XIX Congresso da AHILA (Associação de Historiadores Latino Americanistas). du 01 au 04 septembre 2020

Data de submissão de propostas até 02/09/2019

Colonização católica nas Américas e escravidão : sociedades, culturas e emancipações (séculos XVI-XXI)

O simpósio propõe conectar historiografias e temporalidades sobre a escravidão atlântica na “América Latina” – conceituada a partir da colonização católica, o que inclui a América Francesa, enfatizando uma perspectiva de longa duração (colonização, abolições e pós-abolição). O objetivo é possibilitar uma reflexão coletiva sobre a especificidade da experiência “afro-latina” no contexto da diáspora africana nas Américas, abordando a história e a memória da escravidão atlântica na região como um passado que se recusa a passar.

Como ponto de partida, propomos revisitar a conexão entre colonização católica, acesso à alforria e cidadania, pioneiramente colocada em relevo por Frank Tannembaum (Slave and Citizen, 1947). Trata-se de discutir as sociedades escravistas católicas das Américas, e suas conexões com a margem africana do comércio de cativos, sobretudo no que se refere à criação e desestruturação de “laços sociais racializados”, em contraponto com a experiência do Atlântico Norte de colonização protestante.

As propostas de trabalho, em seu conjunto, devem provocar uma reflexão sobre as Américas de colonização católica a partir das seguintes perspectivas: o estudo sobre os marcos jurídico-religiosos de legitimação da escravidão nos séculos XVI e XVII, o impacto do desenvolvimento das sociedades de plantation no século XVII, as ambiguidades entre a “era das revoluções” e a intensificação do tráfico atlântico nos século XVIII e XIX, as interseções entre mestiçagens, políticas de branqueamento, silêncios e invisibilidades nos séculos XIX, XX e XXI.

Inscrição de proposta de comunicações em : https://ahila2020.sciencesconf.org/registration
Organizadoras
  • Charlotte de Castelnau-L’Estoile (Historiadora, Professora titular, Université Paris Diderot, Identités, Cultures, Territoires, EA 337)
  • Hebe Mattos (Historiadora, Professora titular, Universidade Federal de Juiz de Fora, Laboratório de História Oral e Imagem)
  • Silvia Capanema (Historiadora, professora adjunta, Université Paris 13, Pléiade EA 7338)

XIX Congreso AHILA (Asociación de Historiadores de América latina)

Envío de propuestas : antes del 02/09/2019

Colonización católica en las Américas y esclavitud : sociedades, culturas y emancipaciones (siglo XVI-XXI)

Este simposio propone poner en relación las distintas temporalidades e historiografías de la esclavitud y de las sociedades posesclavistas —de la colonización, la abolición y el periodo posabolicionita— para abordar de forma colectiva y sobre un periodo de larga duración la especificidad de la experiencia “afrolatina”. Nos proponemos trabajar sobre la diáspora africana en las Américas latinas definidas por su catolicidad, lo cual incluye pues la América francesa. Se trata de abordar la historia y la memoria de la esclavitud atlántica en esta parte del mundo como un pasado aún presente.

Como punto de partida, nos proponemos revisar la articulación entre colonización católica y acceso a la emancipación y a la ciudadanía, puesta de realce de forma pionera por Frank Tannembaum (Slave and Citizen 1947). Se trata de debatir sobre las sociedades esclavistas católicas de las Américas, sus vínculos con los márgenes africanos relacionadas con el comercio de cautivos, a partir del desmantelamiento y de la recreación de los “vínculos sociales racializados”, como contrapunto de la experiencia del Atlántico norte con la colonización protestante.

Las propuestas de comunicación deberán estimular una reflexión sobre las Américas de colonización católica, en torno a la legitimación jurídica y religiosa de la esclavitud en América; al desarrollo de la sociedad de plantaciones en los siglos XVI y XVII, a las ambigüedades de la era de las revoluciones con la intensificación del tráfico atlántico en el siglo XVII, tanto como a las que atañen a la prohibición de la trata de esclavos en el siglo XIX; a las diferentes experiencias de abolición, a la interacción entre mestizajes, políticas de blanqueamiento, silencio e invisibilidad/visibilidad en los siglos XIX-XX.

