Genre

Exister en géographe féministe et queer

Exister en géographe féministe et queer

2ème Rencontres des géographies féministes et queer

Bonjour à tous·tes,

Nous revenons vers vous avec le soleil du printemps pour proposer aux personnes intéressées de s’inscrire à la seconde édition des Rencontres de Géographies Féministes et Queer, organisées par la Commission du même nom du CNFG. 

Pour rappel, ces Rencontres sont articulées autour du thème : “Exister en géographe féministe et queer en contexte réactionnaire”. Elles sont ouvertes à toutes les personnes intéressées par les questions féministes et queer, sensibles à une démarche de recherche ou de pédagogie fondée sur leurs objets,  leurs méthodes et leurs épistémologies ainsi qu’aux conditions de travail, qu’elles soient géographes ou concernées par les dimensions spatiales. Vous trouverez en PJ le pré-programme de ces journées. Nous veillerons à ce que ces Rencontres se déroulent dans un cadre bienveillant, condition préalable et nécessaire pour échanger à la fois sereinement et sérieusement.

Cette seconde édition aura lieu du mardi 18 novembre (arrivée en fin de journée) au vendredi 21 novembre 2025 (départ en fin de matinée) dans un lieu magnifique près de Limoges. L’inscription se fait pour la totalité de la période. Nous sommes conscient·es que cela peut être contraignant, mais nous souhaitons créer les conditions d’un travail approfondi, rendu possible par la présence de tous·tes sur les deux jours pleins, ainsi qu’aux moments forts de l’arrivée et du départ. De plus, le site est en gestion libre, nécessitant de prendre en charge le travail invisible indispensable au travail intellectuel. Le service des repas et le ménage au moment du départ seront donc réalisés collectivement.

Vous trouverez le lien d’inscription ici, valable jusqu’au lundi 09 juin inclus :

Nous attirons votre attention sur plusieurs points. D’abord, les personnes qui se sont pré-inscrites doivent se réinscrire pour que leur demande d’inscription soit prise en compte. Ensuite, le nombre de places étant limité, toutes les demandes d’inscription ne pourront peut-être pas être validées. Nous reviendrons vers vous à la fin du mois de juin pour confirmer ou non votre demande d’inscription. Enfin, vous devez adhérer à la Commission de géographies féministes et queer du CNFG (https://www.cnfg.fr/commissions/geographie-feministe/) pour pouvoir participer à l’événement. Lors de cette adhésion (https://www.cnfg.fr/adhesion/), veillez à préciser qu’elle se fait dans le cadre des Rencontres de géographies féministes et queer. C’est important pour nous, car chaque adhésion au CNFG dans ce cadre nous apporte un financement pour l’évènement. 

 En termes de coûts, les frais d’inscription varient selon la possibilité de faire financer votre participation par votre structure de travail (laboratoire de recherche ou autre). Le tarif de l’événement est de 50 euros pour les personnes sans cette possibilité et de 120 euros pour les personnes qui le peuvent (85 euros pour les repas et 35 euros pour l’hébergement). Nous proposons aussi un tarif de soutien à 150 euros. Ces coûts ne comprennent pas le déplacement jusqu’au lieu des Rencontres, qui reste à votre charge. Si le budget le permet, nous essayerons d’aider financièrement les personnes les plus précaires. Le versement des frais d’inscription sera demandé ultérieurement, lorsque votre inscription sera définitivement validée par la Commission. 

Nous souhaitons que cette seconde édition des Rencontres soit accessible à tous·tes. Nous allons continuer à réfléchir aux différentes manières de rendre ce moment inclusif. Si vous pensez à des éléments qui pourraient vous permettre de venir ou juste vous faciliter la vie, n’hésitez pas à nous les signaler. Certaines parties du site sont accessibles aux personnes qui ne peuvent pas monter de marches. Nous pouvons mettre en place un système de surtitrage des échanges pour les personnes malentendantes ou non francophones. Les repas seront pensés en fonction des choix et besoins alimentaires de chacun·e. Quelques chambres individuelles seront disponibles pour les personnes qui en auraient besoin pour une raison ou une autre.

     Au plaisir de vous retrouver lors de ces Rencontres,       

Le comité d’organisation des Rencontres.

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Les pionnières de l’hispanisme: parcours collectifs et individuels

Les pionnières de l’hispanisme
Parcours collectifs et individuels

HispanismeS, 24 | 2024, mis en ligne le 1er décembre 2024,
https://journals.openedition.org/hispanismes/20347.

