« Race et discours 2 : Représentations et formes langagières »

« Race et discours 2 : Représentations et formes langagières » Itinéraires. Littérature, textes, cultures n°2021-3

Sous la direction de Marie-Anne Paveau

Septembre 2022, en ligne et en accès ouvert : https://journals.openedition.org/itineraires/

Présentation du dossier

Comme d’autres conditions d’existence (la classe, le genre, la santé, l’âge…), et en étroite articulation avec elles, la race contribue à la production des formes langagières et discursives ainsi qu’aux manières de penser le monde et les savoirs ; elle s’inscrit donc dans les mots, les signes et les discours, de manière explicite ou souterraine. Ce numéro est consacré aux différentes modalités de cette inscription dans certains dispositifs cognitifs, langagiers-discursifs et sémiotiques, dans une approche formelle qui complète la perspective littéraire et artistique développée dans le numéro précédent.

Sommaire :

  • Marie-Anne Paveau
  • La race est dans les mots, les signes et les discours. Présentation du numéro
  • Corps, genres, expériences noires
  • Mariana Jafet Cestari, Tyara Veriato Chaves et Lauro José Siqueira Baldini
  • Le « pretuguês », la langue maternelle et les discours fondateurs de la brésilianité
  • Aimée-Danielle Lezou Koffi
  • #VraieFemmeAfricaine. Analyse des matérialités discursives d’un stigmate
  • Glória França et Gnenonsegouet Noelle Gleo
  • « Moi, la noire docteure » : penser une prise de parole de femme noire/décoloniale à la première personne
  • Norman Ajari
  • En conversation avec la mort. Tommy J. Curry et les discours philosophiques de la masculinité noire
  • Formes de savoir, réflexivités, espaces de racialisation
  • Marc Jahjah
  • « T’es intelligent pour un arabe ! ». Auto-ethnographie d’un corps colonisé
  • Lissell Quiroz
  • Race, discours et colonialité. Analyse autoréflexive à partir d’une expérience située
  • Marie-Anne Paveau
  • Comment pensent les chercheuses blanches ? Propositions épistémologiques et méthodologiques
  • Mélodine Sommier
  • Race et espace : la ville comme lieu d’étude des représentations raciales
  • Varia
  • David Paigneau
  • Des origines politiques, historiques et culturelles d’une épopée nationale : le Kalevala dans la construction identitaire de la Finlande.

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« Race et discours 1 : Écritures, réappropriations, inscriptions »

« Race et discours 1 : Écritures, réappropriations, inscriptions » Itinéraires. Littérature, textes, cultures n°2021-2 |2022

Sous la direction de : Yosra Ghliss et Marie-Anne Paveau

Octobre 2022, en ligne et en accès ouvert : https://journals.openedition.org/itineraires/10494

Présentation du dossier

Résumé :

Les recherches sur les questions de race constituent actuellement un vaste chantier en lettres, sciences humaines et sociales dans la plupart des aires géographiques et culturelles du monde. Ce numéro s’inscrit dans ce mouvement en choisissant l’angle de l’écriture et en posant la question spécifique de la race comme point d’énonciation dans des productions littéraires et artistiques. Il rassemble des études sur des textes littéraires et artistiques qui ont en commun de formuler l’expérience raciale et de montrer comment elle est mobilisée pour produire du sens.

Sommaire :

  • Yosra Ghliss et Marie-Anne Paveau
  • Écrire depuis la race
  • Voix de la race en littérature. Féminités, féminismes, sororités
  • Francesca Aiuti
  • La race dans Je suis quelqu’un d’Aminata Aidara
  • Marion Coste
  • Faire entendre la racialisation dans Écrits pour la parole de Léonora Miano
  • Sophie Okunhon
  • Le culte de la blancheur dans la nouvelle “Fairness” de Chinelo Okparanta
  • Formes discursives et dispositifs d’écriture
  • Thomas Veret
  • La citation dans L’Écart de V.Y. Mudimbe : une « histoire nègre » vue au prisme de l’hétérogénéité énonciative
  • Romain Rivaux
  • Les enjeux du vernaculaire noir-américain dans la traduction baudelairienne du « Scarabée d’or » : lorsque le dialecte porte l’empreinte du sens
  • Amine Baouche
  • Négrographèse : être noir·e, s’écrire noir·e. L’écriture de la « race » chez Casey
  • Varia
  • Luca Greco
  • Écritures confinées : raconter la marche au temps du confinement. Les pratiques langagières au prisme de l’expérientiel et du psychédélique
  • Constantin Sonkwé Tayim
  • Nini et les autres : identité métisse chez Abdoulaye Sadji, Albert Russo et David Ndachi Tagne

