histoire

Colloque « Le pouvoir des épidémies dans les villes d’Europe de l’Antiquité au XXe siècle. Santé, savoir, image et gouvernance »

Le colloque aura lieu au Campus Condorcet (Aubervilliers), métro Front Populaire (le bâtiment se trouve juste à la sortie du métro).

Bâtiment Sud – Salle 032

Une connexion Zoom sera aussi mise en place pour ceux ne pouvant se joindre à nous physiquement.

Jeudi 19 mai :

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Vendredi 20 mai :

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Programme

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Colloque international ” Actualité et histoire des violences incestueuses : entre occultation et révélation “.

Colloque international dans le cadre de la recherche ANR DERVI (Dire, Entendre, Restituer les Violences Incestueuses)
Date : 4-6 février 2021, Paris

RECTIFICATIF  et PROLONGATION : Suite à un problème technique de messagerie, nous n’avons pas pu recevoir les propositions de communication. Nous prions donc celles et ceux qui ont déjà adressé leur proposition de communication de bien vouloir la renvoyer à l’adresse suivante : colloque.dervi@gmail.com. Avec toutes nos excuses pour ce désagrément. En outre, la date limite pour l’envoi des propositions est reportée au 14 mars 2020.  

APPEL À PROPOSITIONS

Les sciences humaines et sociales, notamment l’anthropologie des XIXe et XXe siècles, ont posé l’inceste comme un interdit fondateur de toute société humaine (Durkheim ; Lévi-Strauss), incitant à le penser comme un invariant culturel dépouillé d’historicité. Dans les représentations communes, l’inceste est considéré comme impensable et innommable ; il est également assimilé à l’anomie monstrueuse et extraordinaire. Interdit et censé être inexistant (Dussy), indicible et donc imperméable à toute évaluation de sa réalité, l’inceste ne pouvait pas faire l’objet de débats publics, ni être appréhendé dans la trame ordinaire du quotidien.

Aujourd’hui, et de façon croissante depuis une vingtaine d’années, ce paradigme incestueux semble voler en éclats. Dénoncées comme un « mal absolu », les violences sexuelles commises sur les enfants, dont l’inceste, sont omniprésentes dans l’espace public. Les campagnes de prévention organisées par les pouvoirs publics se succèdent, les affaires criminelles impliquant des violences incestueuses défraient la chronique judiciaire, les témoignages de victimes investissent les médias (presse, télévision, sites internet), ainsi que d’autres formes narratives (cinéma, littérature, BD), tandis que les sondages alertent sur la fréquence de l’inceste (IPSOS/AIVI, 2010).

Organisé dans le cadre du programme de recherche ANR DERVI (« Dire, Entendre, Restituer les Violences Incestueuses ») par des anthropologues et des historiennes, ce colloque a pour objet l’étude de cette transformation, de ses enjeux épistémologiques et disciplinaires, ainsi que de ses multiples facteurs explicatifs. Il s’agira de comprendre, dans une perspective trans-disciplinaire et trans-périodes, la complexité du fait incestueux, qui peut s’appréhender comme une violence ordinaire réitérée dans un cadre familier, voire quotidien, malgré sa réprobation collective en apparence unanime.

Alors que depuis une trentaine d’années le silence qui pèse sur l’inceste a été mis en évidence dans de nombreuses études issues de champs disciplinaires variés (psychanalyse, histoire, anthropologie, gender studies), ce colloque centrera l’attention sur la divulgation de l’inceste et le moment crucial de son dévoilement, à des échelles (familles, réseaux institutionnels, médias), en des contextes (familial, judiciaire, administratif, médiatique, littéraire), suivant des modalités (révélation, dénonciation, témoignage, signalement, détection, récits, « affaires ») et avec des répercussions (indignation, indifférence, déni, scandale) variables. Qui dit ou montre quoi ? A partir de quand ? Qui entend quoi ? Qui en rend compte ? Quelles sont les modalités du dévoilement de l’inceste ? Comment est-il accueilli ?

