sociabilités

La fabrique des sociabilités en Europe et dans les colonies. Espaces et identités (XVIIIe-XIXe siècles)

La fabrique des sociabilités en Europe et dans les colonies. Espaces et identités (XVIIIe-XIXe siècles)

Valérie Capdeville & Kimberley Page-Jones (dir.)

Présentation

Presses de l’Université de Montréal, 2023

Préface de : Pierre-Yves Beaurepaire ;

Contributions de : Aurélie Chatenet-Calyste ; Simon Deschamps ; Isabelle Guégan ; Sihem Kchaou ; Pierre Labrune ; Giacomo Lorandi ; Laurence Machet ; Fabienne Moine ; Michael North ; Miles Ogborn ; Mathieu Perron ; Léa Rénucci.

Résumé : Cet ouvrage collectif, composé de 12 chapitres, interroge la fonction des pratiques de sociabilité dans la construction ou la reconfiguration des espaces en Europe et dans les colonies aux XVIIIe et XIXe siècles. Les sociabilités s’y déclinent et se transforment au gré des circulations des personnes, des pratiques et des objets, et des rencontres, échanges ou tensions entre individus et communautés. Au-delà de l’étude des espaces physiques et géographiques, l’espace « pratiqué » par la sociabilité permet d’appréhender les rapports qui se nouent entre espaces et sociétés et les phénomènes sociaux qui en découlent. De la wilderness nord-américaine à l’Inde du Raj britannique, des taverniers québécois aux paysans bas-bretons, des salons et des réseaux curiaux aux communautés d’esclaves, les contributions de cet ouvrage soulignent l’importance de la sociabilité dans la formation des espaces collectifs et des identités, ainsi que celle des circulations et des transferts dans l’élaboration des formes de sociabilité. Cette approche multi-échelle – locale, nationale et globale – offre un angle d’analyse particulièrement fertile pour saisir les processus par lesquels la vie en société et les particularités identitaires et culturelles apparaissent, évoluent, s’épanouissent et s’affirment.

L’éditeur : https://www.pum.umontreal.ca/catalogue/la_fabrique_des_sociabilites_en_europe_et_dans_les_colonies

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Les Voix de la traduction

Les Voix de la traductionÉditions Classiques Garnier Présentation Autrice : Mathilde Lévêque Éditions Classiques Garnier Collection : Perspectives comparatistes, n° 134…

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Géohistoire des épidémies

Géohistoire des épidémiesCNRS Editions Présentation Auteur : Stanis PEREZ Résumé : Cette synthèse propose une approche du type « géographie historique » des…

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La Représentation et la réinvention des espaces de sociabilité au cours du long XVIIIe siècle /The Representation and Reinvention of Sociable Spaces in the Long Eighteenth Century, Annick Cossic & Emrys D. Jones (Dirs.), Tome VII – Collection Transversales. Paris: Le Manuscrit, 2021.

La Représentation et la réinvention des espaces de sociabilité au cours du long XVIIIe siècle /The Representation and Reinvention of Sociable Spaces in the Long Eighteenth Century, Annick Cossic & Emrys D. Jones (Dirs.), Tome VII – Collection Transversales. Paris: Le Manuscrit, 2021.

Présentation

Ce volume de Transversales constitue le septième volet des travaux de spécialistes des études sur le dix-huitième siècle français et britannique. Ces chercheurs tentent de redéfinir les modes opératoires de la sociabilité pour chacune des deux nations, à partir de sources célèbres ou méconnues, et s’interrogent sur la réalité de la supériorité du modèle français de sociabilité. Le présent volume s’intéresse plus particulièrement à la représentation et à la réinvention des espaces de sociabilité à partir de sources diverses, correspondance, oeuvres littéraires, archives de sociétés, essais philosophiques, films. Il met en évidence les dimensions urbanistiques et transgressives de l’espace, sa dualité, en étant à la fois imaginaire et physique et s’interroge sur le rôle de l’être humain, acteur et spectateur. La représentation des espaces de sociabilité, telle qu’elle est abordée dans cet ouvrage, pose la question de l’autorité et de la négociation opérée par l’individu entre liberté et appartenance à un groupe socio-culturel lui-même indissociable d’une nation en devenir.

Table des matières sur le site du GIS Sociabilités

Lien vers l’éditeur

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Conférences du GIS Sociabilités : “Sociabilité et célébrité” par Antoine Lilti (EHESS) et Brian Cowan (Mc Gill University)

En raison des contraintes liées au grèves,
le GIS SOCIABILITES vous informe des changements suivants (horaires et format)
apportés au programme de ce vendredi après-midi autour de la thématique
‘Sociabilité et célébrité’ au Musée Cognacq-Jay
(contraint de fermer ses portes à 17h):

-14h30: Visite flash des collections du musée sur la thématique: “Sociabilité et célébrité”. Inscription par mail en fonction des places disponibles: reservation.cognacqjay@paris.fr

-15h-16h30: Conférence de Brian Cowan (Mc Gill University):”The Politics of Celebrity in Post-Revolutionary Britain” Conférence en anglais. Salle des conférences du Musée Cognacq-Jay. Entrée libre sans inscription.