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« Promue héroïne de “The Crown”, Elizabeth II est devenue pour beaucoup une femme de chair et de sang » article de Marjolaine Boutet

Article du journal Le Monde (Dimanche 11 septembre 2022)

“La réalité a rattrapé la fiction. Le tournage de la saison 6 de The Crown s’est interrompu à l’annonce de la mort de la souveraine « par respect » pour elle. « The Crown est une lettre d’amour pour elle et je n’ai rien à ajouter pour l’instant, si ce n’est mon silence et mon respect », a déclaré le créateur de la série, Peter Morgan […]”

Voir la suite de l’article sur https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/09/11/promue-heroine-de-the-crown-elizabeth-ii-est-devenue-pour-beaucoup-une-femme-de-chair-et-de-sang_6141110_3232.html

Pour le personnel de l’USPN, l’article complet est disponible par Europress accessible depuis l’ENT

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Modèles et modélisation en linguistique / Models and Modelisation in Linguistics

Modèles et modélisation en linguistique / Models and Modelisation in Linguistics

Viviane Arigne et Christiane Rocq-Migette (dir.)

Présentation

Éditeur : Peter Lang

Coordinatrices : Viviane Arigne et Christiane Rocq-Migette (dir.)

Contributeur·trice·s : Nicolas Ballier, Antonio Balvet, Taylor Arnold et Thomas Gaillat ; Zakaria Nounta ; Issa Kanté ; Annie Kuyumcuyan ; Olivier Glain ; Quentin Dabouis et Pierre Fournier ; Grégory Furmaniak ; Jean-Pierre Desclés et Zlatka Guentchéva.

Résumé :

L’objectif de cet ouvrage est de soumettre à l’examen les modèles théoriques de la linguistique. Il s’intéresse à la modélisation dans ses divers états, qu’il s’agisse d’une théorisation implicite non mise en question ou d’une théorisation en construction –cette dernière pouvant prendre la forme d’une activité épilinguistique ou d’une pensée métalinguistique élaborée et explicite qui se confronte à des faits de langue– ou encore de cadres théoriques soumis à la discussion et à la comparaison. Les analyses abordent différents domaines de la linguistique, à savoir la phonologie, la syntaxe et la sémantique.

L’éditeur : https://www.peterlang.com/document/1254615

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« Résistances territoriales dans les campagnes des Suds »

Vol. 1 : « Processus historiques et mises en œuvre » 
Vol. 2 : « Identités, ressources et blocages »

Éditeur·trice·s : Mathilde ALLAIN (IHEAL-CREDA) et Nasser REBAÏ (USPN-PLEAIDE)

Présentation

Ce dossier thématique constitué de 2 volumes (Vol. 1 : « Processus historiques et mises en œuvre » ; Vol. 2 : « Identités, ressources et blocages ») présente les résultats de recherches abouties ou en cours sur ifférents terrains des Suds et se structure autour de plusieurs questions : comment les résistances prennent-elles forme selon les territoires ? Quel est l’objet des luttes et comment se construisent leurs causes ? Quel est le rapport des populations rurales aux enjeux environnementaux, et comment ces enjeux sont-ils cadrés ? Comment différents collectifs parviennent-ils à développer des résistances dans des contextes de contrainte politique, social, économique ? Comment des acteurs dominés expriment-ils leurs désaccords ? Enfin, comment les formes de (ré)appropriation de l’espace et de ses ressources se concrétisent-elles ? En tâchant d’y répondre, suivant des approches disciplinaires et méthodologiques variées, les différentes études de cas qui composent ce dossier renforcent la dimension polysémique de la notion de « résistance » et, ainsi, ouvrent la voie à un débat fécond.

N°284/Vol. 1 « Processus historiques et mises en œuvre » : https://journals.openedition.org/com/13104

N°285/Vol. 2 « Identités, ressources et blocages » : https://journals.openedition.org/com/13590

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Le manifeste s’éclate – Révolutions contemporaines du manifeste artistique et littéraire, entre théorie et pratique

Colloque à l’Université Paris-Cité,

24-25 novembre 2022

Argumentaire :

Dès le début des années 2000, la critique s’accorde sur un constat : en dépit de sa mort, annoncée dans les années 1980[1], le manifeste est de retour, dans les lettres, les arts et au-delà[2]. Cependant, il ressemble très peu à ses antécédents littéraires et artistiques du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle.