Les communications s’attacheront à décliner les différentes représentations et significations de l’inceste selon l’identité de ceux qui y sont confrontés, leur position dans la famille (père, mère, frère, sœur, cousins, oncle, tante, etc.), la situation et les places de chacun (agresseurs, victimes, proches, témoins, travailleurs sociaux, magistrats, membres de la famille d’accueil, etc.). Elles tiendront compte des conceptions mouvantes de l’enfance, de la sexualité, de la famille et de la parenté, d’hier et d’aujourd’hui, qui éclairent les variables de la criminalisation et de la judiciarisation de l’inceste suivant les contextes sociaux et historiques donnés.

Ce colloque favorisera les contributions qui s’écarteront des représentations courantes de l’inceste comme acte extraordinaire, pour en décrypter le caractère ordinaire, et le penseront comme un fait social engageant le fonctionnement d’une collectivité. Loin de l’isoler, les communications pourront interroger l’inceste dans le cadre plus large des autres violences commises sur les enfants, au sein duquel il est dissimulé ou identifié, que ce soit par les travailleurs sociaux, les juges ou les chercheurs. De même, elles penseront les violences incestueuses au sein d’une configuration qui dépasse le couple attendu fille victime/père agresseur, en intégrant, le cas échéant, le voisinage et divers agresseurs.

De plus, ce colloque encouragera les propositions issues de différents champs disciplinaires (anthropologie, sociologie, histoire, droit, médecine, psychanalyse) et/ou émanant d’acteurs du monde professionnel (travailleurs sociaux, médecins, magistrats). Les communications proposeront une analyse diachronique ou synchronique des violences incestueuses, des études de cas ou des analyses plus vastes, selon des méthodes d’approches diverses (travail de terrain ethnographique, entretiens, études d’archives, expériences professionnelles, etc.). Elle pourront s’inscrire dans une périodisation étendue du Moyen Âge à nos jours, porter sur des échelles (locale, nationale, internationale) diverses, ainsi qu’envisager des analyses comparatistes.

Les communications intégreront l’un des quatre axes suivants :

    1.  Les révélations de l’inceste en contexte contemporain (famille et proches, protection de l’enfance, tribunaux, associations, etc.)

Les processus actuels de détection, de signalement, voire de prise en charge des situations incestueuses seront interrogées dans leur triple dimension sociale, médicale et judiciaire. A partir de quelles informations l’inceste est-il repéré et /ou signalé ? Pour qui, par qui (familiers, proches, voisins, médecins, assistants sociaux, etc.), sous quelle forme (rédactionnelle, descriptive, morale avec les signes de « bonne foi », etc.) et à partir de quels éléments ? Comment, chez les uns et chez les autres, se construit une conviction ? Comment les différents professionnels fondent-ils leur décision sur une situation ? Quelle différence posent-ils entre « risque » et « danger » ? Quelle est la part du doute dans leurs décisions ? Quels regards les différents personnels qui reçoivent les enfants portent-ils sur ces rapports, les faits incriminés et les parents ? Les normes sociales pesant sur les représentations du crime et des agresseurs, il faudra comprendre dans quelle mesure ces représentations des violences sexuelles contre les enfants et leur traitement sont tributaires du sexe, de l’âge, des liens de parenté, de la place dans la famille dans la société (emploi, catégorie sociale) de l’agresseur présumé.

