« Résistances territoriales dans les campagnes des Suds »

Vol. 1 : « Processus historiques et mises en œuvre » 
Vol. 2 : « Identités, ressources et blocages »

Éditeur·trice·s : Mathilde ALLAIN (IHEAL-CREDA) et Nasser REBAÏ (USPN-PLEAIDE)

Présentation

Ce dossier thématique constitué de 2 volumes (Vol. 1 : « Processus historiques et mises en œuvre » ; Vol. 2 : « Identités, ressources et blocages ») présente les résultats de recherches abouties ou en cours sur ifférents terrains des Suds et se structure autour de plusieurs questions : comment les résistances prennent-elles forme selon les territoires ? Quel est l’objet des luttes et comment se construisent leurs causes ? Quel est le rapport des populations rurales aux enjeux environnementaux, et comment ces enjeux sont-ils cadrés ? Comment différents collectifs parviennent-ils à développer des résistances dans des contextes de contrainte politique, social, économique ? Comment des acteurs dominés expriment-ils leurs désaccords ? Enfin, comment les formes de (ré)appropriation de l’espace et de ses ressources se concrétisent-elles ? En tâchant d’y répondre, suivant des approches disciplinaires et méthodologiques variées, les différentes études de cas qui composent ce dossier renforcent la dimension polysémique de la notion de « résistance » et, ainsi, ouvrent la voie à un débat fécond.

N°284/Vol. 1 « Processus historiques et mises en œuvre » : https://journals.openedition.org/com/13104

N°285/Vol. 2 « Identités, ressources et blocages » : https://journals.openedition.org/com/13590

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Le manifeste s’éclate – Révolutions contemporaines du manifeste artistique et littéraire, entre théorie et pratique

Colloque à l’Université Paris-Cité,

24-25 novembre 2022

Argumentaire :

Dès le début des années 2000, la critique s’accorde sur un constat : en dépit de sa mort, annoncée dans les années 1980[1], le manifeste est de retour, dans les lettres, les arts et au-delà[2]. Cependant, il ressemble très peu à ses antécédents littéraires et artistiques du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle.

            Qu’il s’agisse de leur forme, de leur support, de leurs canaux de diffusion, de leurs usages ou de leur réception critique, les manifestes du XXIe siècle s’éloignent sensiblement du modèle littéraire à partir duquel ses définitions standard[3] ont été façonnées : ces nouveaux manifestes « après le manifeste » sont tantôt diffusés en ligne, tantôt lancés sous des formes non textuelles, ou encore commandités par des institutions réceptives à la création expérimentale.

Par leur tendance autoréflexive et individuelle, ils prolongent une dynamique de métamorphose des écrits d’artiste qui remonte aux manifestes des avant-gardes historiques du début du XXe siècle. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette dynamique de métamorphose s’accélère : ainsi, dans les années 1960, les manifestes signés par une seule personne[4] ou ne prenant pas la forme d’un texte (action, performance, objet, œuvre d’art…) constituent déjà un large pan de la production manifestaire européenne.

Le colloque « Le manifeste s’éclate » se propose d’explorer le vaste panorama des manifestes artistiques et littéraires des années 1960 jusqu’à l’extrême-contemporain et ainsi d’actualiser les cadres critiques et analytiques du manifeste de sorte qu’ils correspondent à ses évolutions et ses éclatements.

Pour ce faire, le manifeste sera appréhendé à la lumière du décloisonnement de ses frontières impulsé par les anthologies (cf. K. Deepwell, J. Lack, A. Danchev, A. Kramer) et les études critiques récentes sur le sujet (cf. FrancofoniaMarges, Lignes, Inter), ainsi que des pistes et méthodologies de recherche innovantes mises à disposition par le projet Manart. Depuis 2012, la base de données du projet, entièrement accessible en ligne, recense les manifestes produits dès la fin du XIXe siècle dans tous les domaines de la création et jusqu’à aujourd’hui : les 718 manifestes du monde entier qu’elle inclut à ce jour offrent un bon aperçu de l’ampleur des possibles du genre.

Cet éclatement des frontières du manifeste se fait de plusieurs manières, qui constituent autant de pistes de recherche possibles : décloisonnement géographique (manifestes extra-européens) ; temporel (manifestes après la grande époque du manifeste des avant-gardes historiques, de 1945 à nos jours) ; renouvellement des formes et des supports (manifestes hors du livre, du manifeste-action au manifeste-manifestation ; manifestes en ligne…).

