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Lignes et pouvoir à l’âge classique

Lignes et pouvoir à l’âge classique, Stanis Perez, Editions Jérôme Millon, 2022

Présentation

« À partir de la Renaissance, l’Occident a commencé à penser le monde et les choses à partir de lignes droites, d’effets de symétrie et de plans organisés en toile d’araignée. Les savoirs et les pouvoirs se sont progressivement structurés autour d’un discours obéissant à la géométrie et à ses nombreux avatars. Un nouveau culte de l’optique et du regard s’est alors étendu à des domaines aussi divers que les arts graphiques, l’architecture ou l’urbanisme. Un Grand alignement s’est fait jour et, d’une façon insoupçonnée, il a concerné autant l’ornementation que la diplomatie, autant la morale que la pensée politique. De l’Hercule gaulois enchaînant ses sujets grâce à son éloquence jusqu’à l’invraisemblable camisole de l’agresseur de Louis XV, en passant par la cartographie et l’art des jardins, on a assisté à une nouvelle appréhension des individus, des objets et, finalement, des espaces. De ce labyrinthe de lignes directrices a résulté une multitude de rapports de force, immobilisant l’individu au centre d’un univers rendu excessivement rationnel grâce aux principes de la géométrie euclidienne. À la marge de cette vaste toile virtuelle mais réelle, le Maître veille, silencieux et observateur, attendant que son artifice piège tous ceux qui chemineraient en liberté. Un fil d’Ariane est donc nécessaire. 

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Publications 2020

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Discours animal. Langages, interactions, représentations. Itinéraires. LTC, n° 2020-2

Discours animal. Langages, interactions, représentations Itinéraires. Littérature, textes, cultures, n° 2020-2Sous la direction de Laura Goudet, Marie-Anne Paveau et Catherine Ruchon Décembre 2020, en ligne et en accès ouvert : https://journals.openedition.org/itineraires/6587 Présentation du dossier Les frontières spécistes évoluent à l’aune des courants animalistes et débats sur le droit animal, et...

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Imposturas hispánicas. Fraude y creación, siglos XVII-XXI

Imposturas hispánicas. Fraude y creación, siglos XVII-XXI

Imposturas hispánicas.
Fraude y creación, siglos XVII-XXI
Javier Domínguez Arribas et Cécile Fourrel de Frettes (éds.),
Iberoamericana Vervuert, 2021

Imposturas hispánicas. Fraude y creación, siglos XVII-XXI
Couverture

Présentation

Usurpation d’identité, texte apocryphe ou plagiat, mensonge éditorial, fausse invention scientifique, miracle fabriqué de toutes pièces, telles sont quelques-unes des impostures analysées dans ce livre. Toutes entretiennent une relation ambiguë à la vérité : elles l’imitent tout en la cachant et, lorsqu’elles sont démasquées, elles ébranlent nos certitudes. Parfois sous-estimées en tant qu’objet d’étude, les impostures révèlent pourtant, en creux, les aspirations et les valeurs d’une époque.

Cet ouvrage interdisciplinaire, entre la littérature et l’histoire, réunit les contributions de Joaquín Álvarez Barrientos (CSIC, Espagne), Julie Fintzel (Le Mans Université), Frédéric Luis Gracia Marín (Université de Nantes), Sarah Pech-Pelletier (USPN, Pléiade), Marcin Sarna (Université Pédagogique de Cracovie, Pologne) et des éditeurs du volume. Il a reçu le soutien de l’UR Pléiade.

Javier Domínguez Arribas est docteur en histoire (École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris) et maître de conférences en civilisation hispanique à l’Université Sorbonne Paris Nord-Paris 13. Ses recherches portent sur la représentation de l’ennemi dans l’Espagne franquiste, cadre dans lequel il a étudié un réseau de désinformation qui a trompé le dictateur. Il est l’auteur du livre L´ennemi judéo-maçonnique dans la propagande franquiste, 1936-1945 (Madrid, 2009 ; Paris, 2016).

Cécile Fourrel de Frettes est docteure en études hispaniques (Université Toulouse-Jean Jaurès) et maîtresse de conférences en littérature et arts visuels de l’Espagne contemporaine, à l’Université Sorbonne Paris Nord-Paris 13. Dans ses travaux de recherche, elle s’intéresse à l’édition, la presse et le cinéma dans leur rapport à la culture de masse, durant le premier tiers du XXe siècle. Elle a écrit divers articles sur la figure et l’œuvre de Vicente Blasco Ibáñez, ainsi qu’un livre intitulé Vicente Blasco Ibáñez et le cinéma français, 1914-1918 (Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2015).