    2. Les violences incestueuses en contexte judiciaire du Moyen Âge à nos jours

Les spécificités de l’inceste, voire son inscription dans un continuum de violences (« crimes de mœurs », mauvais traitements à enfants, infanticide, « libertinage », etc.), seront étudiées en partant du processus d’identification du « crime » et de sa peine en contexte judiciaire. Les normes sociales et légales qui en déterminent, voire en empêchent la répression, se recouvrent-elles ? Les études pourront se concentrer sur le fait répressif, les éléments de criminalisation, de procédure et de répression : selon quels savoirs (juridiques, médicaux, etc.) le crime est-il qualifié, poursuivi et puni ? Quels sont les mots pour dire le crime hier et aujourd’hui, dans la littérature savante et selon les justiciables ? Dans les dossiers pénaux, qui dénonce-t-on et comment ? Qui agresse qui et comment ? Il s’agira aussi d’éclairer les évolutions, ainsi que leurs facteurs d’explication, légales, sociales, culturelles : quelles sont les représentations du fait incestueux suivant les périodes ? A quelles conceptions de la famille, de l’enfance, de la jeunesse et de la sexualité, mais aussi du rôle de la justice, notamment répressive, renvoient-elles ? Dans quels contextes le fait incestueux déborde-t-il les arcanes de la justice pour intéresser le débat public ?

   3. Les interprétations médicales et psychanalytiques de l’inceste et de la violence à enfants

Les communications proposeront des analyses sur le discours médical et psychanalytique produit sur les violences incestueuses depuis l’émergence de la médecine aliéniste jusqu’à nos jours (rapports d’expertise et théorie médicale, discours médical dans les médias et la littérature de témoignage, XVIIIe-XXIe siècles). Quelles conditions de possibilité ont présidé au repérage par le corps médical de l’inceste comme réalité (examen du linge, examen du corps) ? Quelles sont les modalités de désignation du fait et des gestes incestueux ? Quels sont les liens de parenté retenus pour identifier l’inceste ? Comment les protagonistes sont-ils désignés et évalués ? Comment explique-t-on l’inceste ? L’inceste a-t-il été pensé dans le cadre d’autres violences exercées contre les enfants ? De quelles manières et à quelles conditions les conséquences de l’inceste subi ont-elles été repérées, identifiées, prises en compte et théorisées par les médecins ?

    4. Les violences incestueuses et leur réception dans l’espace public

Comment l’opinion se saisit-elle de la parole des victimes d’inceste ? Selon quelles modalités, avec quels acteurs et médiateurs une accusation/révélation est-elle portée dans un espace de visibilité, de discussions et de débats contradictoires ? Quels systèmes d’émotions, d’interprétations, d’argumentations, révélateurs de normes et de valeurs – partagées ou conflictuelles –, les affaires judiciaires fortement médiatisées soulèvent-elles ? Quelles formes de publicité sont données aux témoignages des victimes d’inceste ? Quels sont les contextes historiques, socio-économiques (stratégies éditoriales) et personnels (à quel âge, dans quelles situations) de ces mises en récit, et quelles formes narratives déploient-elles ? Quelles inflexions peut-on repérer dans la médiatisation des violences incestueuses ? Quand le sujet surgit-il dans les médias, à quel rythme, selon quelles modalités d’énonciation, en faisant intervenir quels protagonistes (victimes, médecins, magistrats, experts, etc.), dans quelles rubriques/émissions afin de saisir l’intérêt qu’il suscite et la manière dont il est pris en charge par le discours social ?

Les communications se dérouleront en français ou en anglais. Les propositions de 2 500 signes maximum (espaces compris) comprendront titre, résumé et principales références bibliographiques ainsi qu’une courte présentation de l’auteur (statut, discipline, rattachement institutionnel). Elles devront être envoyées par courriel à : colloque.dervi@gmail.com avant le 14 mars 2020.

Les résultats de la sélection seront communiqués le 30 avril 2020.

Comité d’organisation : équipe DERVI (ANR, CEMS/EHESS-CNRS ; Pléiade/Paris 13) : Anne-Claude Ambroise-Rendu (CHCSC/Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), Sylvaine Camelin (Paris-Nanterre), Anne- Emmanuelle Demartini (Pléïade/Paris-13), Julie Doyon (FNS-Fribourg/Paris-13), Charlie Duperron (doctorant CEMS/EHESS-CNRS), Fabienne Giuliani (Post-Doctorante CEMS/EHESS-CNRS), Léonore Le Caisne (CEMS/EHESS-CNRS)

Comité scientifique :