Or, la scission entre les types de discours est telle qu’à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, « […] la définition de ce que les artistes revendiquent comme relevant du manifeste, […] ne correspond pas […] à la définition des historiens de la littérature et de l’art » (Jakobi, 2018).

Afin de mettre en exergue la dialectique complexe qui, depuis le début de l’histoire du manifeste littéraire et artistique, lie intentions des auteurs et intentions de la critique, et afin d’entendre les différentes voix qui font l’histoire du manifeste contemporain, nous sollicitons la participation à la fois de chercheurs et de créateurs.

Le colloque articulera trois approches :

  1. communications consacrées à un ou plusieurs manifestes, à un·e créateur·ice ayant produit des manifestes ou à la généalogie d’une forme spécifique de manifeste  ;
  2. réflexions théoriques sur le manifeste contemporain, retours réflexifs sur des manifestes déjà lancés lors de l’une des nombreuses manifestations récentes organisées sur le thème du manifeste (Manifesto de Julian Rosefeldt, Serpentine Gallery Manifesto Marathon et Degré 48, par exemple…) ;
  3. intervention de recherche-création, à une ou plusieurs voix, entretiens, performances, interventions d’artistes et de créateur·ices ayant produit des manifestes ou souhaitant lancer un manifeste ;

Les interventions seront de 30 min.

Nous accueillerons volontiers des formes innovantes ou atypiques d’intervention.

Comité d’organisation :

Camille Bloomfield (Université Paris Cité, CERILAC / Université Sorbonne Paris Nord, PLEIADE)

Viviana Birolli (Université Paris 1, HICSA)

Mette Ruiz (Université de Dalécarlie, Suède)

Audrey Ziane (Ecole des Beaux-Arts de Marseille – IFAMM)

Appel à communication :

Les propositions de contribution (d’environ 500 mots) ainsi qu’une courte bio-bibliographie

sont à envoyer à l’adresse contact@basemanart.com avant le 4 juillet 2022.

Le colloque se tiendra les 24 et 25 novembre 2022 à l’Université Paris-Cité,

sur le site des Grands Moulins (75013).

Sites Web de référence :

https://basemanart.com/projet-manart-presentation/

https://u-paris.fr/cerilac/

Bibliographie indicative :

Anthologies de manifestes :

  • Caws, M. A. (éd.), Manifesto. A Century of isms, University of Nebraska Press, Lincoln, Londres, 2001.
  • Peyton-Jones, J., Obrist, H. U. (dir.), Serpentine Gallery Manifesto Marathon, catalogue de la manifestation, Serpentine Gallery Pavillion, 18-19 octobre 2008, Serpentine Gallery, Londres, Walther Koenig, Cologne, Londres, 2009.
  • Danchev, A. (éd.), 100 Artist’s Manifestos. From the Futurist to the Stuckist, Penguin Classics, Londres, 2011.
  • Kramer-Mallordy, A. (éd.), Les grands manifestes de l’art des XIXème et XXème siècle,
    Beaux-Arts éditions, Paris, 2011.
  • Deepwell, K. (éd.), Feminist Art Manifestos. An Anthology,KT Press, 2014.
  • Foucard, D. (dir.), « Degré 48 », Les Laboratoires d’Aubervilliers, Aubervilliers, 26 avril, 24 mai, 28 juin, 6 juillet, 13 septembre, 18 octobre, 15 novembre, 6 décembre 2013 ; 17 janvier et 14 février 2014. [http://www.leslaboratoires.org/projet/degre-48/degre-48].
  • MacKenzie, S. (éd.), Film Manifestos and Global Cinema Cultures : A Critical Anthology,
    University of California Press, Oakland, 2014.
  • Lack, J. (éd.), Why Are We ‘Artists’ ? : 100 World Art Manifestos, Penguin Books, Londres, 2017.
  • Pichler, M. (éd.), Publishing Manifestos. An international anthology from artists and writers, MIT Press, Cambridge, 2019. 
  • Stiles, K., Selz, P. (éd.), Theories and Documents of Contemporary Art. A Sourcebook of Artists’ Writings, University of California Press, Berkeley, Los Angeles, Londres, 1996.

