Le cinéma d’Isaki Lacuesta, Paris, Mare et Martin et Centre Pompidou. 2018.

Édité par Brice Castanon-Akrami et Sergi Ramos Alquezar

Isaki Lacuesta (né à Gérone, 1975-) est cinéaste, producteur, scénariste, critique, enseignant, artiste, commissaire d’exposition, écrivain.

Le Cinéma d’Isaki Lacuesta propose dans une approche transversale d’interroger plusieurs aspects de l’œuvre du cinéaste. Les articles de différents spécialistes questionnent son travail caractérisé par sa pluralité, dès son premier long métrage Cravan vs Cravan jusqu’à son dernier film Entre dos aguas : courts métrages, longs métrages, installations, spectacles vivants.

Un discours qui s’inscrit dans une dynamique que propose le cinéaste : donner à voir et inviter à regarder à nouveau, en déplaçant les regards, en multipliant les points de vue.

Des entretiens avec le réalisateur et ses collaborateurs viennent enrichir l’ouvrage.

Y ont contribué Isaki Lacuesta, Isa Campo, Enrique Vila-Matas, Jean-Paul Aubert, Àngel Quintana, Anaïs Marshall et Frédéric Alexandre, Jean-Michel Frodon, Frédéric Maire, Pascale Thibaudeau, Josetxo Cerdán et Miguel Fernández Labayen, Marta Álvarez et Iván Villarmea, Julie Amiot-Guillouet, Sonia Kerfa, Amanda Villavieja, Domi Parra, Albert Coma, Gerard Gil et Sergi Dies, Óscar Fernández Orengo et William Klein.

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Les Grands Turbulents. Portraits de groupes 1880-1980, Médiapop éditions. 2018

Présenté par Nicole Marchand-Zañartu

Certains furent tapageurs, d’autres plus discrets, voire taciturnes. Les uns nous sont familiers, les autres inconnus ou peut-être les a-t-on oubliés. Tous ont eu un projet de résistance à l’ordre du monde tel qu’il allait ou tel qu’il s’annonçait. Unis par l’amitié, la proximité intellectuelle, l’activité collective, ils ont nom : Grand Jeu, Die Brücke, Stridentistes, CoBrA, Futuristes, Der blaue Reiter, Gutaï, OBeRIou, OHO, Zero, Dada… pour n’en citer que quelques-uns. Sur leur passage ils ont laissé une production surprenante : des manifestes, des revues, des œuvres collectives, des reliefs d’expositions qui montrent leur union sous les formes les plus inventives, voire les plus extrêmes, contre l’adversité. Témoignage tangible de leur aventure commune : une photographie, parfois de fortune. Les voici graves et joueurs, naturels et sophistiqués, provocateurs et moqueurs, astres majeurs ou étoiles filantes, ils posent devant l’objectif pour l’éternité. Pour esquisser les portraits de ces Grands Turbulents à l’aide d’une photographie et de son exploration, Nicole Marchand-Zañartu a réuni cinquante-quatre auteurs, hommes et femmes, écrivain, cinéaste, poète, chercheur, historien, musicien, philosophe…

Les auteurs

Alain Barandard, Christian Barani, Thierry Paul Benizeau, Albert Bensoussan, Eduardo Berti, André Bertrand, Micheline Bonnet, François Bordes, Patrick Bouchain, Nathalie Boulouch, Marianne Bujard, Anne Cartier-Bresson, Patrice Cazelles, Simone Christ, Rémy Collignon, Boris Czerny, Isabelle Després, Gloria-Cecilia Diaz-Ortiz, Jean-Baptiste Dusséaux, Bertrand Gauguet, Julien Gourbeix, Claude Guibert, Erell Guillemer, Édith Hallauer, Thomas Hippler, Véronique Huyghe, Laurence Imbernon, Jean-Philippe Jaccard, Philippe De Jonckheere, Valdo Kneubühler, Antje Kramer, Nelly Kuntzmann, Chantal Lachkar, Jean Lauxerois, Jacques Lèbre, Anne Longuet-Marx, Nicole Marchand-Zañartu, Jean-Baptiste Para, Julia Peslier, Jovana Petrović, Jean-Louis Peytavin, Catherine Phalippou, Elisabeth Pujol, Jean- Jacques Régnier, Françoise Rivière, Waldo Rojas, Eric Schmulevitch, Jean Seisser, Erik De Smedt, Salima Tenfiche, Yves Tenret, Emilie Vabre, Laurent Wolf, David Zerbib.