Walter Albardier (psychiatre, responsable du CRIAVS d’Ile-de-France)
Christine Bard (historienne, professeure d’histoire contemporaine à l’université d’Angers)
Pascal Bastien (historien, professeur d’histoire de l’Europe moderne à l’université du Québec à Montréal) Elisabeth Claverie (anthropologue, directrice de recherche émérite au CNRS)
Alain Corbin (historien, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne) Agnès Fine (anthropologue, directrice d’étude émérite à l’EHESS)
Vincent Gourdon (historien, chargé de recherche au CNRS)
Thomas Laqueur (historien, professeur émérite à l’université de Berkeley) Véronique Le Goaziou (sociologue, chercheuse associée au LAMES-CNRS)
Jean-François Ruggiu (historien, professeur d’histoire moderne à l’université Paris IV, CNRS) Denis Salas (magistrat, président de l’Association française pour l’histoire de la justice) Sylvie Steinberg (historienne, directrice d’étude à l’EHESS)
Simon Teuscher (historien, professeur à l’université de Zurich) George Vigarello (historien, directeur d’étude à l’EHESS)

Site du projet ANR

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Colloque Féminicides au XIXe siècle en France : socio-histoire, enjeux et représentations

Colloque « Féminicides au XIXe siècle en France : socio-histoire, enjeux et représentations »

Appel à communications

© Image : Graciela Hasper, Sin título, 1996, acrílico sobre tela, 120 x 181 cm.
Tous nos remerciements à l’artiste pour son aimable autorisation.

Date limite de dépôt : 11 janvier 2021

  • Margot Giacinti, doctorante en science politique à l’ENS de Lyon
  • Samy Lagrange, doctorant en histoire à l’Université Sorbonne Paris Nord
  • Mathilde Leïchlé, doctorante en histoire de l’art à l’Université PSL / EPHE
  • Lucie Nizard, doctorante en littérature française à l’Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle
  • Rémi Rouméas, doctorant en sociologie à l’ENS de Lyon

Organisateur/trice(s) et institution d’affiliation

Le colloque se tiendra à l’ENS de Lyon les 14 et 15 mai 2021.

 L’appel à communications pour le colloque interdisciplinaire « Féminicides au XIXe siècle en France : socio-histoire, enjeux et représentations » est prolongé jusqu’au 11 janvier 2021. Il se tiendra les 14 et 15 mai 2021 à l’ENS de Lyon et se propose de faire un point sur la recherche émergente, à travers les prismes de l’histoire culturelle, de la sociologie, du droit, de l’histoire de l’art et de la littérature. Toutes les informations sont à retrouver sur le site internet dédié.

Ayant vocation à favoriser un dialogue interdisciplinaire, cet appel est ouvert à tou·te·s les chercheur·se·s quelle que soit leur discipline. Les propositions sont à envoyer au plus tard le 11 janvier 2021 à colloquefeminicides2021@gmail.com.

Vous retrouverez également l’appel et toutes les informations relatives à l’évènement à l’adresse :  https://colloquefeminicides2021.wordpress.com/

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Imposturas hispánicas. Fraude y creación, siglos XVII-XXI

Imposturas hispánicas. Fraude y creación, siglos XVII-XXI

Imposturas hispánicas.
Fraude y creación, siglos XVII-XXI
Javier Domínguez Arribas et Cécile Fourrel de Frettes (éds.),
Iberoamericana Vervuert, 2021

Imposturas hispánicas. Fraude y creación, siglos XVII-XXI
Couverture

Présentation

Usurpation d’identité, texte apocryphe ou plagiat, mensonge éditorial, fausse invention scientifique, miracle fabriqué de toutes pièces, telles sont quelques-unes des impostures analysées dans ce livre. Toutes entretiennent une relation ambiguë à la vérité : elles l’imitent tout en la cachant et, lorsqu’elles sont démasquées, elles ébranlent nos certitudes. Parfois sous-estimées en tant qu’objet d’étude, les impostures révèlent pourtant, en creux, les aspirations et les valeurs d’une époque.