Présentation

Sous la direction de Cécile Fourrel de Frettes et Ivanne Galant

Cette publication est issue du colloque coorganisé les 6 et 7 octobre 2022, par l’Unité de Recherche Pléiade de l’Université Sorbonne Paris Nord et le Centre de Recherche sur l’Espagne Contemporaine (CREC) de la Sorbonne Nouvelle. Les différentes contributions s’attachent à mettre en lumière l’activité de pionnières de l’hispanisme — françaises mais aussi nord-américaines, hispano-américaines ou espagnoles — et à interroger leur influence sur les générations de femmes qui leur ont succédé. Cette réflexion diachronique se double d’une étude synchronique centrée sur le degré d’intégration ou de marginalisation des premières hispanistes dans les réseaux de la discipline au niveau national ou dans des réseaux transnationaux, à l’université mais aussi dans le monde des lettres, des arts ou de la conservation muséale. Ainsi, ce dossier se penche sur la singularité des carrières féminines, par rapport aux itinéraires empruntés par les hommes. Les femmes étaient-elles mieux acceptées dans certaines sphères telles que l’enseignement, la traduction, les métiers de bibliothécaire ou d’archiviste ? Pouvaient-elles aspirer à la même reconnaissance que leurs homologues masculins ?

À lire ici : https://journals.openedition.org/hispanismes/20347

Sommaire

Cécile Fourrel de Frettes et Ivanne Galant
La place des femmes dans l’hispanisme international : le rôle des pionnières [Texte intégral]

1. Universitaires : la difficile conquête d’une place aux côtés des hommes

2. Hispanistes et femmes de lettres : l’entrée en littérature par la traduction

3. Médiatrices culturelles : éditer, diffuser, conserver

Dernières publications

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Conférence de Natalia Garis Puerto (Universidad de Alicante) : Moda, género y turismo: una aproximación al impacto del traje de baño en el desarrollo turístico en España

Séance du Séminaire MIPET (Axe 2)

Conférence de Natalia Garis Puerto (Universidad de Alicante) : Moda, género y turismo: una aproximación al impacto del traje de baño en el desarrollo turístico en España

Conversation avec Uxía Otero González (Universidad de Santiago de Compostela).

Le maillot de bain le plus connu et explosif, le bikini, a été associé à l’essor du tourisme de masse et à l’avènement de la démocratie en Espagne. Sa défense, sa tolérance ou son interdiction sur les côtes espagnoles sont liées à l’arrivée massive de touristes étrangères dans la seconde moitié du XXe siècle. Les maillots de bain sont une part essentielle d’une histoire de la mode qui s’enrichit si on la met en perspective avec les apports de l’histoire du genre et de l’histoire du tourisme en Espagne. À cette occasion, nous verrons si les plages de Benidorm ont vraiment été le premier endroit où le bikini a été toléré, ou si cette histoire n’était qu’un récit utile pour la promotion touristique. À travers des documents d’archives, la presse, des supports audiovisuels et des témoignages oraux, nous étudierons les mesures de contrôle des maillots de bain, des expériences des femmes qui ont refusé de se conformer à ce qui était moralement acceptable, et la normalisation progressive du « deux pièces », du bikini ou du topless chez les Espagnoles. A-t-il réussi à créer des fissures dans la société franquiste ? Est-il devenu un symbole de la Transition et de la démocratie ?

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Les transmissions des savoirs dans l’espace transatlantique au XIXe et XXe siècle

Campus Condorcet, Salle 4.122, Bâtiment de Recherche Sud, 4e étage

PRÉSENTATION

Cette journée d’étude propose discuter les différentes transmissions de savoirs opérées par des individus et/ou des groupes dans l’espace transatlantique au XIXe et XXe siècles. Thème actuel de l’axe 3 « Politique, individu et Société » du laboratoire Pléiade, l’idée de transmission est ancrée dans « l’action de transmettre » et, en ce sens, « faire passer ce qu’on possède en la possession d’un autre » (Littré, 1874, p. 2317). Une telle action implique des interactions humaines dynamiques dont les savoirs transmis sont parfois intégrés dans des processus politiques, économiques, culturels et/ou symboliques qui peuvent établir des asymétries, des équivalences, des conflits, des alliances, des dominations et/ou des pouvoirs à des fins différentes.