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Le manifeste à travers les arts : devenirs d’un genre indiscipliné. Revue Itinéraires. Littérature, textes, cultures N° 2018-1. 2018

Itinéraires. Littérature, textes, cultures, no 2018-1

Sous la direction de Camille Bloomfield et Audrey Ziane

Septembre 2018, en ligne, https://journals.openedition.org/itineraires/4097

Présentation du numéro

Littérature, arts plastiques, cinéma, poésie, théâtre, architecture : tous les domaines de la création ont pour objet commun le manifeste. Texte-action protéiforme et iconoclaste, il s’inscrit à la fois dans l’histoire de sa discipline tout en bousculant ses codes, en un geste performatif d’indiscipline. Véritable « agent provocateur », remède contre la normativité qui a connu son heure de gloire à l’époque des avant-gardes, le manifeste est d’abord le texte par excellence de l’engagement de l’artiste, de l’utopie et de la révolte, questionnant sans cesse les entrelacs de l’artistique et du politique.
Ses usages contemporains, néanmoins, invitent à questionner la forme même du genre et sa subversion fondamentale : pratiqué souvent en solitaire plutôt qu’en groupe, transformé en installation, performance ou catalogue d’exposition, voire détourné à des fins publicitaires, le manifeste véhicule une imagerie de la protestation qui se fait parfois mise en scène et par là, remise en question de tout ce qu’il entendait initialement rejeter. À qui profite le manifeste ? Quels discours et engagements sert-il ? Lui est-il encore possible d’être indiscipliné ? C’est à ces questions que tente de répondre le présent numéro.

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Épistémologies du genre. Croisements des disciplines, intersections des rapports de domination, ENS éditions. 2018

ENS Éditions

Dirigé par Anne-Charlotte Husson, Lucie Jégat, Marion Maudet, Lucy Michel, Vanina Mozziconacci, Laura Tatoueix, Cécile Thomé et Maxime Triquenaux

Description

Que signifie, aujourd’hui, être chercheur.e et travailler avec le concept de genre ? Le genre ne se conçoit pas isolément. C’est ce que montrent les quatorze contributions réunies dans cet ouvrage, à partir de disciplines aussi variées que la géographie, l’histoire, la littérature, la sociologie, les STAPS, la linguistique, la psychologie sociale, les SIC, les sciences de l’éducation ou encore la philosophie.
D’une part, penser le genre engage des croisements entre les disciplines dont témoignent notamment les épistémologies féministes. D’autre part, cela implique de tenir compte de la multiplicité des rapports de domination, ce que permet en particulier une perspective intersectionnelle.
La pluridisciplinarité des études de genre est peut-être déjà une forme d’interdisciplinarité : le genre serait alors un carrefour aussi bien pour penser les différents rapports de pouvoir que pour formuler des questionnements réflexifs au sein des disciplines – mais également entre elles. En ce sens, l’ouvrage s’adresse aux chercheur.e.s en sciences humaines et sociales mobilisant le genre, mais pas uniquement : il intéressera également toutes celles et ceux qui travaillent à dévoiler les rapports de domination.

