblées dans cet ouvrage, dévoile le cheminement de la pensée des prélats jansénistes qui mène à l’appel des quatre évêques en 1717 et permet de mieux comprendre ce que fut la «querelle de la bulle Unigenitus » dans le royaume de France et en Europe du Nord.

Pour plus d’informations : Site de Honoré Champion

À propos de l’auteur

Philippe Moulis, docteur en histoire moderne, est chercheur associé au centre Pléiade de l’Université de Paris 13. Il a écrit de nombreux articles sur le jansénisme aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il est membre de la Société des Amis de Port-Royal et collabore régulièrement aux Chroniques de Port-Royal.

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Miquel Barceló – Portraits / autoportraits, Paris, Mare & Martin. 2016

de Brice Castanon-Akrami et Cécile Vincent-Cassy (éd.)

Miquel Barceló, né sur l’île de Majorque en 1957, réalise depuis 40 ans des portraits et des autoportraits dans des carnets, sur des toiles, des pots en céramique, des tissus ou des papiers noirs décolorés à l’eau de javel, et même à travers la figure du Christ dans la chapelle de la cathédrale dont il a réalisé une « peau » en terre cuite en 2007. À la variété des techniques, des supports et des formats qu’il emploie, répond un style qui se définit par le polymorphisme et des thématiques récurrentes. Bien que Miquel Barceló ait souvent insisté sur la solitude et le labeur du peintre, ses voyages et ses rencontres n’ont cessé de nourrir son oeuvre.
Photographes, cinéastes et romanciers accompagnent ainsi son travail et s’en inspirent pour créer des oeuvres qui alimentent à leur tour la mythologie personnelle de l’artiste. Parmi eux, les écrivains Hervé Guibert, Paul Bowles, Colm Tóibín, Michel Butor ou les photographes et cinéastes Isaki Lacuesta, Agustí Torres, Óscar Fernández Orengo, Agnès Varda ou Alberto García-Alix.
Cet ouvrage éclaire l’oeuvre de Miquel Barceló d’un nouveau jour, en proposant un ensemble de textes sur les portraits et autoportraits qu’il réalise (peinture, céramique, oeuvre graphique, carnets) ainsi que sur les oeuvres photographiques,
filmiques ou littéraires qui documentent ou « fabulent » l’artiste. Il inclut un entretien avec le photographe Jean-Marie
del Moral, un questionnaire auquel ont répondu cinéastes et photographes, ainsi qu’un entretien avec Miquel Barceló.

Sommaire :

Introduction par Cécile Vincent-Cassy et Brice Castanon-Akrami

La matière du portrait

Le paysan de la matière : putréfaction, visages et avatars. L’abdication du pigment dans les portraits et autoportraits de Miquel Barceló par Juan Carlos Baeza Soto
Cadaverina et Pintagossos. Meta / trans / zoo-morphismes par Jaume Reus
L’autoportrait originel. À propos de la représentation du Christ dans la chapelle Sant Pere de la cathédrale de Palma de Majorque par Miquel Barceló par Cécile Vincent-Cassy

Portraits en regards

Au miroir du regard. Miquel Barceló peint Hervé Guibert par Thibault Boulvain
Portrait du portraitiste : quand Hervé Guibert peint Miquel Barceló par Arnaud Genon
Sur le portrait au cinéma : Miquel Barceló dans le cinéma d’Isaki Lacuesta par Brice Castanon-Akrami
Au plus près du geste. Les documentaires d’Agustí Torres sur le travail de création de Miquel Barceló par Cécile Vincent-Cassy et Brice Castanon-Akrami

L’art de dépeindre

L’étrangeté de la représentation de soi : les autoportraits de Miquel Barceló par Martine Heredia
Les autoportraits de Miquel Barceló. Un passage dans le temps par Enrique Juncosa
Portraits dépeints à l’eau de Javel : ce poignant élément de la chair par Frédéric Prot
Carnets d’Afrique : autoportrait de Miquel Barceló par Marie-Laure Bernadac

Portraits en geste

Un art du portrait. À propos de Paso doble par Anne Longuet Marx
L’autoportrait chez Miquel Barceló. Mise en abyme ou utopie de l’immersion (années 1980-1990) par Eliseo Trenc

Portraitistes

Histoires du portraitiste par Jean-Marie del Moral. Propos recueillis par Cécile Vincent-Cassy et Brice Castanon-Akrami
Miquel Barceló portraituré. La parole aux photographes et cinéastes
« Je suis là ». Entretien avec Miquel Barceló

Revue de presse

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La dame de cœur. Patronage et mécénat religieux des femmes de pouvoir dans l’Europe des XIVe-XVIIe siècles, PUR. 2016

de Murielle Gaude-Ferragu et Cécile Vincent-Cassy

Actes du colloque d’octobre 2012 soutenu par le CRESC et le conseil scientifique de l’université Paris 13.

Entre dévotions privées et mémoire dynastique, la question du mécénat et du patronage religieux des femmes de pouvoir permet d’aborder une histoire politique du pouvoir et de son partage entre les sexes. Loin de l’histoire engagée du genre, il faut concevoir le pouvoir en termes de complémentarité. À la confluence du politique et du religieux, ce livre aborde l’ensemble des reines-consorts des royaumes européens (France, Italie, Espagne, Pays-Bas) dont les parcours sont examinés sur un temps long, dans une perspective comparatiste.

Cette publication a été soutenue par le laboratoire Pléiade.

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Présentation de l’ouvrage sur France Culture, dans la “Fabrique de l’histoire”

À propos des auteurs

Murielle Gaude-Ferragu est maître de conférences à l’université Paris 13-Sorbonne Paris Cité. Elle a consacré ses recherches au pouvoir et à ses représentations à la fin du Moyen Âge, tant d’un point de vue cérémoniel (D’or et de cendres. La mort et les funérailles des princes dans le royaume de France au bas Moyen Âge, Presses universitaires du Septentrion, 2005), qu’à travers l’histoire du genre (La reine de France. Le pouvoir au féminin (XIVe-XVe siècle), Tallandier, 2014).

Cécile Vincent-Cassy est maître de conférences à l’université Paris 13-Sorbonne Paris Cité. Spécialiste de l’histoire religieuse et de la culture visuelle dans la Monarchie hispanique de la première modernité, elle est l’auteur de Les saintes vierges et martyres dans l’Espagne du XVIIe siècle. Culte et image, Casa de Velázquez, 2011, et a coédité La Cour céleste. La commémoration collective des saints au Moyen Âge et à l’époque moderne, Brepols, 2015.

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