Inscripción de propuesta de comunicación: https://ahila2020.sciencesconf.org/registration
Coordinadoras
  • Charlotte DE CASTELNAU-L’ESTOILE, Université Paris Diderot, Francia
  • Hebe MATTOS, Université Fédérale de Juiz de Fora, Brasil
  • Silvia CAPANEMA, Université Paris 13, Francia

XIX Congrès AHILA (Association d’Historiens Latino-américanistes)

Soumission de propositions: avant le 02/09/2019

Colonisation catholique dans les Amériques et esclavage : sociétés, cultures et émancipations (XVI-XXI siècles)

Ce symposium propose de mettre en relation les différentes temporalités et historiographies de l’esclavage et des sociétés post-esclavagistes – de la colonisation, de l’abolition et de la période post-abolitionniste – pour aborder de manière collective et dans la longue durée la spécificité de l’expérience « afro-latine ». Nous proposons de travailler sur la diaspora africaine dans les Amériques latines au sens de catholiques et incluant donc l’Amérique française. Il s’agit d’aborder l’histoire et la mémoire de l’esclavage atlantique dans cette partie du monde comme un passé toujours présent.

Comme point de départ, nous nous proposons de revisiter l’articulation entre colonisation catholique et accès à l’affranchissement et à la citoyenneté, mise en relief de manière pionnière par Frank Tannembaum (Slave and Citizen 1947). Il s’agit de discuter les sociétés esclavagistes catholiques des Amériques, et leurs liens avec la marge africaine liée au commerce des captifs, à partir de la déstructuration et de la recréation des « liens sociaux racialisés », avec en contre-point l’expérience de l’Atlantique nord de colonisation protestante.

Les propositions de communications devront stimuler une réflexion sur les Amériques de colonisation catholique, autour de la légitimation juridique et religieuse de l’esclavage en Amérique; du développement de la société de plantation aux XVIe et XVIIe siècle; des ambiguïtés de l’ère des révolutions avec l’intensification du trafic atlantique au XVIIIe siècle, tout comme celles de l’interdiction et de la traite au XIXe; des différentes expériences d’abolition; de l’intersection entre métissages, politiques de blanchiment, silence et invisibilité/visibilité aux XIXe-XXIe siècles.

Inscription de proposition de communication : https://ahila2020.sciencesconf.org/registration
Coordinatrices :
  • Charlotte DE CASTELNAU-L’ESTOILE, Université Paris Diderot, Francia
  • Hebe MATTOS, Université Fédérale de Juiz de Fora, Brasil
  • Silvia CAPANEMA, Université Paris 13, Francia

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Journée d’étude “Pouvoir et émotions : sensibilités, représentations et gouvernance dans l’Europe moderne (France, Espagne)”, 15 novembre 2019

Appel pour une journée d’étude qui aura lieue le 15 novembre 2019 à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée

Depuis le courant de l’histoire des mentalités, dans la tradition de l’école des Annales, de nouvelles perspectives historiographiques se sont ouvertes autour de la question des émotions. Cette thématique rassemble des chercheurs s’intéressant à la place occupée par la dimension affective dans la vie des sociétés mais également dans les rapports de pouvoir et la production/reproduction des inégalités. Sur le plan de l’histoire politique, l’émotion joue un rôle effectivement majeur en tant que réaction, stimulus ou lien entre les individus et les groupes sociaux. Des « communautés d’émotion » décrites, ici ou là, par les historiens font leur apparition lorsqu’un dirigeant, une élite ou une institution provoque, encadre ou, au contraire, censure une réaction collective qui, au-delà de toute orientation idéologique, identitaire ou genrée, prend la forme d’une réponse émotionnelle jamais neutre (plaintes, émeutes, pamphlets, chansons, violences, etc.).