-La double séance réunissant Brian Cowan et Antoine Lilti initialement prévue de 17h30 à 19h30 est annulée et sera reprogrammée au printemps 2020 (date à venir).

En vous remerciant de votre compréhension.

CYCLE DE CONFÉRENCES DU GIS SOCIABILITÉS

Le GIS Sociabilités/Sociability du long dix-huitième siècle est heureux de vous convier aux 3 prochaines conférences du cycle: “Cultural Transfers in European, Colonial and Global Contexts (1650-1850): the Circulation of Models of Sociability”.

PROGRAMME – AUTOMNE 2019

Trois Vendredis (17h30-19h30), Musée Cognacq-Jay (8 Rue Elzevir, 75003 Paris), salle des conférences, ENTRÉE LIBRE SANS INSCRIPTION PRÉALABLE

NOUVEAU : Chaque conférence sera précédée à 17h d’une visite flash par une conférencière du musée explorant la thématique du jour dans leurs collections. Ces visites sont gratuites, mais sur inscription par email à : reservation.cognacqjay@paris.fr

1) Vendredi 11 OCTOBRE 2019 : Sociabilité et culture matérielle

Ariane FENNETAUX (Université de Paris) : « Lorgnettes, boîtes à priser et étuis : sociabilité de poche au XVIIIe siècle »

On voit en Europe au XVIIIe siècle se développer une industrie du luxe et du demi-luxe qui vient se nicher dans tout un ensemble de petits objets portatifs réalisés par les bijoutiers et les bimbelotiers du siècle. Lorgnettes, boîte à dragées ou à priser, nécessaire et étuis sont autant d’accessoires de poches souvent précieux et ingénieux, parfois réalisés en matériaux exotiques, qui remplissent les poches des élégants et des élégantes. Ils leur fournissent tout un outillage adapté aux différentes situations sociales leur permettant de se rendre au théâtre, offrir une prise, noter un engagement. Portés dans la poche, ces accessoires participent à des pratiques de sociabilité ritualisées et permettent, à tout moment, une mise en scène du goût et de l’élégance de leur propriétaire, à la fois par le choix des objets, leur préciosité, leur ingéniosité mais aussi par les gestes minutieux qui sont requis pour les manipuler. Loin d’être futiles, ces accessoires qui sont souvent fustigés pour leur luxe et frivolité, sont donc un véritable condensé des transformations de l’Europe à l’époque depuis l’essor de la sociabilité, jusqu’aux avancées techniques et industrielles en passant par le développement de la consommation ou la construction des empires.

Discutant : Alexis TADIÉ (Sorbonne Université)

2) Vendredi 22 NOVEMBRE 2019 : Sociabilité et marché de l’art

Patrick MICHEL (Université de Lille) : « Le cabinet du collectionneur au XVIIIe siècle : espace de l’échange, de la circulation des idées, des savoirs et des objets »

Dans son Spectacle de la Nature, l’abbé Pluche fait dire à l’un de ses protagonistes : « Ouvrons à présent ces armoires souterraines, & voyons ce qu’elles contiennent. Mais puisque nous avons à notre disposition le cabinet de M. le comte, parcourons, si vous voulez, une partie des différentes loges où il a disposé par ordre les échantillons de la plupart des choses que nous tirons de dessous terre. (…) ». Une telle citation nous introduit à la notion de cabinet comme espace de la pratique savante. Mais plus on avance dans le siècle, plus on constate une modification du statut des collections. Qu’il s’agisse du cabinet du naturaliste, de l’antiquaire, de l’amateur d’estampes ou bien encore de dessins ou de tableaux, celui-ci accorde une place grandissante à des fonctions telles que la recherche, le partage des savoirs et la pédagogie, affirmant la dimension cognitive des cabinets. Ceux-ci deviennent au XVIIIe siècle, un lieu de la sociabilité mondaine, au même titre que les salons, les clubs, les cafés, les sociétés savantes, voire les loges maçonniques. Une gravure d’Augustin de Saint-Aubin, d’après un dessin de Gabriel de Saint-Aubin formant frontispice du catalogue de la vente Dezallier d’Argenville en 1766, illustre parfaitement cette notion de partage du savoir en société qui sera le fil conducteur de notre conférence. Mais au-delà de la fréquentation des cabinets, la formation d’une collection et son organisation donnent lieu à un intense commerce épistolaire ce qui montre bien que la réunion d’objets qu’il s’agisse d’objets d’art ou de spécimens d’histoire naturelle dans un cabinet doit poursuivre un but premier : la communication qui contribue aux progrès de la connaissance. Notre propos sera donc dans le cadre de cette conférence de mettre en évidence le cabinet du collectionneur comme un espace de l’échange, de la circulation des idées, des savoirs et des objets.