Prenant pour point de départ la Révolution française et l’indépendance latino-américaine dans le long XIXe siècle (Hobsbawn, 2012), dont la transmission des savoirs s’effectue dans l’espace atlantique dans une perspective diplomatique (Dumont, 2018), et couvrant tout le XXe siècle, où s’établissent de nouvelles dynamiques politiques et communicationnelles, telles que la fin de l’Union soviétique, la fondation de l’Union européenne et la massification d’Internet, cette Journée d’étude cherche à rassembler des chercheuses et chercheurs des domaines les plus divers dont les recherches prennent en compte la circulation des idées (Bourdieu, 2002), les transferts et les médiations culturelles (Espagne, 1999, 2013), les circuits économiques (Pouillard, 2022) et symboliques (Bourdieu, 1977) et l’ensemble du réseau médiatique complexe (Patriarche et Dufrasne, 2014) qui transmet les informations et les savoirs dans l’espace transatlantique.

OBJECTIFS

– Établir un espace de dialogue multidisciplinaire entre les membres du laboratoire Pléiade et d’autres institutions et pays qui reflètent et analysent la transmission des savoirs dans l’espace transatlantique entre les XIXe et XXe siècles.

– Permettre les échanges intellectuels de sources, de méthodologies et de cadres théoriques capables d’analyser la transmission des connaissances, ainsi que la circulation des idées, les transferts et médiations culturelles, les circuits de communication et autres formes de partage d’informations et de connaissances.

– Examiner les différents modes de transmission des connaissances, en prenant en compte les individus et ses intérêts, les contextes, les temps et les espaces pour comprendre comment ces actions ont transformé et/ou ont (re)construit les sociétés contemporaines.

JUSTIFICATIF

Le thème de « la transmission », tel comme décrit dans l’axe 3 du laboratoire Pléiade « permet de penser conjointement l’individuel et le collectif, la sphère publique et la sphère privée, d’analyser les processus normatifs et leur contestation, de poser la question de l’altérité et de la médiation, de s’interroger sur la diversité des temporalités et des espaces ». En ce sens, pour favoriser le dialogue entre les recherches qui s’inscrivent dans cet éventail de perspectives, nous proposons d’orienter les analyses sur la transmission des savoirs dans l’espace atlantique au XIXe et XXe siècles.

BIBLIOGRAPHIE

BOURDIEU, Pierre. « Les conditions sociales de la circulation internationale des idées », Actes de la Recherche en Sciences Sociales, n° 145, 2002, pp. 3-8. https://www.persee.fr/doc/arss_0335-5322_2002_num_145_1_2793

BOURDIEU, Pierre. « Sur le pouvoir symbolique », Annales, 32° année, n° 3, 1977, pp. 405-411. https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1977_num_32_3_293828

DUMONT, Juliette. Diplomaties culturelles et fabriques des identités. Argentine, Brésil, Chili (1919-1946). Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 2018.

ESPAGNE, Michel. « La notion de transfert culturel », Revue Sciences/Lettres, n° 1, 2013. https://journals.openedition.org/rsl/219

 _______________. Les transferts culturels franco-allemands, Paris, PUF, 1999.

HOBSBAWM, Éric J. L’ère des empires, 1875-1914. Paris : Pluriel, 2012.

LITTRÉ, Émilie. Dictionnaire de la langue française. Tome Quatrième. Paris : Librairie Hachette et Cie, 1874.

PATRIARCHE, Geoffroy ; DUFRASNE, Marie. « Penser la diversité des pratiques médiatiques. Le réseau comme catégorie conceptuelle pour la recherche sur les audiences et les publics », Réseaux, vol. 5, n° 187, 2014, pp. 195-232. https://shs.cairn.info/revue-reseaux-2014-5-page-195?lang=fr

POUILLARD, Véronique. Paris to New York : The Transatlantic Fashion Industry in the Twentieth Century. Cambridge: Harvard University Press, 2021.

Programme retrouvable ici

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Séminaire “Itinéraires de la traduction” (2024-2025) : Séance 1, “Écrivaines et traductrices”

Genre et traduction : traduire au féminin

Séance en mode hybride (voir le lien TEAMS ci-dessous) :

Campus Condorcet, Salle 3.023, Bâtiment de Recherche Sud, 3e étage / ou à distance

PRÉSENTATION

Le séminaire “Itinéraires de la traduction” reprend pour la quatrième année avec une première séance prévue le vendredi 22 novembre. Il s’inscrit dans les activités de l’axe 4 “Représentations, hybridité, formes” de l’Unité de Recherche Pléiade (USPN).