            Qu’il s’agisse de leur forme, de leur support, de leurs canaux de diffusion, de leurs usages ou de leur réception critique, les manifestes du XXIe siècle s’éloignent sensiblement du modèle littéraire à partir duquel ses définitions standard[3] ont été façonnées : ces nouveaux manifestes « après le manifeste » sont tantôt diffusés en ligne, tantôt lancés sous des formes non textuelles, ou encore commandités par des institutions réceptives à la création expérimentale.

Par leur tendance autoréflexive et individuelle, ils prolongent une dynamique de métamorphose des écrits d’artiste qui remonte aux manifestes des avant-gardes historiques du début du XXe siècle. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette dynamique de métamorphose s’accélère : ainsi, dans les années 1960, les manifestes signés par une seule personne[4] ou ne prenant pas la forme d’un texte (action, performance, objet, œuvre d’art…) constituent déjà un large pan de la production manifestaire européenne.

Le colloque « Le manifeste s’éclate » se propose d’explorer le vaste panorama des manifestes artistiques et littéraires des années 1960 jusqu’à l’extrême-contemporain et ainsi d’actualiser les cadres critiques et analytiques du manifeste de sorte qu’ils correspondent à ses évolutions et ses éclatements.

Pour ce faire, le manifeste sera appréhendé à la lumière du décloisonnement de ses frontières impulsé par les anthologies (cf. K. Deepwell, J. Lack, A. Danchev, A. Kramer) et les études critiques récentes sur le sujet (cf. FrancofoniaMarges, Lignes, Inter), ainsi que des pistes et méthodologies de recherche innovantes mises à disposition par le projet Manart. Depuis 2012, la base de données du projet, entièrement accessible en ligne, recense les manifestes produits dès la fin du XIXe siècle dans tous les domaines de la création et jusqu’à aujourd’hui : les 718 manifestes du monde entier qu’elle inclut à ce jour offrent un bon aperçu de l’ampleur des possibles du genre.

Cet éclatement des frontières du manifeste se fait de plusieurs manières, qui constituent autant de pistes de recherche possibles : décloisonnement géographique (manifestes extra-européens) ; temporel (manifestes après la grande époque du manifeste des avant-gardes historiques, de 1945 à nos jours) ; renouvellement des formes et des supports (manifestes hors du livre, du manifeste-action au manifeste-manifestation ; manifestes en ligne…).

Or, la scission entre les types de discours est telle qu’à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, « […] la définition de ce que les artistes revendiquent comme relevant du manifeste, […] ne correspond pas […] à la définition des historiens de la littérature et de l’art » (Jakobi, 2018).

Afin de mettre en exergue la dialectique complexe qui, depuis le début de l’histoire du manifeste littéraire et artistique, lie intentions des auteurs et intentions de la critique, et afin d’entendre les différentes voix qui font l’histoire du manifeste contemporain, nous sollicitons la participation à la fois de chercheurs et de créateurs.

Le colloque articulera trois approches :

  1. communications consacrées à un ou plusieurs manifestes, à un·e créateur·ice ayant produit des manifestes ou à la généalogie d’une forme spécifique de manifeste  ;
  2. réflexions théoriques sur le manifeste contemporain, retours réflexifs sur des manifestes déjà lancés lors de l’une des nombreuses manifestations récentes organisées sur le thème du manifeste (Manifesto de Julian Rosefeldt, Serpentine Gallery Manifesto Marathon et Degré 48, par exemple…) ;
  3. intervention de recherche-création, à une ou plusieurs voix, entretiens, performances, interventions d’artistes et de créateur·ices ayant produit des manifestes ou souhaitant lancer un manifeste ;

Les interventions seront de 30 min.

Nous accueillerons volontiers des formes innovantes ou atypiques d’intervention.

Comité d’organisation :

Camille Bloomfield (Université Paris Cité, CERILAC / Université Sorbonne Paris Nord, PLEIADE)

Viviana Birolli (Université Paris 1, HICSA)

Mette Ruiz (Université de Dalécarlie, Suède)

Audrey Ziane (Ecole des Beaux-Arts de Marseille – IFAMM)

Appel à communication :

Les propositions de contribution (d’environ 500 mots) ainsi qu’une courte bio-bibliographie

sont à envoyer à l’adresse contact@basemanart.com avant le 4 juillet 2022.