Discutante : Annick LEMOINE (Musée Cognacq-Jay)

3) Vendredi 13 DÉCEMBRE 2019 : Sociabilité et célébrité

Antoine LILTI (EHESS) : « De la sociabilité à la célébrité : l’espace public des Lumières »

Les travaux sur l’espace public au XVIIIe siècle ont beaucoup insisté sur les pratiques de sociabilité : salons, académies, réseaux de correspondance. L’espace public était ainsi perçu comme la continuation de la République des lettres. Nous pouvons désormais en avoir une vision différente. La grande transformation du XVIIIe siècle est liée à la “révolution médiatique” marquée par le développement rapide de la culture de l’imprimé, la multiplication des journaux et la circulation des images. Ces mutations ont des racines qui remontent au XVIe siècle mais prennent une forme nouvelle au cours du XVIIIe siècle. La culture de la célébrité en est un des traits les plus notables. Nous aborderons quelques-uns de ses aspects et la façon dont elle a modifié les pratiques de sociabilité traditionnelle.

Brian COWAN (Mc Gill University): “Histories of Fame and Celebrity in Early Modern Perspective” Conférence en anglais

The history of fame and the history of celebrity are related, but distinct, fields of inquiry. The history of celebrity as a particularly modern form of fame has become the focus of many new studies that seek to locate its emergence at various points in the later eighteenth and nineteenth centuries. I argue that celebrity formation is best understood as an aspect of a longer-term history of fame and publicity that developed slowly over the course of the early modern era. The emergence of print culture and the commercial theatre, and of publics for them, in the sixteenth and seventeenth centuries provided the basis for the making of modern celebrity in the eighteenth and nineteenth centuries. Celebrity is therefore better understood not as a radical rupture in the longue durée history of fame, but as a product of long-term transformations in the history of public and private identities.

Discutante: Annick COSSIC (UBO Brest)

Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.fr
Site internet : https://www.univ-brest.fr/gis-sociabilites
Compte Twitter : GIS Sociabilités @GISociabilites
Les conférences seront retransmises à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen) salle à confirmer.

Conférences du GIS Sociabilités : “Sociabilité et célébrité” par Antoine Lilti (EHESS) et Brian Cowan (Mc Gill University) Lire la suite »

Conférence du GIS Sociabilités : « Lorgnettes, boîtes à priser et étuis : sociabilité de poche au XVIIIe siècle » par Ariane Fennetaux (Université de Paris)

CYCLE DE CONFÉRENCES DU GIS SOCIABILITÉS

Le GIS Sociabilités/Sociability du long dix-huitième siècle est heureux de vous convier aux 3 prochaines conférences du cycle: “Cultural Transfers in European, Colonial and Global Contexts (1650-1850): the Circulation of Models of Sociability”.

PROGRAMME – AUTOMNE 2019

Trois Vendredis (17h30-19h30), Musée Cognacq-Jay (8 Rue Elzevir, 75003 Paris), salle des conférences, ENTRÉE LIBRE SANS INSCRIPTION PRÉALABLE

NOUVEAU : Chaque conférence sera précédée à 17h d’une visite flash par une conférencière du musée explorant la thématique du jour dans leurs collections. Ces visites sont gratuites, mais sur inscription par email à : reservation.cognacqjay@paris.fr

1) Vendredi 11 OCTOBRE 2019 : Sociabilité et culture matérielle

Ariane FENNETAUX (Université de Paris) : « Lorgnettes, boîtes à priser et étuis : sociabilité de poche au XVIIIe siècle »

On voit en Europe au XVIIIe siècle se développer une industrie du luxe et du demi-luxe qui vient se nicher dans tout un ensemble de petits objets portatifs réalisés par les bijoutiers et les bimbelotiers du siècle. Lorgnettes, boîte à dragées ou à priser, nécessaire et étuis sont autant d’accessoires de poches souvent précieux et ingénieux, parfois réalisés en matériaux exotiques, qui remplissent les poches des élégants et des élégantes. Ils leur fournissent tout un outillage adapté aux différentes situations sociales leur permettant de se rendre au théâtre, offrir une prise, noter un engagement. Portés dans la poche, ces accessoires participent à des pratiques de sociabilité ritualisées et permettent, à tout moment, une mise en scène du goût et de l’élégance de leur propriétaire, à la fois par le choix des objets, leur préciosité, leur ingéniosité mais aussi par les gestes minutieux qui sont requis pour les manipuler. Loin d’être futiles, ces accessoires qui sont souvent fustigés pour leur luxe et frivolité, sont donc un véritable condensé des transformations de l’Europe à l’époque depuis l’essor de la sociabilité, jusqu’aux avancées techniques et industrielles en passant par le développement de la consommation ou la construction des empires.