Dans le contexte de l’époque moderne, la gestion de l’émotion concerne autant les dirigeants (traditionnellement, l’impassibilité affichée par les monarques tranche avec l’hybris des tyrans) que ceux qui y sont soumis et qui doivent, souvent sur commande, se réjouir (couronnement, victoire militaire ou mariage) ou se lamenter (défaite, complot, assassinat, décès, etc.). La société du spectacle, venue de la Cour, valorise-t-elle forcément toutes les émotions ou n’opère-t-elle pas un tri entre ce qui peut s’exprimer et se montrer et ce qu’il convient de dissimuler, d’intérioriser ? L’histoire sensible des monarchies françaises et espagnoles d’Ancien Régime recouvre un vaste panel d’émotions (celles des puissants, celles de leurs obligés) qui, parfois, atteignirent leur paroxysme à l’occasion de crises majeures. Ainsi, en marge d’une histoire politique du corps et de ses représentations, la prise en compte des affects permet une relecture constructive de l’histoire longue des rapports de domination dans les sociétés occidentales. Enfin, notons que les relations géopolitiques et les échanges culturels franco-hispaniques ont souvent donné lieu à des comparaisons entre deux royaumes longtemps ennemis. Sur le plan des références majeures et des concepts-clé du discours politique, les legs de l’Antiquité et les mutations de la Renaissance ont souvent rapproché ces deux Etats malgré des tensions et des conflits de part et d’autre des Pyrénées. Sur le plan de l’histoire des émotions, les discours « identitaires » français et espagnols, savamment instrumentalisés en période de conflit, reflètent une lecture « psychologique » figeant deux « Etats », voire deux « nations », et ramenant des populations très diverses à des stéréotypes affectifs dont témoignent les arts, les sciences et les lettres.

Cette journée d’étude transpériodique et interdisciplinaire (histoire, civilisation hispanique, histoire des arts, sciences politiques, etc.) entend interroger les rapports de pouvoir et de domination (sur le plan politique, économique psychologique ou symbolique) s’inscrivant dans une dimension sensible et s’exprimant par des émotions (adhésion, résistance, joie, tristesse, amour, haine, etc.) individuelles et/ou collectives qui peuvent aussi bien renforcer les structures de décision que les fragiliser en cas de contestation radicale. La représentation (ou la non-représentation) des émotions du pouvoir comme la manipulation des émotions à des fins de pouvoir, la circulation des émotions entre le pouvoir (roi, seigneur, ministre, valido, etc.) et le.s public.s dans une interaction non dépourvue d’ambiguïté, sinon de manipulation, sont les champs que cette journée d’études internationale entend explorer, dans le contexte franco-hispanique. Le domaine d’étude visé est l’époque moderne sans pour autant s’interdire d’explorer des repères plus anciens, dotés d’une valeur exemplaire ou fondatrice.

Envoi des propositions (titre provisoire, résumé de 10 lignes maximum, brève bio-bibliographie rappelant les titres et travaux) jusqu’au 13 mai 2019 à :

  • Stanis PEREZ, MSH Paris Nord, Pleiade : stanis.perez@mshparisnord.fr
  • Sarah Pech-Pelletier, Université Paris 13, Pleiade : sarah.pelletier@univ-paris13.fr
  • Christine OROBITG, Aix Marseille Université, TELEMME : christine.orobitg@gmail.com

Document

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“L’émancipation par l’islamologie” : interview avec Steven Duarte

Steven Duarte

“L’émancipation par l’islamologie” : interview avec Steven Duarte

Article du journal La Croix (Mercredi 16 Février 2022)

Maître de conférences à l’université Sorbonne Paris Nord en arabe et islamologie

“Intervenant à une conférence sur « L’islam au XXIe siècle » qui se déroulera les 16 et 17 février (2022) à l’Unesco, le jeune islamologue Steven Duarte est un spécialiste reconnu du courant réformiste en islam.”