PROGRAMME

9h30. Accueil et présentation par Aurélie Journo et Cécile Fourrel de Frettes.

9h45. Julie Oliveira da Silva (Université Sorbonne Nouvelle), “Résonances de Renée Vivien dans la poésie luso-brésilienne : sillages et enjeux de traduction”

Renée Vivien, poétesse et traductrice, est considérée comme la première traductrice de Sappho ouvertement lesbienne, et la première poétesse à reprendre les représentations de l’homoérotisme féminin par un female gaze – le discours lesbiens en littérature étant souvent soumis, au XIXe siècle, à l’optique masculine. Mais avant son recueil de traductions Sapho (1903), elle met en place une poésie complètement sapphique – aux deux sens du terme – depuis ses premiers recueils Études et Préludes (1901) et Cendres et Poussières (1902).

Le projet de thèse actuel vise à recontextualiser la poésie de Renée Vivien, entre autres poétesses sapphiques, dans un panorama plus large de la littérature “féminine” et de la littérature mondiale. Il vise à analyser non seulement des questions de transmission et d’intertextualité, mais aussi de la réception des autrices en contexte transnational. Il s’intéresse également aux réseaux de sociabilité féminine établis entre les pays en question (France, Portugal, Brésil), dans une perspective transatlantique.

En incluant plusieurs poétesses lusophones au corpus d’analyse, Judith Teixeira, Eunice Caldas, Virginia Victorino et Gilka Machado, nous analyserons ce continuum sapphique hypothétiquement (re)commencé par Renée Vivien. Nous réfléchirons à comment ce processus de récupération de la parole lesbienne (ou dissidente de la “norme” hétérosexuelle), dans d’autres aires linguistiques telle que le portugais, permet à que de nouveaux mécanismes poétiques et métaphoriques voient le jour.

Dans cette proposition de communication, nous tâcherons de répondre à quelques questions de notre problématique, à partir de plusieurs angles : comment peut-on comparer les représentations de l’homoérotisme féminin dans les littératures européennes et extra-européennes à partir du prisme des continuités et changements dans la langue ? Quelles stratégies d’expression ou de dissimulation se mettent en place ? Enfin, prenant en compte ces questions, ainsi que la charge symbolique de cette nouvelle poésie sapphique lusophone, publiée il y a exactement 100 ans, nous essaierons de répondre à la question suivante : comment la traduire au public francophone de 2024 ?

10h45. Nathalie Carré (INALCO) “Entre les mondes : lectures plurielles d’un parcours féminin entre cultures shona et anglaise “

Tsitsi Dangaremgba, romancière et écrivaine féministe du Zimbabwe, dresse dans son œuvre de multiples portraits de femmes qui traversent les frontières des classes, du genre et des langues. Mais ces transfuges entre les mondes sont souvent déchirées par des appartenances antagonistes, contradictoires.

Je m’attacherai particulièrement, dans cette intervention, à la figure de Tambudzai Sigauke, protagoniste principale d’une trilogie – commencée avec Nervous Breakdown et poursuivie par The Book of Not – en me focalisant sur le dernier volet : This Mournable Body. Dans celui-ci, la jeune fille volontaire et pleine d’allant qui quittait son village pour conquérir, par les études, une « anglicité » vue comme un arrachement à la pauvreté, une promesse de vie meilleure se retrouve rattrapée par la précarité, déchirée entre deux cultures.  

C’est justement à ce qui se joue – dans le texte – entre les langues et les imaginaires shona et anglais que je m’intéresserai, montrant combien des imaginaires différents dessinent des lectures plurielles du parcours de Tambudzai. Nous réfléchirons à la manière dont la traduction réussit – ou non – à rendre compte de cette multiplicité de strates de lectures présente pour le lecteur shona anglophone.