Etudes récentes :

  • Ariel, N., « Language games with ‘manifesto’ », communication, « Éthos manifestaire : modes d’énonciation et spécificités génériques du manifeste », journée d’étude organisée
    par Sarah-Jeanne Beauchamp Houde, 4 juin 2021, KU Leuven et en ligne.
  • Bloomfield, C., Ziane, A. (dir.), « Le manifeste à travers les arts : devenirs d’un genre indiscipliné », Itinéraires, Littérature, textes, cultures, n. 1, 2018. [Disponible en ligne], [https://journals.openedition.org/itineraires/4097].
  • Bloomfield, C., Birolli, V., Ziane, A., Tjell, M., « Manart : une base de données sur les manifestes artistiques et littéraires au XXème siècle », « Arpenter la vie littéraire/Surveying Literary Life », Biens symboliques. Revue de sciences sociales sur les arts, la culture et les idées. Symbolic Goods. A Social Science Journal on Arts, Culture and Ideas, », n. 2, Presses Universitaires de Vincennes, mai 2018.
  • Glicenstein, J. (dir.), « Manifestes », Marges, n. 21, PUV, Université Paris 8, Paris, automne-hiver 2015.
  • Gnocchi, M.C. (dir.), « Les manifestes littéraires au tournant du XXIè siècle », Francofonia, n. 59, automne 2010, Université de Bologne, Bologne, 2010.
  • Hanna, J., « ‘Future Shock’ : Manifestos in the Digital Age », Hyperrhiz : New Media Cultures n. 20, 2019. [Disponible en ligne], [http://www.researchgate.net/publication/333359877].
  • Jakobi, M., « Manifeste artistique, un genre anachronique aujourd’hui ? Le catalogue de la 12e biennale d’art contemporain de Lyon », Bloomfield, C., Ziane, A. (dir.), 2018.
  • Larue, A. (dir.), L’art qui manifeste, Université Paris 13, Centre d’études des Nouveaux Espaces littéraires, L’Harmattan, Paris, 2008, p. 105-112.
  •  « Manifestes », Inter. Art actuel, n. 133, 2019.
  • Margel, S., Yampolsky, E. (éd.), « Le manifeste entre littérature, art et politique », Lignes, n. 40, février 2013.
  • Regard, F., Tomiche, A. (dir.), Genre et manifeste, actes du colloque, Sorbonne Université, 8 novembre 2019, Sorbonne Université Presses (SUP), Paris, 2022 (à paraître).
  • Yanoshevsky, G., « Three Decades of Writing on Manifesto: The Making of a Genre », Poetics Today. International journal for theory and analysis of literature and communication, v. 30, n. 2, été 2009, p. 257-286.

[1] « L’époque des manifestes est close » et « la posture manifestaire est devenue anachronique », glose Jean-Marie Gleize en 1980 ; Gleize, J.-M., « Manifestes préfaces. Sur quelques aspects du prescriptif », « Les manifestes », Littérature, n. 39, octobre 1980, p. 13. Vingt ans plus tard, pour François Noudelmann « [r]evendiquer une avant-garde, en l’an 2000, relèverait assurément d’un combat d’arrière-garde […]. Les avant-gardes sont mortes » et, avec elles, les manifestes » ; Noudelmann, F., Avant-gardes et modernité, Hachette, Paris, 2000, p. 5. De nos jours, l’idée d’une mort du manifeste, voire d’un manifeste « après » et « nonobstant » le manifeste, revient souvent chez la critique : « La postmodernité, âge majeur des sociétés liquides, incarne la mort du manifeste, son déclassement historique, son caractère douteux, le reléguant au rang de propagande grossière. […] Prétendre incarner la vérité à l’ère de la dissémination culturelle ? Intenable. Quelles forces intimes dirigent dorénavant mes choix ? Le MOE. Manifestus obsoleto [sic] est, et le MOI, Mon organon intime » ; Ardenne, P., « Manifester pour le manifeste à l’ère des sociétés ‘liquides’ », « Manifestes », Inter. Art actuel, n. 133, 2019, p. 2-3.

[2] « […] la mort des manifestes, imminente et définitive aux yeux de plus d’un, n’a pas eu lieu », tranche Maria Chiara Gnocchi en 2010 : Gnocchi, M. C., « Lire les manifestes littéraires à l’orée du XXIème siècle », Gnocchi, M.C. (dir.), « Les manifestes littéraires au tournant du XXIe siècle », Francofonia, n. 59, automne 2010, Université de Bologne, Bologne, 2010, p. 6.