“Dès l’échange préliminaire de courriels, Steven Duarte avait prévenu : en répondant à La Croix, dont il « partage les valeurs », il ferait une exception. Car cet universitaire de 41 ans a plutôt coutume de décliner les sollicitations de journalistes. Il est pourtant « le premier à regretter » que les islamologues ne soient pas plus présents dans le débat public, quand les politologues et sociologues, eux, sont nombreux à s’exprimer sur l’islam.
Mais encore faut-il un « cadre adapté ». Alors quand on lui propose d’intervenir dans une émission télévisée sur un sujet hors de son champ d’expertise – la structuration de l’islam de France, par exemple – il préfère dire non. D’ailleurs, la télévision… ”

Voir la suite sur le site du journal : https://www.la-croix.com/s/40a88c8f

Pour le personnel de l’USPN, l’article complet est disponible par Europress accessible depuis l’ENT

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Imposturas hispánicas. Fraude y creación, siglos XVII-XXI

Imposturas hispánicas. Fraude y creación, siglos XVII-XXI

Imposturas hispánicas.
Fraude y creación, siglos XVII-XXI
Javier Domínguez Arribas et Cécile Fourrel de Frettes (éds.),
Iberoamericana Vervuert, 2021

Imposturas hispánicas. Fraude y creación, siglos XVII-XXI
Couverture

Présentation

Usurpation d’identité, texte apocryphe ou plagiat, mensonge éditorial, fausse invention scientifique, miracle fabriqué de toutes pièces, telles sont quelques-unes des impostures analysées dans ce livre. Toutes entretiennent une relation ambiguë à la vérité : elles l’imitent tout en la cachant et, lorsqu’elles sont démasquées, elles ébranlent nos certitudes. Parfois sous-estimées en tant qu’objet d’étude, les impostures révèlent pourtant, en creux, les aspirations et les valeurs d’une époque.

Cet ouvrage interdisciplinaire, entre la littérature et l’histoire, réunit les contributions de Joaquín Álvarez Barrientos (CSIC, Espagne), Julie Fintzel (Le Mans Université), Frédéric Luis Gracia Marín (Université de Nantes), Sarah Pech-Pelletier (USPN, Pléiade), Marcin Sarna (Université Pédagogique de Cracovie, Pologne) et des éditeurs du volume. Il a reçu le soutien de l’UR Pléiade.

Javier Domínguez Arribas est docteur en histoire (École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris) et maître de conférences en civilisation hispanique à l’Université Sorbonne Paris Nord-Paris 13. Ses recherches portent sur la représentation de l’ennemi dans l’Espagne franquiste, cadre dans lequel il a étudié un réseau de désinformation qui a trompé le dictateur. Il est l’auteur du livre L´ennemi judéo-maçonnique dans la propagande franquiste, 1936-1945 (Madrid, 2009 ; Paris, 2016).

Cécile Fourrel de Frettes est docteure en études hispaniques (Université Toulouse-Jean Jaurès) et maîtresse de conférences en littérature et arts visuels de l’Espagne contemporaine, à l’Université Sorbonne Paris Nord-Paris 13. Dans ses travaux de recherche, elle s’intéresse à l’édition, la presse et le cinéma dans leur rapport à la culture de masse, durant le premier tiers du XXe siècle. Elle a écrit divers articles sur la figure et l’œuvre de Vicente Blasco Ibáñez, ainsi qu’un livre intitulé Vicente Blasco Ibáñez et le cinéma français, 1914-1918 (Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2015).

Sommaire de l’ouvrage

Cécile Fourrel de Frettes et Javier Domínguez Arribas
Introducción

I. FRAUDE Y AUTORIDAD

Sarah Pech-Pelletier
Capítulo I. Cuando la ciencia se mete en milagros: ¿impostura, complicidad o reconocimiento de los límites del saber médico? (España, siglo XVII)

Frédéric Luis Gracia Marín
Capítulo II. La verdad sobre el caso Urquiza. Impostura y dispositivo de represión de la vagancia en Cuba a finales del siglo XIX

Javier Domínguez Arribas
Capítulo III. Franco, víctima de imposturas

II. ENGAÑO Y CREACIÓN

Cécile Fourrel de Frettes
Capítulo IV. Vicente Blasco Ibáñez entre imposturas: estrategias editoriales y cultura de contrabando

Julie Fintzel
Capítulo V. Completa y verídica historia de Jusep Torres Campalans y el cubismo: la verdad es una mentira como las demás

Marcin Sarna
Capítulo VI. Realidades de la ficción: maniobras literarias de Javier Cercas

Joaquín Álvarez Barrientos
Capítulo VII. Literatura apócrifa e historia literaria: el caso de la Fundación Rara Avis

Image de couverture : Nieves Galiot, de la serie “Casi te olvido” (2018).