Discutant : Alexis TADIÉ (Sorbonne Université)

2) Vendredi 22 NOVEMBRE 2019 : Sociabilité et marché de l’art

Patrick MICHEL (Université de Lille) : « Le cabinet du collectionneur au XVIIIe siècle : espace de l’échange, de la circulation des idées, des savoirs et des objets »

Dans son Spectacle de la Nature, l’abbé Pluche fait dire à l’un de ses protagonistes : « Ouvrons à présent ces armoires souterraines, & voyons ce qu’elles contiennent. Mais puisque nous avons à notre disposition le cabinet de M. le comte, parcourons, si vous voulez, une partie des différentes loges où il a disposé par ordre les échantillons de la plupart des choses que nous tirons de dessous terre. (…) ». Une telle citation nous introduit à la notion de cabinet comme espace de la pratique savante. Mais plus on avance dans le siècle, plus on constate une modification du statut des collections. Qu’il s’agisse du cabinet du naturaliste, de l’antiquaire, de l’amateur d’estampes ou bien encore de dessins ou de tableaux, celui-ci accorde une place grandissante à des fonctions telles que la recherche, le partage des savoirs et la pédagogie, affirmant la dimension cognitive des cabinets. Ceux-ci deviennent au XVIIIe siècle, un lieu de la sociabilité mondaine, au même titre que les salons, les clubs, les cafés, les sociétés savantes, voire les loges maçonniques. Une gravure d’Augustin de Saint-Aubin, d’après un dessin de Gabriel de Saint-Aubin formant frontispice du catalogue de la vente Dezallier d’Argenville en 1766, illustre parfaitement cette notion de partage du savoir en société qui sera le fil conducteur de notre conférence. Mais au-delà de la fréquentation des cabinets, la formation d’une collection et son organisation donnent lieu à un intense commerce épistolaire ce qui montre bien que la réunion d’objets qu’il s’agisse d’objets d’art ou de spécimens d’histoire naturelle dans un cabinet doit poursuivre un but premier : la communication qui contribue aux progrès de la connaissance. Notre propos sera donc dans le cadre de cette conférence de mettre en évidence le cabinet du collectionneur comme un espace de l’échange, de la circulation des idées, des savoirs et des objets.

Discutante : Annick LEMOINE (Musée Cognacq-Jay)

3) Vendredi 13 DÉCEMBRE 2019 : Sociabilité et célébrité

Antoine LILTI (EHESS) : « De la sociabilité à la célébrité : l’espace public des Lumières »

Les travaux sur l’espace public au XVIIIe siècle ont beaucoup insisté sur les pratiques de sociabilité : salons, académies, réseaux de correspondance. L’espace public était ainsi perçu comme la continuation de la République des lettres. Nous pouvons désormais en avoir une vision différente. La grande transformation du XVIIIe siècle est liée à la “révolution médiatique” marquée par le développement rapide de la culture de l’imprimé, la multiplication des journaux et la circulation des images. Ces mutations ont des racines qui remontent au XVIe siècle mais prennent une forme nouvelle au cours du XVIIIe siècle. La culture de la célébrité en est un des traits les plus notables. Nous aborderons quelques-uns de ses aspects et la façon dont elle a modifié les pratiques de sociabilité traditionnelle.

Brian COWAN (Mc Gill University): “Histories of Fame and Celebrity in Early Modern Perspective” Conférence en anglais

The history of fame and the history of celebrity are related, but distinct, fields of inquiry. The history of celebrity as a particularly modern form of fame has become the focus of many new studies that seek to locate its emergence at various points in the later eighteenth and nineteenth centuries. I argue that celebrity formation is best understood as an aspect of a longer-term history of fame and publicity that developed slowly over the course of the early modern era. The emergence of print culture and the commercial theatre, and of publics for them, in the sixteenth and seventeenth centuries provided the basis for the making of modern celebrity in the eighteenth and nineteenth centuries. Celebrity is therefore better understood not as a radical rupture in the longue durée history of fame, but as a product of long-term transformations in the history of public and private identities.

Discutante: Annick COSSIC (UBO Brest)

Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.fr
Site internet : https://www.univ-brest.fr/gis-sociabilites
Compte Twitter : GIS Sociabilités @GISociabilites
Les conférences seront retransmises à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen) salle à confirmer.




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