Sommaire

Préface – Christine Détrez

Introduction    

Partie 1. Pluralité et croisements des disciplines    

Le genre en Histoire : universalisme versus universalité plurielle
Michelle Zancarini-Fournel

Le genre en littérature : difficultés, fondements et usages d’un concept
Christine Planté    

Contribution à une épistémologie du genre sur le terrain de l’EPS
Sigolène Couchot-Schiex  

Les bibliothèques au prisme du genre.
L’apport critique de la méthodologie du genre appliquée à la classification des savoirs
Florence Salanouve  

Le genre : une épistémologie contributive pour l’analyse du discours
Marie-Anne Paveau

De la neutralité axiologique au réalisme des expériences vécues du standpoint
Une critique féministe de la relation de connaissance
Claude Gautier    

Partie 2. Multiplicité et intersections des rapports de domination 

Saisir l’articulation des rapports de domination : les défis d’une critique féministe de l’espace
Mélusine Dumerchat    

La fabrique du bouc-émissaire en crèche : souffrance et racisme dans le travail de care
François Ndjapou, Pascale Molinier    

Le genre est-il un cache-race ?
Intersections entre genre, classe sociale et « race » dans un projet éducatif sur « l’égalité filles-garçons » en sciences
Clémence Perronnet    

La subversion du genre dans la photographie de Nan Goldin
Mélanie Grué 

Le rôle des enseignant·e·s dans la contestation ou la consolidation d’hétéronormes en milieu scolaire
Gabrielle Richard  

Les « femmes déchues » et les pratiques des associations pour femmes à Liverpool (1890-1910) : Intersectionnalité et micro-histoire
Muriel Gleser-Neveu    

La statistique au service d’une pensée binaire dans l’Angleterre victorienne
Genre, émigration féminine et recensements
Marie Ruiz  

La racialisation de l’ordre des sexes dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres.
Trois cas d’antisémitisme genré
Jennifer Meyer

Conclusion
La recherche en études de genre en contexte polémique  

> Plus de détails (y compris l’introduction en libre accès) sur le site de l’éditeur 

> Version numérique sur OpenEdition

Avis de parution

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Écrire l’histoire depuis les marges: une anthologie d’historiens africains-américains, 1855-1965, Terra HN Éditions. 2018

Terra HN Éditions

Dirigé par Hélène Le Dantec-Lowry, Claire Parfait, Matthieu Renault, Marie-Jeanne Rossignol et Pauline Vermeren

Onze traductions inédites et leur notice critique

Après une longue période d’oubli, les historiens africains-américains du XIXe siècle et des premières décennies du XXe siècle ont récemment été redécouverts. Leurs travaux sont à nouveau disponibles aux États-Unis et ont donné lieu à quelques monographies et ouvrages collectifs. En revanche, ils demeurent peu connus en France. Cette publication collective en ligne en libre accès est destinée à les faire connaître en proposant une sélection de chapitres et articles traduits en français pour la première fois. Chaque traduction s’accompagne d’une notice détaillée rédigée par un.e spécialiste, qui donne des indications biographiques sur leur auteur.e et permet de situer l’article ou le chapitre à la fois dans le contexte général de la période à laquelle il a été produit et dans l’historiographie africaine-américaine.

Cette anthologie de textes d’historiens et intellectuels africains-américains (dont deux femmes), constitue le troisième et dernier volet du projet Sorbonne Paris Cité « Écrire l’histoire depuis les marges ». Ce projet, porté par les universités Paris 13, Paris Diderot et Sorbonne Nouvelle, a rassemblé des spécialistes de l’Amérique du Nord, plus précisément en histoire, histoire du livre et philosophie, autour de la question de l’écriture de l’histoire depuis les marges, envisagée à partir du cas des historiens africains-américains des XIXe-XXe siècles.

L’anthologie soulève des questions pertinentes aujourd’hui encore, qu’il s’agisse de la question de la légitimité du militantisme dans les travaux d’un historien ou d’une historienne ou de l’exclusion de certaines catégories de la population du récit national.

Publication soutenue par l’IDEX (financeur des traductions©) ; LARCA UMR 8225 (Laboratoire de recherches sur les cultures anglophones), Université Paris-Diderot ; Pléiade (EA 7338), Université Paris 13 ; CREW EA 4399 (Center for Research on the English-Speaking World), Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 ; L’Action structurante « Fabrique du politique », Université Paris-Diderot.

Cet ouvrage est le fruit du travail des membres du programme de recherche EHDLM SPC, « Écrire l’histoire depuis les marges ».