Cet ouvrage interdisciplinaire, entre la littérature et l’histoire, réunit les contributions de Joaquín Álvarez Barrientos (CSIC, Espagne), Julie Fintzel (Le Mans Université), Frédéric Luis Gracia Marín (Université de Nantes), Sarah Pech-Pelletier (USPN, Pléiade), Marcin Sarna (Université Pédagogique de Cracovie, Pologne) et des éditeurs du volume. Il a reçu le soutien de l’UR Pléiade.

Javier Domínguez Arribas est docteur en histoire (École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris) et maître de conférences en civilisation hispanique à l’Université Sorbonne Paris Nord-Paris 13. Ses recherches portent sur la représentation de l’ennemi dans l’Espagne franquiste, cadre dans lequel il a étudié un réseau de désinformation qui a trompé le dictateur. Il est l’auteur du livre L´ennemi judéo-maçonnique dans la propagande franquiste, 1936-1945 (Madrid, 2009 ; Paris, 2016).

Cécile Fourrel de Frettes est docteure en études hispaniques (Université Toulouse-Jean Jaurès) et maîtresse de conférences en littérature et arts visuels de l’Espagne contemporaine, à l’Université Sorbonne Paris Nord-Paris 13. Dans ses travaux de recherche, elle s’intéresse à l’édition, la presse et le cinéma dans leur rapport à la culture de masse, durant le premier tiers du XXe siècle. Elle a écrit divers articles sur la figure et l’œuvre de Vicente Blasco Ibáñez, ainsi qu’un livre intitulé Vicente Blasco Ibáñez et le cinéma français, 1914-1918 (Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2015).

Sommaire de l’ouvrage

Cécile Fourrel de Frettes et Javier Domínguez Arribas
Introducción

I. FRAUDE Y AUTORIDAD

Sarah Pech-Pelletier
Capítulo I. Cuando la ciencia se mete en milagros: ¿impostura, complicidad o reconocimiento de los límites del saber médico? (España, siglo XVII)

Frédéric Luis Gracia Marín
Capítulo II. La verdad sobre el caso Urquiza. Impostura y dispositivo de represión de la vagancia en Cuba a finales del siglo XIX

Javier Domínguez Arribas
Capítulo III. Franco, víctima de imposturas

II. ENGAÑO Y CREACIÓN

Cécile Fourrel de Frettes
Capítulo IV. Vicente Blasco Ibáñez entre imposturas: estrategias editoriales y cultura de contrabando

Julie Fintzel
Capítulo V. Completa y verídica historia de Jusep Torres Campalans y el cubismo: la verdad es una mentira como las demás

Marcin Sarna
Capítulo VI. Realidades de la ficción: maniobras literarias de Javier Cercas

Joaquín Álvarez Barrientos
Capítulo VII. Literatura apócrifa e historia literaria: el caso de la Fundación Rara Avis

Image de couverture : Nieves Galiot, de la serie “Casi te olvido” (2018).

Lien vers l’éditeur

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Jacques Ier Stuart Couverture Éditeur : Ellipses, 2024 Coordinatrice : Sabrina Juillet Garzón Dernières publications Voir toutes les publications

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L’Empire paternel

L’Empire paternel. Familles, pouvoirs, transmission, Julie Doyon et Sabine Armani (dir.), Georg éditeur, 2021

collection L’Équinoxe

Présentation

Si à l’époque romaine, la famille est un paradigme des relations d’autorité structurant l’ordre public et social, à l’époque moderne, la culture latine sert de modèle de référence pour légitimer le renforcement des pouvoirs paternels au sommet de l’État et dans les familles. Comment s’imbriquent, au fil de l’histoire, les structures de l’autorité et de la parenté ? Selon quels discours, avec quels effets, au profit de quels acteurs et actrices, suivant quels rapports de domination ? Lieu de pouvoirs, la famille est aussi un objet du, voire des pouvoirs instituant les règles de la succession et de la transmission, de la filiation et des alliances, lesquels sont l’enjeu de conflits, de solidarités et d’affects qu’analyse cet ouvrage. 