[3] À titre d’exemple, citons la définition donnée dans la 9e édition du Dictionnaire de l’Académie française : « Texte écrit par lequel un mouvement littéraire ou artistique expose ses intentions, ses aspirations ».

[4] Tjell, M., « Sans collectif, que reste-t-il du manifeste ? Sur les manifestes publiés à titre individuel dans le champ littéraire contemporain », Bloomfield, C., Ziane, A. (dir.), « Le manifeste à travers les arts : devenirs d’un genre indiscipliné », Itinéraires, Littérature, textes, cultures, n. 1, 2018. [Disponible en ligne], [https://journals.openedition.org/itineraires/4097].

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“les Capétiens au contact des corps saint” Article du monde à propos de l’ouvrage de Murielle Gaude-Ferragu

“les Capétiens au contact des corps saint” Article du monde à propos de l’ouvrage de Murielle Gaude-Ferragu

Article du journal Le Monde des livres (Vendredi 24 juin 2022)

“La monarchie de droit divin à la française, telle qu’incarnée par le Roi-Soleil, est l’acmé d’un long processus de sacralisation de la personne royale entamé au Moyen-Âge. C’est ce que montrent, chacun à sa manière, Sean Field, dans Sainteté de cour, et Murielle Gaude-Ferragu, dans Le Trésor des rois.

« Sacré », le roi de France l’est bien sûr après son sacre où, devenu « l’oint de Dieu », il gagne le pouvoir de guerir les écrouelles, comme l’a si bien mis en lumière Marc Bloch dans Les Rois thaumaturges (Istra, 1924) Jacques Le Goff a montré quant à lui dans son Saint Louis (Gallimard, 1996) comment les rois capétiens voulurent franchir un nouveau cap symbolique en devenant « saints »”…

Voir la suite de l’article sur https://www.lemonde.fr/livres/article/2022/06/23/saintete-de-cour-de-sean-l-field-et-le-tresor-des-rois-de-murielle-gaude-ferragu-les-capetiens-au-contact-des-corps-saints_6131766_3260.html

Pour le personnel de l’USPN, l’article complet est disponible par Europress accessible depuis l’ENT

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Le trésor des rois. Sacré et royauté (des rois maudits aux princes de la Renaissance)

Le trésor des rois. Sacré et royauté (des rois maudits aux princes de la Renaissance), Murielle Gaude-Ferragu Édition : Perrin

Présentation

« L’aiguille creuse »…. C’est le lieu emblématique au sein duquel Arsène Lupin cache son butin et où se trouve le Trésor des rois de France. Au-delà de la fiction, ce fameux « Trésor royal » s’est constitué progressivement, participant de la construction de l’État monarchique. Amoncellement d’objets d’or, d’argent doré, ornés de pierres précieuses et de perles, il offre une assise à la majesté du Prince. Il l’entoure aussi d’une aura sacrée : une partie du trésor est constituée de reliques, ces fragments de corps saints que le souverain accumule au sein de son palais, au premier desquelles figurent les reliques de la Passion du Christ, conservées dans la Sainte-Chapelle de Paris.

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« Écoféminismes : récits, pratiques militantes, savoirs situés »

Itinéraires

« Écoféminismes : récits, pratiques militantes, savoirs situés » Itinéraires. Littérature, textes, cultures n° 2021-1

Itinéraires. Littérature, textes, cultures, n° 2021-1

Sous la direction de Magali Nachtergael et Claire Paulian

Itinéraires
Tapis Dim : 2m x 2.85m

Avril 2022, en ligne et en accès ouvert : https://journals.openedition.org/itineraires/9505

Présentation du dossier

Connaissant un regain à la fois théorique, militant et narratif, l’écoféminisme n’est pas à la mode, il est de retour. Lorsque Françoise d’Eaubonne forge le terme dans Le Féminisme ou la mort en 1974, elle saisit ce qui désigne à la fois une urgence politique et de possibles modes de vie alternatifs qui surgissent de façon convergente au sein des mouvements féministes et écologistes. Aux États-Unis, dans les années 80, c’est à travers la figure de Starhawk ou de celle de la wicca, qui incarnent une conception plus spiritualiste, que le mouvement se pluralise tout en ouvrant à des frictions avec le féminisme matérialiste ou avec des imaginaires apocalyptiques. En croisant pratiques, récits et discours militants, le présent volume propose une ouverture sur des aspects divers, mais non exhaustifs, de l’écoféminisme aujourd’hui.