Sommaire de l’ouvrage

Cécile Fourrel de Frettes et Javier Domínguez Arribas
Introducción

I. FRAUDE Y AUTORIDAD

Sarah Pech-Pelletier
Capítulo I. Cuando la ciencia se mete en milagros: ¿impostura, complicidad o reconocimiento de los límites del saber médico? (España, siglo XVII)

Frédéric Luis Gracia Marín
Capítulo II. La verdad sobre el caso Urquiza. Impostura y dispositivo de represión de la vagancia en Cuba a finales del siglo XIX

Javier Domínguez Arribas
Capítulo III. Franco, víctima de imposturas

II. ENGAÑO Y CREACIÓN

Cécile Fourrel de Frettes
Capítulo IV. Vicente Blasco Ibáñez entre imposturas: estrategias editoriales y cultura de contrabando

Julie Fintzel
Capítulo V. Completa y verídica historia de Jusep Torres Campalans y el cubismo: la verdad es una mentira como las demás

Marcin Sarna
Capítulo VI. Realidades de la ficción: maniobras literarias de Javier Cercas

Joaquín Álvarez Barrientos
Capítulo VII. Literatura apócrifa e historia literaria: el caso de la Fundación Rara Avis

Image de couverture : Nieves Galiot, de la serie “Casi te olvido” (2018).

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L’Empire paternel

L’Empire paternel. Familles, pouvoirs, transmission, Julie Doyon et Sabine Armani (dir.), Georg éditeur, 2021

collection L’Équinoxe

Présentation

Si à l’époque romaine, la famille est un paradigme des relations d’autorité structurant l’ordre public et social, à l’époque moderne, la culture latine sert de modèle de référence pour légitimer le renforcement des pouvoirs paternels au sommet de l’État et dans les familles. Comment s’imbriquent, au fil de l’histoire, les structures de l’autorité et de la parenté ? Selon quels discours, avec quels effets, au profit de quels acteurs et actrices, suivant quels rapports de domination ? Lieu de pouvoirs, la famille est aussi un objet du, voire des pouvoirs instituant les règles de la succession et de la transmission, de la filiation et des alliances, lesquels sont l’enjeu de conflits, de solidarités et d’affects qu’analyse cet ouvrage. 

Les auteurs

Julie Doyon est professeure agrégée à l’université de Sorbonne Paris Nord et docteure en Histoire moderne. Ses recherches portent sur sur les relations entre droit pénal et familles (FNS/UNIFR), dont l’inceste (ANR/EHESS-CNRS).

Sabine Armani est maîtresse de conférences à l’Université Sorbonne Paris Nord (Pléiade EA 7338). Elle est spécialiste de la parenté ainsi que de la péninsule Ibérique à l’époque romaine, domaines auxquels elle a consacré de nombreuses études dont son doctorat.

Parution : 14 décembre 2021

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Le rap, une poésie de performances. Itinéraires. Littérature, textes, cultures, n° 2020-3

Le rap, une poésie de performances. Itinéraires. Littérature, textes, cultures n° 2020-3

Itinéraires. Littérature, textes, cultures, n° 2020-3

Sous la direction de Magali Nachtergael

Décembre 2021, en ligne et en accès ouvert : https://journals.openedition.org/itineraires/8774

Présentation du dossier

Considérer le rap dans le sillage croisé de la performance poétique et de la tradition orale simplifie immédiatement le lien entre études littéraires et cette forme littéraire contemporaine populaire. Cependant le rap, véritable art total, embrasse des problématiques liées à ses diverses modalités de performance – orale, rythmée, visuelle, sociale – mais aussi à l’histoire de la poésie en tant que création expérimentale et socioculturelle. Les contributions émanent de chercheurs et chercheuses internationaux (Belgique, Cameroun, États-Unis, Grande-Bretagne, France, Haïti, Québec, Sénégal) et le volume aborde des productions rappées francophones et anglophones selon une perspective à la fois globalisée et située. Partant du point de vue des études littéraires, il considère les dimensions rythmique, visuelle et sociopolitique de cette performance poétique plurimédiale.

Textes de Charlotte Gagné-Dumais, Emily Q. Shuman, Elsa Vallot, Jovensel Ngamaleu, Lefranc Joseph et Vinson Bradley Noël, Denis Saint-Amand, Serigne Seye, Nina Rolland, Julien Mowang Ngoula, Léopold Reigner, Idir Mahiou.

Rubrique Varia

Stéphane Ledien, “Entre médiation, tiraillement et éclatement, la crise identitaire de l’écrivain-narrateur d’autobiographie intellectuelle”.