11h45. Présentation et table ronde autour de l’ouvrage collectifTraductions, traductrices et femmes (re)traduites : la place des sources, édité par Marian Panchón Hidalgo (Université de Grenade, Espagne), en sa présence

Cet ouvrage, au croisement de différentes aires géographiques (Argentine, Canada, Espagne, États-Unis, France, Italie, Mexique, Ukraine), a pour but de poursuivre la réflexion sur les études de genre et les sources, mais en intégrant la question de la traduction à travers l’histoire. Les dix contributions de ce volume, classées par ordre chronologique ― du XVIIIe au XXIe siècle ―, visent non seulement à mettre en lumière le travail effectué par des traductrices mises souvent à l’écart, mais aussi à rendre visible des écrivaines parfois oubliées qui commencent cependant à être récupérées et donc traduites aujourd’hui.

13h00. Clôture du séminaire

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Séances précédentes

PROGRAMME 2023-2024

Séance 1 : « Traduction et poésie ». Accueil et présentation par Aurélie Journo et Cécile Fourrel de Frettes. Discutant : Marcin Sarna, Université Pédagogique de Cracovie, Enseignant-chercheur invité de l’UR Pléiade et traducteur. Invité.es : Marie Karas-Delcourt (traductrice littéraire, interprète-médiatrice en services publics et chanteuse polyglotte), « L’utilisation de la variante lunfardo (cocoliche) dans le castillan standard rioplatense : dialectes et sociolectes dans la poésie argentine de Florencia Piedrabuena (exemples de traductions avec des extraits de poèmes du recueil ‘Lenguas de Mendigua’) » ; Andrés Urdaneta (doctorant, Universidad Autónoma de Madrid) : “Réception et traduction du sonnet “Voyelles” de Rimbaud dans l’Espagne du début du XXe siècle”.

Séance 2 : Accueil et présentation par Cécile Fourrel de Frettes et Aurélie Journo. « Traduire la langue maternelle, traduire la langue plurielle ». Invité.s : Ana María Gentile (Université de la Plata, Argentine), « Traduire la prose poétique vers la langue étrangère : défis et réflexions » ; Françoise Palleau-Papin (Université Sorbonne Paris Nord, Pléiade), « Bergers, de W.S. Merwin: un texte hanté » ; et César Ruiz Pisano (Université Sorbonne Paris Nord, Pléiade), « L’écriture à l’épreuve de la polyglossie en Guinée Équatoriale : l’exemple de Barlock (2013) d’Estanislao Medina Huesca ». VOIR LE PROGRAMME ICI.

Séance 3 : « Publier la traduction ». Accueil et présentation par Aurélie Journo et Cécile Fourrel de Frettes. Invité.es : Thibault Boube, illustrateur et co-fondateur de l’Association Les Trois Têtes et Nicola Pozza, traducteur du hindi, « Traduction et dialogue texte-image. Table-ronde autour de la collection Illustrangères»; Carole Fillière (Université Toulouse-Jean Jaurès, LLA Creatis): « Traduire et créer : quelques réflexions sur la créativité traductive à partir de la traduction du roman graphique Federico de Ilu Ros (2023) » ; Mathilde Lévêque (USPN, Pléiade). Présentation de l’ouvrage Les Voix de la traduction (Classiques Garnier, 2023).  VOIR LE PROGRAMME ICI.

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SÉANCES 2022-2023

Séance 1 consacrée aux doctorant.e.s : voir le programme ici.

Séance 2 : « La traduction à l’épreuve de la langue classique ». Cécile Fourrel de Frettes et Aurélie Journo.Invitées : Marie-Églantine Lescasse (Université de Caen Normandie), « L’apport des humanités numériques à l’étude de la traduction : Juan Martín Cordero, traducteur d’Érasme et de Vivès » ; Cécile Dudouyt (Université Sorbonne Paris Nord, UR Pléiade), « Imiter en traduisant : fragments traduits du théâtre grec dans le répertoire théâtral de la première modernité » ; Louis Watier (Université Toulouse II – Jean Jaurès), « Matière orale, forme écrite ? Traduire le nahuatl classique ».

Séance 3 :« Itinéraires de traducteur.rices : expériences individuelles et collectives de la traduction ». Accueil et présentation par Aurélie Journo et Cécile Fourrel de Frettes. Invitées : Sara Manuel Cacioppo (Università degli Studi di Palermo) “La mise en scène du corps féminin dans l’œuvre d’Amélie Nothomb et sa traduction en Italie” ; Hélène Frison (USPN, Pléiade/CREC-UR 2292) et Marie Salgues (Sorbonne Nouvelle, CREC-UR 2292/CRAL-UMR 8566 CNRS-EHESS), “Traduire pour la scène / Traduire pour l’oreille”.