Sommaire :

  • Magali Nachtergael et Claire Paulian
  • Introduction : Prise et reprises de l’écoféminisme en France
  • Fictions spéculatives
  • Laura Aristizabal Arango
  • « Appren-tissages avec des papillons Monarques (Danaus plexippus). Une lecture d’« Histoires de Camille » de Donna Haraway »
  • Anne Isabelle François
  • « Tant qu’il y aura des forêts. Écriture, parentés et résistances écoféministes »
  • Manon Berthier
  • « Retour à Avalon : les affinités littéraires de la Déesse »
  • Garance Abdat
  • « “We call ourselves lords of the creation” : hubris masculin et apocalypse féminine dans The Last Man de Mary Shelley »
  • Poétiques écoféministes
  • Marion Coste
  • « Le jeu de la parodie dans Woman and Nature: The Roaring Inside Her de Susan Griffin
  • Laurence Perron
  • « Après le monde : Antoinette Rychner et la fin de la métaphore cynégétique »
  • Performer, installer, occuper
  • Valentina Morales Valdés
  • « Danser et se (con)fondre avec la terre : L’expérience de femmes du Sacre du printemps de Pina Bausch »
  • Chiharu Chujo
  • « Chanter l’écologisme dans le Japon de l’après-Fukushima : l’ambivalence de la musique écoféministe chez UA »
  • Mylène Ferrand
  • « Rachel Rosenthal, une artiste écoféministe de la performance »
  • Bénédicte Meillon
  • « Avez-vous dit ‘sœurcière’ ? »
  • Pratiques
  • Zoé Carle
  • « Men versus Wild : masculinités survivalistes »
  • Lorraine Gehl et Fanny Hugues
  • « Marcher, prendre soin, transmettre : mise en écho de pratiques écologistes et féministes »
  • Émeline Chauvet
  • « Déploiements artistiques : objet-livre et écoféminisme »
  • Varia
  • Aline Fernandes de Azevedo Bocchi
  • « Militantisme féministe sur le web : le fonctionnement de l’argumentation dans les discours sur les violences obstétricales »

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L’Empire romain. Histoire et modèles. Scripta varia III

L’Empire romain. Histoire et modèles. Scripta varia III, Patrick Le Roux
édition Y. Maligorne avec la participation de S. Armani et N. Mathieu

Présentation

Troisième volume des Scripta Varia de Patrick Le Roux, Professeur émérite d’Histoire romaine de l’USPN, après La Toge et les armes (2011) et Espagnes romaines (2014), également publiés aux PUR. Cet ouvrage, qui a la particularité de regrouper des études récentes dont une inédite, est consacré à un thème qui parcourt l’œuvre de l’auteur, l’historiographie du monde romain.

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« Nature et paysages dans la bande dessinée polar » Journée d’étude en distanciel

Nature et paysages dans la bande dessinée polar

Journée d’étude en distanciel

On a coutume d’étudier dans le polar – tant dans le film que dans le roman – l’espace urbain, afin d’en souligner ses caractéristiques, qu’il soit adjuvant ou opposant. Le roman noir, lui, accorde une importance considérable à la ville. Selon Chandler, c’est Dashiell Hammett qui a inauguré véritablement le genre quand « il a sorti le crime de son vase vénitien et l’a flanqué dans le ruisseau ». La ville devient ainsi un élément essentiel du roman policier où, à l’origine simple cadre de l’histoire, elle occupe une place croissante. Georges Simenon, suivant en cela Honoré de Balzac, fut l’un des premiers à faire de la ville un élément essentiel et même constitutif du roman policier. On comprend dès lors que si les publications portant sur l’espace urbain dans la bande dessinée sont assez disparates, il n’en reste pas moins qu’elles sont assez nombreuses. Effectivement, les nombreuses études sur la dialectique entre bande dessinée et espace interrogent l’espace urbain au sens architectural. Comme l’espace architectural – particulièrement urbain – a déjà fait l’objet d’études chez les bédéistes ainsi que chez les théoriciens, nous souhaitons engager une réflexion nouvelle, sur l’articulation entre la nature – et ses paysages -, et la bande dessinée polar. Cette nécessité s’impose dans la mesure où les études qui se sont intéressées à la nature dans tous états sont peu orientées sur le genre de la bande dessinée polar.