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Sociable Spaces in Eighteenth-Century Britain: A Material and Visual Experience

« Sociable Spaces in Eighteenth-Century Britain: A Material and Visual Experience», Études anglaises, 74.3, (juillet-septembre 2021)

Valérie Capdeville et Pierre Labrune (dir.)

Présentation

The development of sociability in European societies from the eighteenth century is intrinsically linked to the diverse spaces where sociable practices are performed and to the various objects that are used and often associated with specific rituals or gestures. Sociability is thus materialised and visualised through social display, often challenging the distinctions between publicity and privacy, as well as between genders or classes.

By exploiting the multi-layered notion of social space, this volume aims to better understand how social interactions and practices are fashioned and even staged through the medium of material objects within specific spaces and, in turn, how these sociable spaces may shape social identities and connections. Moreover, the intersection and correlations between the material and the visual are particularly relevant to our study of sociable spaces, in which social performance and visual experience play a crucial part. Combining material culture with the ‘visual turn’ in history provides an increasingly useful approach in order to investigate how consumption habits, artistic and sociable practices redefined spaces in the long eighteenth century.

Building on the collaborative work of the GIS Sociabilités within the framework of the DIGITENS research project, this volume considers the materiality of sociability in eighteenth-century Britain and the way it reconfigures space and spatial experience. The six contributions assembled in this special issue adopt different approaches and methodologies and provide new readings of the spatial and visual properties and perceptions of sociable interactions, inviting us to look for the traces of eighteenth-century sociability in contemporary practices and spaces.

Éditeur/trice(s) : Klincksieck Editions

Coordinateur/trice(s) : Valérie CAPDEVILLE & Pierre LABRUNE

Contributeur/trice(s) : Vanessa ALAYRAC-FIELDING ; Valérie CAPDEVILLE ; Ariane FENNETAUX ; Mascha HANSEN ; Pierre LABRUNE ; Véronique LÉONARD-ROQUES ; Marie-Madeleine MARTINET ; Sophie MESPLÈDE ; Kimberley PAGE-JONES.

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Voltaire et Rousseau, la haine

«  Voltaire et Rousseau, la haine », Philippe Casassus, Editions Temporis, 2021

Présentation

A partir surtout de leurs correspondances, il s’agit du récit de l’installation progressive d’une véritable haine entre les deux philosophes qui « auraient pu s’aimer s’ils l’avaient voulu », comme l’a écrit Rousseau. Comme le synthétise le premier chapitre, ils s’opposaient sur bien des idées et leur façon de vivre… D’une mésentente née de leurs premiers écrits (« Discours sur l’origine des inégalités », « poème sur le désastre de Lisbonne »), leur relation s’est aggravée après la parution de la Lettre à d’Alembert, que Voltaire a pris comme une attaque personnelle et qui l’a poussé à écrire sur celui qu’il dénommait le « batard du chien de Diogène » des pamphlets sous de faux noms…

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Sous les pavés, la terre

Sous les pavés, la terre.
Agricultures urbaines et résistances dans les métropoles, Flaminia Paddeu, éditions du Seuil, 2021

Couverture

Présentation

L’agriculture urbaine va-t-elle transformer les métropoles ? En essor depuis le début du xxie siècle, cette pratique connaît un regain d’intérêt qui s’inscrit dans la prise de conscience des ravages de l’agriculture conventionnelle et de l’urbanisation. D’autant que la pandémie de Covid-19 a questionné le mode de vie citadin, fondé sur l’inégalité sociale d’accès à la nature, l’artificialisation des sols et une dépendance considérable aux importations agricoles.

Dans les friches des quartiers populaires, les jardins partagés des centres-villes et les potagers en lutte, l’agriculture urbaine permet ainsi de produire, de résister et d’habiter autrement. Issu d’une enquête au long cours dans le Grand Paris, à New York et à Détroit, ce livre porte sur les efforts collectifs d’associations et d’individus pour reprendre et cultiver la terre dans les métropoles. Au fil des récits recueillis et des parcelles arpentées, il restitue la pluralité des espaces et des pratiques socio-écologiques, et rend compte des alliances et des conflits qui se nouent autour du retour de l’agriculture dans les ruines du capitalisme urbain.

Flaminia Paddeu, géographe, est maîtresse de conférences à l’université Sorbonne Paris Nord et chercheuse au laboratoire Pléiade. Ses recherches portent sur les enjeux socio-spatiaux et écologiques de l’agriculture urbaine, du glanage et de la cueillette dans les métropoles en France et aux États-Unis. Elle est membre fondatrice et directrice du comité scientifique de la revue Urbanités.

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