Le colloque se tiendra les 24 et 25 novembre 2022 à l’Université Paris-Cité,

sur le site des Grands Moulins (75013).

Sites Web de référence :

https://basemanart.com/projet-manart-presentation/

https://u-paris.fr/cerilac/

Bibliographie indicative :

Anthologies de manifestes :

  • Caws, M. A. (éd.), Manifesto. A Century of isms, University of Nebraska Press, Lincoln, Londres, 2001.
  • Peyton-Jones, J., Obrist, H. U. (dir.), Serpentine Gallery Manifesto Marathon, catalogue de la manifestation, Serpentine Gallery Pavillion, 18-19 octobre 2008, Serpentine Gallery, Londres, Walther Koenig, Cologne, Londres, 2009.
  • Danchev, A. (éd.), 100 Artist’s Manifestos. From the Futurist to the Stuckist, Penguin Classics, Londres, 2011.
  • Kramer-Mallordy, A. (éd.), Les grands manifestes de l’art des XIXème et XXème siècle,
    Beaux-Arts éditions, Paris, 2011.
  • Deepwell, K. (éd.), Feminist Art Manifestos. An Anthology,KT Press, 2014.
  • Foucard, D. (dir.), « Degré 48 », Les Laboratoires d’Aubervilliers, Aubervilliers, 26 avril, 24 mai, 28 juin, 6 juillet, 13 septembre, 18 octobre, 15 novembre, 6 décembre 2013 ; 17 janvier et 14 février 2014. [http://www.leslaboratoires.org/projet/degre-48/degre-48].
  • MacKenzie, S. (éd.), Film Manifestos and Global Cinema Cultures : A Critical Anthology,
    University of California Press, Oakland, 2014.
  • Lack, J. (éd.), Why Are We ‘Artists’ ? : 100 World Art Manifestos, Penguin Books, Londres, 2017.
  • Pichler, M. (éd.), Publishing Manifestos. An international anthology from artists and writers, MIT Press, Cambridge, 2019. 
  • Stiles, K., Selz, P. (éd.), Theories and Documents of Contemporary Art. A Sourcebook of Artists’ Writings, University of California Press, Berkeley, Los Angeles, Londres, 1996.

Etudes récentes :

  • Ariel, N., « Language games with ‘manifesto’ », communication, « Éthos manifestaire : modes d’énonciation et spécificités génériques du manifeste », journée d’étude organisée
    par Sarah-Jeanne Beauchamp Houde, 4 juin 2021, KU Leuven et en ligne.
  • Bloomfield, C., Ziane, A. (dir.), « Le manifeste à travers les arts : devenirs d’un genre indiscipliné », Itinéraires, Littérature, textes, cultures, n. 1, 2018. [Disponible en ligne], [https://journals.openedition.org/itineraires/4097].
  • Bloomfield, C., Birolli, V., Ziane, A., Tjell, M., « Manart : une base de données sur les manifestes artistiques et littéraires au XXème siècle », « Arpenter la vie littéraire/Surveying Literary Life », Biens symboliques. Revue de sciences sociales sur les arts, la culture et les idées. Symbolic Goods. A Social Science Journal on Arts, Culture and Ideas, », n. 2, Presses Universitaires de Vincennes, mai 2018.
  • Glicenstein, J. (dir.), « Manifestes », Marges, n. 21, PUV, Université Paris 8, Paris, automne-hiver 2015.
  • Gnocchi, M.C. (dir.), « Les manifestes littéraires au tournant du XXIè siècle », Francofonia, n. 59, automne 2010, Université de Bologne, Bologne, 2010.
  • Hanna, J., « ‘Future Shock’ : Manifestos in the Digital Age », Hyperrhiz : New Media Cultures n. 20, 2019. [Disponible en ligne], [http://www.researchgate.net/publication/333359877].
  • Jakobi, M., « Manifeste artistique, un genre anachronique aujourd’hui ? Le catalogue de la 12e biennale d’art contemporain de Lyon », Bloomfield, C., Ziane, A. (dir.), 2018.
  • Larue, A. (dir.), L’art qui manifeste, Université Paris 13, Centre d’études des Nouveaux Espaces littéraires, L’Harmattan, Paris, 2008, p. 105-112.
  •  « Manifestes », Inter. Art actuel, n. 133, 2019.
  • Margel, S., Yampolsky, E. (éd.), « Le manifeste entre littérature, art et politique », Lignes, n. 40, février 2013.
  • Regard, F., Tomiche, A. (dir.), Genre et manifeste, actes du colloque, Sorbonne Université, 8 novembre 2019, Sorbonne Université Presses (SUP), Paris, 2022 (à paraître).
  • Yanoshevsky, G., « Three Decades of Writing on Manifesto: The Making of a Genre », Poetics Today. International journal for theory and analysis of literature and communication, v. 30, n. 2, été 2009, p. 257-286.