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L’Empire paternel

L’Empire paternel. Familles, pouvoirs, transmission, Julie Doyon et Sabine Armani (dir.), Georg éditeur, 2021

collection L’Équinoxe

Présentation

Si à l’époque romaine, la famille est un paradigme des relations d’autorité structurant l’ordre public et social, à l’époque moderne, la culture latine sert de modèle de référence pour légitimer le renforcement des pouvoirs paternels au sommet de l’État et dans les familles. Comment s’imbriquent, au fil de l’histoire, les structures de l’autorité et de la parenté ? Selon quels discours, avec quels effets, au profit de quels acteurs et actrices, suivant quels rapports de domination ? Lieu de pouvoirs, la famille est aussi un objet du, voire des pouvoirs instituant les règles de la succession et de la transmission, de la filiation et des alliances, lesquels sont l’enjeu de conflits, de solidarités et d’affects qu’analyse cet ouvrage. 

Les auteurs

Julie Doyon est professeure agrégée à l’université de Sorbonne Paris Nord et docteure en Histoire moderne. Ses recherches portent sur sur les relations entre droit pénal et familles (FNS/UNIFR), dont l’inceste (ANR/EHESS-CNRS).

Sabine Armani est maîtresse de conférences à l’Université Sorbonne Paris Nord (Pléiade EA 7338). Elle est spécialiste de la parenté ainsi que de la péninsule Ibérique à l’époque romaine, domaines auxquels elle a consacré de nombreuses études dont son doctorat.

Parution : 14 décembre 2021

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Le rap, une poésie de performances. Itinéraires. Littérature, textes, cultures, n° 2020-3

Le rap, une poésie de performances. Itinéraires. Littérature, textes, cultures n° 2020-3

Itinéraires. Littérature, textes, cultures, n° 2020-3

Sous la direction de Magali Nachtergael

Décembre 2021, en ligne et en accès ouvert : https://journals.openedition.org/itineraires/8774

Présentation du dossier

Considérer le rap dans le sillage croisé de la performance poétique et de la tradition orale simplifie immédiatement le lien entre études littéraires et cette forme littéraire contemporaine populaire. Cependant le rap, véritable art total, embrasse des problématiques liées à ses diverses modalités de performance – orale, rythmée, visuelle, sociale – mais aussi à l’histoire de la poésie en tant que création expérimentale et socioculturelle. Les contributions émanent de chercheurs et chercheuses internationaux (Belgique, Cameroun, États-Unis, Grande-Bretagne, France, Haïti, Québec, Sénégal) et le volume aborde des productions rappées francophones et anglophones selon une perspective à la fois globalisée et située. Partant du point de vue des études littéraires, il considère les dimensions rythmique, visuelle et sociopolitique de cette performance poétique plurimédiale.

Textes de Charlotte Gagné-Dumais, Emily Q. Shuman, Elsa Vallot, Jovensel Ngamaleu, Lefranc Joseph et Vinson Bradley Noël, Denis Saint-Amand, Serigne Seye, Nina Rolland, Julien Mowang Ngoula, Léopold Reigner, Idir Mahiou.

Rubrique Varia

Stéphane Ledien, “Entre médiation, tiraillement et éclatement, la crise identitaire de l’écrivain-narrateur d’autobiographie intellectuelle”.

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Sociable Spaces in Eighteenth-Century Britain: A Material and Visual Experience

« Sociable Spaces in Eighteenth-Century Britain: A Material and Visual Experience», Études anglaises, 74.3, (juillet-septembre 2021)

Valérie Capdeville et Pierre Labrune (dir.)

Présentation

The development of sociability in European societies from the eighteenth century is intrinsically linked to the diverse spaces where sociable practices are performed and to the various objects that are used and often associated with specific rituals or gestures. Sociability is thus materialised and visualised through social display, often challenging the distinctions between publicity and privacy, as well as between genders or classes.