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SÉANCES 2021-2022

Séance 1 : une séance inaugurale, consacrée à la notion d’”itinéraires” dans la circulation des textes traduits, avec les interventions de Camille Bloomfield, Marian Panchón Hidalgo, Aurélie Journo et Cécile Fourrel ; retrouvez le programme ici

Séance 2 : une rencontre autour des liens entre traduction et culture de masse, avec Pedro Mogorrón Huerta, Natalia Soler Cifuentes et Céline Planchou ; retrouvez le programme ici.

Séance 3 : une séance consacrée à la “Traduction collaborative”, au cours de laquelle trois expériences de traduction collaborative furent présentées par Cécile Dudouyt, Agathe Torti et les membres de la revue Café, Aurélie Journo, Agathe Bonin et Marie Karas Delcourt

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Journée d’étude « Hospitalité et inhospitalité dans les récits des voyageuses françaises et britanniques en Espagne », 4/10/2024, Universitat Pompeu Fabra (Barcelone)

Journée d’étude « Hospitalité et inhospitalité dans les récits des voyageuses françaises et britanniques en Espagne »

4/10/2024, Universitat Pompeu Fabra (Barcelone)

Présentation

Le 4 octobre 2024 aura lieu à l’Université Pompeu Fabra (Barcelone), une journée d’étude internationale intitulée « Hospitalité et inhospitalité dans les récits des voyageuses françaises et britanniques en Espagne ». Il s’agit de la première manifestation scientifique organisée dans le cadre du projet « Itinerarios hispanistas : voyageuses françaises et britanniques en Espagne (XIX-XXe siècles) », un projet cofinancé par l’École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid) et l’Université Pompeu Fabra, coordonné par Père Gifra Adroher (Universitat Pompeu Fabra, IP), Ivanne Galant (Université Sorbonne Paris Nord, IP), Isabelle Bes Hoghton (Universitat de les Illes Balears) et Eduard Moyà (Universitat de les Illes Balears).

Ce colloque a pour objectif d’explorer, sous de multiples angles, la représentation de l’hospitalité dans les écrits des voyageuses francophones et anglophones ayant parcouru l’Espagne tout au long de l’histoire. La culture de l’hospitalité est présente dans de nombreux récits de voyage, surtout avant l’avènement du tourisme de masse, témoignant de la primitive courtoisie innée des Espagnols. Elle implique des hiérarchies, des espaces symboliques et des codes non écrits, souvent conditionnés par des paramètres de genre et de classe adoptés tant par les hôtes que par les voyageuses. Avec l’essor du voyage en Espagne et l’émergence concomitante des infrastructures touristiques qui ont engendré une nouvelle dynamique où les transactions économiques prévalent dans les interactions interculturelles entre autochtones et étrangers, l’hospitalité est présentée dans certains cas comme un attribut culturel idéalisé, dans un monde irrémédiablement transformé par la modernité et la perte des identités locales. Malgré les révisions récentes subies par ce concept, du point de vue éthique, philosophique et politique, l’hospitalité demeure un thème récurrent dans les nouvelles formes de littérature de voyage. Ce colloque vise à dépasser les interactions canoniques entre les voyageuses et les Espagnols pour explorer d’autres manifestations moins connues de l’hospitalité, voire de l’inhospitalité, telles qu’elles sont rapportées dans leurs récits. Ainsi, une attention particulière sera portée aux principaux éléments ayant contribué à la construction littéraire de l’Espagne en tant que pays hospitalier ou inhospitalier : aspects commerciaux, espaces touristiques, culture matérielle, intersections entre éthique, religion et hospitalité, mais aussi discours de genre des voyageuses.

https://www.casadevelazquez.org/news/hospitalite-et-inhospitalite-dans-les-recits-des-voyageuses-francaises-et-britanniques-en-espagne 

Dernières publications

Journée d’étude « Hospitalité et inhospitalité dans les récits des voyageuses françaises et britanniques en Espagne », 4/10/2024, Universitat Pompeu Fabra (Barcelone) Lire la suite »

Séminaire de l’axe 3 de Pléiade, « Politique, individu, société » 

Thème de la séance :  « Pouvoir et  genre au Moyen Âge »

Intervenants :