Les axes de réflexion proposés portent sur les questions suivantes. La bande dessinée polar a souvent été fascinée par l’espace urbain mais qu’en est-il de l’espace naturel ou du paysage ? Comment cet espace et ces paysages sont-ils mis en valeur ? Comment interfèrent-t-ils dans le récit graphique polar ? Comment cette double jonction, entre nature et récit graphique polar, fonctionne-t-elle ? Quelles sont les fonctions de la nature dans la narration graphique ? Comment fait-elle évoluer la fiction ? Quelle est la place de cet espace dans la narrativisation graphique ? Concret, métaphorisé, fantasmé, l’espace naturel joue son rôle dans le récit fictionnel graphique de genre policier. Au même titre que l’espace urbain qui fait partie du dispositif graphico-narratif, la nature avec paysages constitue un élément essentiel dans l’élaboration de l’intrigue fictionnelle. Ainsi, peut-on se demander comment la nature et ses paysages opèrent dans l’évolution de l’enquête. Enfin du point de vue moins narratif mais plus plastique, comment cet espace naturel est-il dessiné dans la planche ou dans la case ?

Plus largement, si l’espace naturel fait vivre ou rebondir l’enquête, il peut aussi apporter une valeur ajoutée et renouvelée, et en ce sens introduire une part poétique, une dimension qui orienterait la bande dessinée vers le genre éco-thriller graphique qui pourrait être une autre piste d’étude possible.

Nous attendons de cette journée d’étude des communications portant sur ces questionnements, en particulier, celles qui relèveraient de la bande dessinée polar ou éco-thriller des XXe et XXIe siècles.

Calendrier

30 avril 2022 : Date limite d’envoi des propositions de communication

15 mai 2022 : Notification d’acceptation


Programme définitif fin mai 2022

Conditions de soumission

Résumé de 500 à 1000 mots (avec titre de la communication et axes d’orientation de la réflexion, corpus)
Coordonnées de l’auteur ( Nom, prénom, adresse électronique, statut, institution de rattachement du communicant /des communicants) à envoyer conjointement à mireille.raynal-zougari@univ-tlse2.fr, pascale.hellegouarch@gmail.com, seddaouifatima@yahoo.fr

Durée d’intervention 30 à 35 minutes

La journée d’étude se tiendra en distanciel. Une possibilité de publication des actes de la journée d’étude pourra être envisagée.

Organisateur/trice(s) et institution d’affiliation :

– Mireille Reynal-Zougari (Université Toulouse Jean-Jaurès, laboratoire LLA-CREATIS )

– Pascale Hellégouarc’h (Université Sorbonne Paris Nord, laboratoire Pléiade)

– Fatima Seddaoui  (Université Toulouse Jean-Jaurès, laboratoire LLA-CREATIS )

Liens partenaires :

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Lignes et pouvoir à l’âge classique

Lignes et pouvoir à l’âge classique, Stanis Perez, Editions Jérôme Millon, 2022

Présentation

« À partir de la Renaissance, l’Occident a commencé à penser le monde et les choses à partir de lignes droites, d’effets de symétrie et de plans organisés en toile d’araignée. Les savoirs et les pouvoirs se sont progressivement structurés autour d’un discours obéissant à la géométrie et à ses nombreux avatars. Un nouveau culte de l’optique et du regard s’est alors étendu à des domaines aussi divers que les arts graphiques, l’architecture ou l’urbanisme. Un Grand alignement s’est fait jour et, d’une façon insoupçonnée, il a concerné autant l’ornementation que la diplomatie, autant la morale que la pensée politique. De l’Hercule gaulois enchaînant ses sujets grâce à son éloquence jusqu’à l’invraisemblable camisole de l’agresseur de Louis XV, en passant par la cartographie et l’art des jardins, on a assisté à une nouvelle appréhension des individus, des objets et, finalement, des espaces. De ce labyrinthe de lignes directrices a résulté une multitude de rapports de force, immobilisant l’individu au centre d’un univers rendu excessivement rationnel grâce aux principes de la géométrie euclidienne. À la marge de cette vaste toile virtuelle mais réelle, le Maître veille, silencieux et observateur, attendant que son artifice piège tous ceux qui chemineraient en liberté. Un fil d’Ariane est donc nécessaire. 

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