[1] « L’époque des manifestes est close » et « la posture manifestaire est devenue anachronique », glose Jean-Marie Gleize en 1980 ; Gleize, J.-M., « Manifestes préfaces. Sur quelques aspects du prescriptif », « Les manifestes », Littérature, n. 39, octobre 1980, p. 13. Vingt ans plus tard, pour François Noudelmann « [r]evendiquer une avant-garde, en l’an 2000, relèverait assurément d’un combat d’arrière-garde […]. Les avant-gardes sont mortes » et, avec elles, les manifestes » ; Noudelmann, F., Avant-gardes et modernité, Hachette, Paris, 2000, p. 5. De nos jours, l’idée d’une mort du manifeste, voire d’un manifeste « après » et « nonobstant » le manifeste, revient souvent chez la critique : « La postmodernité, âge majeur des sociétés liquides, incarne la mort du manifeste, son déclassement historique, son caractère douteux, le reléguant au rang de propagande grossière. […] Prétendre incarner la vérité à l’ère de la dissémination culturelle ? Intenable. Quelles forces intimes dirigent dorénavant mes choix ? Le MOE. Manifestus obsoleto [sic] est, et le MOI, Mon organon intime » ; Ardenne, P., « Manifester pour le manifeste à l’ère des sociétés ‘liquides’ », « Manifestes », Inter. Art actuel, n. 133, 2019, p. 2-3.

[2] « […] la mort des manifestes, imminente et définitive aux yeux de plus d’un, n’a pas eu lieu », tranche Maria Chiara Gnocchi en 2010 : Gnocchi, M. C., « Lire les manifestes littéraires à l’orée du XXIème siècle », Gnocchi, M.C. (dir.), « Les manifestes littéraires au tournant du XXIe siècle », Francofonia, n. 59, automne 2010, Université de Bologne, Bologne, 2010, p. 6.

[3] À titre d’exemple, citons la définition donnée dans la 9e édition du Dictionnaire de l’Académie française : « Texte écrit par lequel un mouvement littéraire ou artistique expose ses intentions, ses aspirations ».

[4] Tjell, M., « Sans collectif, que reste-t-il du manifeste ? Sur les manifestes publiés à titre individuel dans le champ littéraire contemporain », Bloomfield, C., Ziane, A. (dir.), « Le manifeste à travers les arts : devenirs d’un genre indiscipliné », Itinéraires, Littérature, textes, cultures, n. 1, 2018. [Disponible en ligne], [https://journals.openedition.org/itineraires/4097].

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“les Capétiens au contact des corps saint” Article du monde à propos de l’ouvrage de Murielle Gaude-Ferragu

“les Capétiens au contact des corps saint” Article du monde à propos de l’ouvrage de Murielle Gaude-Ferragu

Article du journal Le Monde des livres (Vendredi 24 juin 2022)

“La monarchie de droit divin à la française, telle qu’incarnée par le Roi-Soleil, est l’acmé d’un long processus de sacralisation de la personne royale entamé au Moyen-Âge. C’est ce que montrent, chacun à sa manière, Sean Field, dans Sainteté de cour, et Murielle Gaude-Ferragu, dans Le Trésor des rois.

« Sacré », le roi de France l’est bien sûr après son sacre où, devenu « l’oint de Dieu », il gagne le pouvoir de guerir les écrouelles, comme l’a si bien mis en lumière Marc Bloch dans Les Rois thaumaturges (Istra, 1924) Jacques Le Goff a montré quant à lui dans son Saint Louis (Gallimard, 1996) comment les rois capétiens voulurent franchir un nouveau cap symbolique en devenant « saints »”…

Voir la suite de l’article sur https://www.lemonde.fr/livres/article/2022/06/23/saintete-de-cour-de-sean-l-field-et-le-tresor-des-rois-de-murielle-gaude-ferragu-les-capetiens-au-contact-des-corps-saints_6131766_3260.html

Pour le personnel de l’USPN, l’article complet est disponible par Europress accessible depuis l’ENT