Didier Lett, Pr d’Histoire médiévale, Université Paris Cité, laboratoire ICT, axe “Genre et diversité : « Les régimes de genre »
Murielle Gaude-Ferragu, maîtresse de conférences HDR d’Histoire médiévale, USPN, Pléiade, axe 3 : « Le double corps de la reine : femmes et pouvoir (XIIIe-XVe siècles) »

Séminaire de l’axe 3 de Pléiade, « Politique, individu, société »  Lire la suite »

Séminaire “Itinéraires de la traduction” (2022-2023) : Séance 1, consacrée aux doctorant.e.s

Itinéraires de la traduction

Séance en mode hybride (voir le lien ZOOM ci-dessous)

PRÉSENTATION

Le séminaire “Itinéraires de la traduction” débuté en 2021-2022 se poursuit cette année, dans le cadre des activités de l’axe 4 de Pléiade.

L’an passé, nous avions organisé trois séances :

– une séance inaugurale, consacrée à la notion d'”itinéraires” dans la circulation des textes traduits, avec les interventions de Camille Bloomfield, Marian Panchón Hidalgo, Aurélie Journo et Cécile Fourrel ;

– une seconde rencontre autour des liens entre traduction et culture de masse, avec Pedro Mogorrón Huerta, Natalia Soler Cifuentes et Céline Planchou ;

– et une dernière séance, consacrée à la “Traduction collaborative”, au cours de laquelle trois expériences de traduction collaborative furent présentées par Cécile Dudouyt, Agathe Torti et les membres de la revue Café, Aurélie Journo, Agathe Bonin et Marie Karas Delcourt.

Nous avons le plaisir de vous convier à la première séance de l’année 2022-2023 qui sera consacrée aux travaux de trois doctorantes.

PROGRAMME

14h. Accueil et présentation par Aurélie Journo et Cécile Fourrel de Frettes

14h15. Alicia Latorre Jara (Université d’Alicante et Université Sorbonne Paris Nord, Pléiade) : “La traduction audiovisuelle à l’épreuve de l’humour : le cas de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? et Campeones“.

Discussion

15h. Natalia Soler Cifuentes (Université d’Alicante et Université Sorbonne Nouvelle) : “La marque comme vecteur culturel : étude contrastive français-espagnol d’unités phraséologiques contenant des noms de marques”.

Discussion

15h45. Yiran Wang (Nantes Université) : “L’influence du sexe du traducteur sur la traduction de textes érotiques : une étude des adaptations de romans érotiques chinois par George Soulié de Morant et Lucie Paul-Margueritte”.

Discussion

17h. Clôture de la séance.

La séance sera également accessible via le lien ZOOM suivant :

Cécile Fourrel de Frettes vous invite à une réunion Zoom planifiée.

Sujet : Zoom meeting invitation – Réunion Zoom de Cécile Fourrel de Frettes
Heure : 5 déc. 2022 02:00 PM Paris

Participer à la réunion Zoom
https://zoom.us/j/93187307781?pwd=ei9mVGpRL3cxNFpvZjVGTEwyWTlBQT09

ID de réunion : 931 8730 7781
Code secret : 330354

Résumés des communications

1. Alicia Latorre Jara (Université d’Alicante et Université Sorbonne Paris Nord, Pléiade) : “La traduction audiovisuelle à l’épreuve de l’humour : le cas de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? et Campeones“.

Cette étude a pour objet d’analyser les films Qu’est qu’on a fait au Bon Dieu ? (Philippe de Chauveron, 2014, France) et Campeones (Javier Fesser, 2018, Espagne), en privilégiant la phraséologie et la traduction des références culturelles. L’humour sera l’axe autour duquel je structurerai mon propos en étudiant la succession des Unités Phraséologiques (UP) dans ces deux films.

Dans mon analyse, je rendrai compte des techniques de traduction utilisées en Espagne et en France pour la traduction des éléments humoristiques dans les films mentionnés, puisque mes deux langues de travail sont l’espagnol et le français. Je montrerai donc les contraintes auxquelles est confronté le traducteur. Tout cela permettra de donner une plus grande visibilité aux écueils propres à la traduction de références culturelles à connotation humoristique et d’apporter de possibles solutions de traduction. De cette manière, on verra que l’humour représente rarement un allié pour le traducteur. Enfin, je réfléchirai aux UP qui constituent cette étude dans les deux langues (espagnol et français) et je les classerai selon les critères établis par Martínez Sierra (2009) pour les éléments humoristiques.