Les auteurs

Julie Doyon est professeure agrégée à l’université de Sorbonne Paris Nord et docteure en Histoire moderne. Ses recherches portent sur sur les relations entre droit pénal et familles (FNS/UNIFR), dont l’inceste (ANR/EHESS-CNRS).

Sabine Armani est maîtresse de conférences à l’Université Sorbonne Paris Nord (Pléiade EA 7338). Elle est spécialiste de la parenté ainsi que de la péninsule Ibérique à l’époque romaine, domaines auxquels elle a consacré de nombreuses études dont son doctorat.

Parution : 14 décembre 2021

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Colloque « La Commune de 1871 : l’histoire continue »

A l’occasion des 150 ans de la Commune, ce colloque entend non pas dresser un nouveau bilan des travaux effectués ces dernières
décennies, mais au contraire ouvrir une fenêtre sur l’histoire en train de se faire, pour donner un aperçu des connaissances à venir. Aussi donne-t-il très largement la parole à de jeunes chercheurs et chercheuses. Entre approche au ras du sol – des trains, des boulangeries, des ambulances – histoire connectée, histoire de la culture matérielle, histoire du genre, et étude des représentations et imaginaires sociaux, ils et elles exposeront la richesse des travaux en cours. Ce renouvellement dialoguera avec les interprétations plus amples proposées par des spécialistes confirmés. La manifestation se conclura enfin par une réflexion collective sur les manières de dire la Commune par l’édition, l’écriture et l’image, d’hier à aujourd’hui. Une manière d’affirmer que l’histoire de la Commune continue, elle aussi.

Inscription auprès de Sophie Lhermitte : sophie.lhermitte@univ-paris1.fr

Lieu : Site des Grands Moulins (75013, Paris)

Salles  et Adresses

14 octobre : site des Grands Moulins, Amphi Türing : bâtiment Sophie Germain, Place Aurélie Nemours, 75013 Paris
15 octobre : site des Grands Moulins, Amphi 12E, Halle aux farines, 10 rue Françoise Dolto, 75013 Paris.

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Colloque « Pour Alain Corbin. Rencontres de Fontevraud »

Comment l’étude des sensibilités, des émotions et des représentations renouvelle-t-elle en profondeur la connaissance du passé ? Pour les 12e rencontres littéraires de Fontevraud, l’Abbaye Royale et la MEET (Maison des écrivains étrangers et traducteurs de Saint-Nazaire) vous proposent trois journées de débats et d’échanges scientifiques dédiées à l’historien Alain CORBIN.

Lien menant aux détails du colloque

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Colloque « Féminicides en France au XIXe siècle : socio-histoire, enjeux et représentations »

Nous sommes très heureux·ses de vous annoncer la tenue de ce colloque transdisciplinaire les 14 et 15 mai 2021, par visioconférence. Le programme de ces journées, que nous avons voulu riches et diversifiées, permettra d’envisager les différents traitements judiciaires, socio-politiques et artistiques des féminicides au XIXe siècle, de questionner la teneur et le rôle des imaginaires d’alors, tout en ouvrant sur des perspectives beaucoup plus contemporaines.

Organisateur/trice(s) et institution d’affiliation :

  • Margot Giacinti, doctorante en science politique à l’ENS de Lyon (Laboratoire Triangle – UMR 5206)
  • Samy Lagrange, doctorant en histoire à l’Université Sorbonne Paris Nord (Laboratoire Pléiade – EA 7338)
  • Mathilde Leïchlé, doctorante en histoire et en histoire de l’art à l’Université de Paris (Laboratoire CERILAC – URP 441)
  • Lucie Nizard, doctorante en littérature française à l’Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle (CRP19 – Centre de Recherche sur les Poétiques du XIXème – EA 3423)
  • Rémi Rouméas, doctorant en sociologie à l’ENS de Lyon (Centre Max Weber – UMR 5283)

L’entrée est libre mais l’inscription obligatoire : https://framaforms.org/inscription-au-colloque-feminicides-au-xixeme-siecle-14-15-mai-2021-en-visioconference-1619024811

Toutes les informations et le programme complet

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