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Le trésor des rois. Sacré et royauté (des rois maudits aux princes de la Renaissance)

Le trésor des rois. Sacré et royauté (des rois maudits aux princes de la Renaissance), Murielle Gaude-Ferragu Édition : Perrin

Présentation

« L’aiguille creuse »…. C’est le lieu emblématique au sein duquel Arsène Lupin cache son butin et où se trouve le Trésor des rois de France. Au-delà de la fiction, ce fameux « Trésor royal » s’est constitué progressivement, participant de la construction de l’État monarchique. Amoncellement d’objets d’or, d’argent doré, ornés de pierres précieuses et de perles, il offre une assise à la majesté du Prince. Il l’entoure aussi d’une aura sacrée : une partie du trésor est constituée de reliques, ces fragments de corps saints que le souverain accumule au sein de son palais, au premier desquelles figurent les reliques de la Passion du Christ, conservées dans la Sainte-Chapelle de Paris.

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« Écoféminismes : récits, pratiques militantes, savoirs situés »

Itinéraires

« Écoféminismes : récits, pratiques militantes, savoirs situés » Itinéraires. Littérature, textes, cultures n° 2021-1

Itinéraires. Littérature, textes, cultures, n° 2021-1

Sous la direction de Magali Nachtergael et Claire Paulian

Itinéraires
Tapis Dim : 2m x 2.85m

Avril 2022, en ligne et en accès ouvert : https://journals.openedition.org/itineraires/9505

Présentation du dossier

Connaissant un regain à la fois théorique, militant et narratif, l’écoféminisme n’est pas à la mode, il est de retour. Lorsque Françoise d’Eaubonne forge le terme dans Le Féminisme ou la mort en 1974, elle saisit ce qui désigne à la fois une urgence politique et de possibles modes de vie alternatifs qui surgissent de façon convergente au sein des mouvements féministes et écologistes. Aux États-Unis, dans les années 80, c’est à travers la figure de Starhawk ou de celle de la wicca, qui incarnent une conception plus spiritualiste, que le mouvement se pluralise tout en ouvrant à des frictions avec le féminisme matérialiste ou avec des imaginaires apocalyptiques. En croisant pratiques, récits et discours militants, le présent volume propose une ouverture sur des aspects divers, mais non exhaustifs, de l’écoféminisme aujourd’hui.

Sommaire :

  • Magali Nachtergael et Claire Paulian
  • Introduction : Prise et reprises de l’écoféminisme en France
  • Fictions spéculatives
  • Laura Aristizabal Arango
  • « Appren-tissages avec des papillons Monarques (Danaus plexippus). Une lecture d’« Histoires de Camille » de Donna Haraway »
  • Anne Isabelle François
  • « Tant qu’il y aura des forêts. Écriture, parentés et résistances écoféministes »
  • Manon Berthier
  • « Retour à Avalon : les affinités littéraires de la Déesse »
  • Garance Abdat
  • « “We call ourselves lords of the creation” : hubris masculin et apocalypse féminine dans The Last Man de Mary Shelley »
  • Poétiques écoféministes
  • Marion Coste
  • « Le jeu de la parodie dans Woman and Nature: The Roaring Inside Her de Susan Griffin
  • Laurence Perron
  • « Après le monde : Antoinette Rychner et la fin de la métaphore cynégétique »
  • Performer, installer, occuper
  • Valentina Morales Valdés
  • « Danser et se (con)fondre avec la terre : L’expérience de femmes du Sacre du printemps de Pina Bausch »
  • Chiharu Chujo
  • « Chanter l’écologisme dans le Japon de l’après-Fukushima : l’ambivalence de la musique écoféministe chez UA »
  • Mylène Ferrand
  • « Rachel Rosenthal, une artiste écoféministe de la performance »
  • Bénédicte Meillon
  • « Avez-vous dit ‘sœurcière’ ? »
  • Pratiques
  • Zoé Carle
  • « Men versus Wild : masculinités survivalistes »
  • Lorraine Gehl et Fanny Hugues
  • « Marcher, prendre soin, transmettre : mise en écho de pratiques écologistes et féministes »
  • Émeline Chauvet
  • « Déploiements artistiques : objet-livre et écoféminisme »
  • Varia
  • Aline Fernandes de Azevedo Bocchi
  • « Militantisme féministe sur le web : le fonctionnement de l’argumentation dans les discours sur les violences obstétricales »

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