2. Natalia Soler Cifuentes (Université d’Alicante et Sorbonne Nouvelle) : “La marque comme vecteur culturel : étude contrastive français-espagnol d’unités phraséologiques contenant des noms de marques”.

Dans les médias, dans la rue, dans les transports, sur le net… Les marques sont omniprésentes et envahissent nos vies quotidiennes. À l’aide du marketing et à travers le discours publicitaire, les marques quittent le milieu marchand pour intégrer l’espace social. Elles deviennent de véritables icônes culturelles, un concentré de notre identité individuelle et collective. Elles pénètrent la sphère sociale et culturelle et, à terme, la sphère linguistique, où les noms de marques intègrent la langue courante et deviennent des noms communs à part entière. Lorsqu’une marque, qui est un nom propre, devient un nom commun ou remplace le nom commun préexistant, cette marque devient générique (Kleenex, Playboy, Coton-Tige, Conguitos, Bollycao…). Les locuteurs s’approprient ces néologismes auxquels ils attribuent de nouveaux sens métaphoriques, donnant ainsi lieu à des expressions figées.

Malgré la florissante création discursive liée aux noms de marque, peu de chercheurs se sont intéressés aux unités phraséologiques comportant un nom de marque. La raison est sans doute le manque de données disponibles, puisque ces expressions ne sont majoritairement pas dans les dictionnaires traditionnels (être un Bounty, tener un pelo Pantene). Elles vont se retrouver à l’oral ou sur les réseaux sociaux.

L’objectif de notre étude est d’analyser et de comparer des expressions figées contentant un nom de marque en français et en espagnol, afin d’analyser ces références culturelles dans les deux langues, à la recherche d’équivalents. Cette étude a vocation de s’élargir à d’autres langues, notamment aux autres langues romaines et aux langues germaniques, en vue de bâtir une base de données d’expressions de noms de marques multilingue.

3. Yiran Wang (Nantes Université) : “L’influence du sexe du traducteur sur la traduction de textes érotiques : une étude des adaptations de romans érotiques chinois par George Soulié de Morant et Lucie Paul-Margueritte”.

Dans la première moitié du XXe siècle, les romans érotiques chinois attirent le regard de certains sinophiles français, notamment George Soulié de Morant (1878-1955) et Lucie Paul-Margueritte (1886-1955), qui réalisent de nombreuses adaptations érotiques avec une touche d’exotisme. Contrairement aux traductions des sinologues, leurs adaptations se combinent avec un jugement subjectif et une imagination personnelle. En d’autres termes, ils sacrifient toujours la fidélité au texte source au profit de l’exotisme, et la Chine dans leurs œuvres n’est pas exempte de stéréotypes.

À travers l’analyse de leurs adaptations de romans érotiques chinois, il n’est pas difficile de trouver certains points communs, par exemple, en ce qui concerne les passages érotiques, ils adoptent souvent l’approche de la réécriture pour embellir les expressions obscènes du texte original et remplacent la traduction des sexes par des métaphores poétiques. Pourtant, nous pouvons également constater certaines différences évidentes, notamment celles causées par le sexe du traducteur. Par exemple, Soulié de Morant fait souvent grand cas de l’habillement et de l’apparence des personnages féminins, et sa réécriture de la fin de l’héroïne révèle certaines morales édifiantes d’un point de vue masculin, tandis que les ajouts de Lucie Paul-Margueritte aux activités psychologiques de l’héroïne et aux descriptions de la masturbation féminine reflètent certaines idées féministes.

Cette communication vise à analyser les caractéristiques des adaptations de romans érotiques chinois par deux traducteurs dans une perspective de genre, afin d’explorer si le genre peut, dans une certaine mesure, déterminer l’orientation du traducteur de textes érotiques.

PROCHAINES SÉANCES

Pour ce nouveau cycle, nous souhaitons orienter la réflexion autour de la question suivante : “Traduction, image et son”.
Vos propositions d’interventions pour les deux prochaines séances qui auront lieu au semestre 2 sont les bienvenues. Les dates ne sont pas encore arrêtées. N’hésitez donc pas à nous écrire pour toute question ou suggestion :

– Aurélie Journo : aurelie.journo@univ-paris13.fr

– Cécile Fourrel de Frettes : cecile.fourrel.de.frettes@gmail.com

 

Séminaire “Itinéraires de la traduction” (2022-2023) : Séance 1, consacrée aux doctorant.e.s Lire la suite »