Flyer

Écrire l’histoire depuis les marges: une anthologie d’historiens africains-américains, 1855-1965, Terra HN Éditions. 2018 Lire la suite »

Littératures expérimentales. Écrire, performer, créer à l’ère numérique. Itinéraires. Littérature, textes, cultures N° 2017-3. 2018

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Delphine Seyrig : une vie, Nouveau Monde Éditions. 2018

Murielle Brangé

Description de l’éditeur

Actrice, réalisatrice, femme engagée, Delphine Seyrig (1932-1990) refuse toute sa vie de se laisser enfermer dans un rôle ou une image. S’inventer, se trouver, se réinventer fut sa raison de vivre. Egérie de Resnais, reine du théâtre parisien dans les années soixante, admirée de Truffaut comme de Duras, fée des Lila dans Peau d’âne de Demy ou Jeanne Dielman d’Akerman, Delphine Seyrig a un parcours hors du commun. Au faîte de sa gloire, elle s’engage dans les luttes féministes. Digne d’une héroïne de Stendhal, prête à toutes les aventures, son goût de la liberté, son audace, son refus du tiède, son exigence et son élégance donnent à sa vie tout son romanesque. C’est cette vie riche et inspirante que retrace, pour la première fois, cette biographie passionnante et richement documentée, qui a pour fond la vie sociale, intellectuelle, théâtrale et cinématographique de son époque. Un très beau portrait de femme, par la plume tout en finesse de Mireille Brangé.

> Site de l’éditeur

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Undoing Slavery. American Abolitionism in Transnational Perspective (1776-1865), Éditions Rue d’Ulm. 2018

Éditions Rue d’Ulm

Dirigé par Michaël Roy, Marie-Jeanne Rossignol et Claire Parfait

Détruire l’esclavage. Perspectives transnationales sur l’abolitionnisme américain (1776-1865) est un recueil de sept essais rédigés par des spécialistes français de l’abolition de l’esclavage aux États-Unis.
Les auteurs placent l’abolitionnisme américain dans un contexte transnational et montrent comment des esclaves fuyant au Canada, des Noirs libres émigrant à Haïti et des activistes se retrouvant dans un salon parisien ont influencé, chacun à leur façon, le destin de l’esclavage aux États-Unis. Dans le prolongement de récentes tendances historiographiques, l’abolitionnisme y est abordé sur le temps long. Une attention particulière est également apportée à la culture imprimée abolitionniste – romans, journaux, livres-albums et almanachs antiesclavagistes, brochures et sermons rédigés par des activistes noirs.

L’ouvrage est préfacé par Manisha Sinha, auteure d’un livre remarqué sur l’abolitionnisme aux États-Unis, The Slave’s Cause: A History of Abolition

Plus d’informations sur le site de l’éditeur

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Son et traduction dans l’œuvre de Proust, Honoré Champion. 2018

Dirigé par Emily Eells et Naomi Toth

Il y avait des jours où le bruit d’une cloche qui sonnait l’heure portait sur la sphère de sa sonorité une plaque si fraîche, si puissamment étalée de mouillé ou de lumière, que c’était comme une traduction pour aveugles, ou, si l’on veut, comme une traduction musicale du charme de la pluie, ou du charme du soleil. (La Prisonnière)

Pour le narrateur d’À la recherche du temps perdu, le son traduit ; par ailleurs, il définit la tâche de l’écrivain comme celle d’un traducteur. Se dessinent dès lors, entre sonorité et langage littéraire, un parallèle étroit mais aussi un mince écart, de sorte qu’un point de fuite s’inscrit dans le texte : l’écrivain traduit une sonorité déjà elle-même traduction. Que faire de toutes ces strates de son quand on cherche à les rendre dans une langue autre que le français ? Que révèle la pratique de la traduction de la façon dont Proust pense le rapport entre sonorité et langage ? Telles sont les questions abordées par les articles ici rassemblés, avec une attention particulière accordée aux traductions vers la langue anglaise.

Table des matières

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