By exploiting the multi-layered notion of social space, this volume aims to better understand how social interactions and practices are fashioned and even staged through the medium of material objects within specific spaces and, in turn, how these sociable spaces may shape social identities and connections. Moreover, the intersection and correlations between the material and the visual are particularly relevant to our study of sociable spaces, in which social performance and visual experience play a crucial part. Combining material culture with the ‘visual turn’ in history provides an increasingly useful approach in order to investigate how consumption habits, artistic and sociable practices redefined spaces in the long eighteenth century.

Building on the collaborative work of the GIS Sociabilités within the framework of the DIGITENS research project, this volume considers the materiality of sociability in eighteenth-century Britain and the way it reconfigures space and spatial experience. The six contributions assembled in this special issue adopt different approaches and methodologies and provide new readings of the spatial and visual properties and perceptions of sociable interactions, inviting us to look for the traces of eighteenth-century sociability in contemporary practices and spaces.

Éditeur/trice(s) : Klincksieck Editions

Coordinateur/trice(s) : Valérie CAPDEVILLE & Pierre LABRUNE

Contributeur/trice(s) : Vanessa ALAYRAC-FIELDING ; Valérie CAPDEVILLE ; Ariane FENNETAUX ; Mascha HANSEN ; Pierre LABRUNE ; Véronique LÉONARD-ROQUES ; Marie-Madeleine MARTINET ; Sophie MESPLÈDE ; Kimberley PAGE-JONES.

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Voltaire et Rousseau, la haine

«  Voltaire et Rousseau, la haine », Philippe Casassus, Editions Temporis, 2021

Présentation

A partir surtout de leurs correspondances, il s’agit du récit de l’installation progressive d’une véritable haine entre les deux philosophes qui « auraient pu s’aimer s’ils l’avaient voulu », comme l’a écrit Rousseau. Comme le synthétise le premier chapitre, ils s’opposaient sur bien des idées et leur façon de vivre… D’une mésentente née de leurs premiers écrits (« Discours sur l’origine des inégalités », « poème sur le désastre de Lisbonne »), leur relation s’est aggravée après la parution de la Lettre à d’Alembert, que Voltaire a pris comme une attaque personnelle et qui l’a poussé à écrire sur celui qu’il dénommait le « batard du chien de Diogène » des pamphlets sous de faux noms…

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Sous les pavés, la terre

Sous les pavés, la terre.
Agricultures urbaines et résistances dans les métropoles, Flaminia Paddeu, éditions du Seuil, 2021

Couverture

Présentation

L’agriculture urbaine va-t-elle transformer les métropoles ? En essor depuis le début du xxie siècle, cette pratique connaît un regain d’intérêt qui s’inscrit dans la prise de conscience des ravages de l’agriculture conventionnelle et de l’urbanisation. D’autant que la pandémie de Covid-19 a questionné le mode de vie citadin, fondé sur l’inégalité sociale d’accès à la nature, l’artificialisation des sols et une dépendance considérable aux importations agricoles.

Dans les friches des quartiers populaires, les jardins partagés des centres-villes et les potagers en lutte, l’agriculture urbaine permet ainsi de produire, de résister et d’habiter autrement. Issu d’une enquête au long cours dans le Grand Paris, à New York et à Détroit, ce livre porte sur les efforts collectifs d’associations et d’individus pour reprendre et cultiver la terre dans les métropoles. Au fil des récits recueillis et des parcelles arpentées, il restitue la pluralité des espaces et des pratiques socio-écologiques, et rend compte des alliances et des conflits qui se nouent autour du retour de l’agriculture dans les ruines du capitalisme urbain.

Flaminia Paddeu, géographe, est maîtresse de conférences à l’université Sorbonne Paris Nord et chercheuse au laboratoire Pléiade. Ses recherches portent sur les enjeux socio-spatiaux et écologiques de l’agriculture urbaine, du glanage et de la cueillette dans les métropoles en France et aux États-Unis. Elle est membre fondatrice et directrice du comité scientifique de la revue Urbanités.

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